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cylon86
2 548 abonnés
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4,0
Publiée le 17 février 2015
Aux premiers abords, il est impossible de regarder la série sans penser à "X-Files". Le fait que le personnage principal soit une agent du FBI travaillant pour une section spécialisée dans les cas étranges et le format qui fait que chaque épisode soit centré sur une enquête y est évidemment pour beaucoup. Mais très vite, "Fringe" se démarque de son modèle pour avoir sa propre identité. Il y sera donc question de science à la limite du réalisme, d'univers parallèles, de théorie du complot, de mystères et d'intrigues en tout genre et ce pour notre plus grand plaisir. Sans jamais se départir de son fil rouge sur fond de complot et de guerre bactériologique, cette saison prend le temps d'installer son univers et ses personnages pour mieux nous amener vers son dénouement qui surprend et promet une seconde saison passionnante. Mais en attendant, il serait dommage de ne pas se laisser prendre par ces 20 épisodes d'enquêtes qui tâchent de toujours surprendre. Malgré quelques petits éléments répétitifs, on se prend rapidement au jeu et ce d'autant plus que les personnages sont attachants. Si Anna Torv est très bien dans le rôle principal (une femme forte, ça fait du bien à voir) et que Joshua Jackson surprend par la qualité de son interprétation, c'est bel et bien John Noble que l'on retient, son interprétation du savant fou Walter Bishop étant totalement irrésistible, l'acteur se montrant aussi à l'aise dans le registre comique que dans un ton plus tragique.
Un must de la science fiction, où quand une agent du FBI confrontée à des phénomènes inexplicables doit faire appel à un scientifique de génie interné en hôpital psychiatrique et à son fils magouilleur en cavale pour l'aider à résoudre ses enquêtes. Avec un premier épisode d'une heure trente pour planter le décor digne d'un très bon film on est pas déçu. On dévore ensuite sans modération tous les épisodes de cette première saison où s'enchaîne les mystères plus étranges et passionnants les uns que les autres pendant qu'en arrière plan se pose toute une série d'énigmes, rôle des observateurs, identité de William Bell, relations entre Walter et Peter, passé d'Olivia... En un mot, passionnant, on attend q'une chose, la suite.
J'ai du visionner cette série en 2013 pour la première fois elle m'a inspiré presque tous mes mots de passe de l'époque c'est vous dire même si beaucoup d'invraisemblances elle reste très prenante et je prends un grand plaisir 7 ans plus tard à la regarder de nouveau 😉
Difficile à suivre cette 1ère saison… Après une mise en situation "choc" qui dévoile des images à la limite du soutenable (il y en aura d'autres par la suite), on fait connaissance avec des personnages prometteurs certes, mais on s'enlise ensuite dans des enquêtes peu crédibles qui partent un peu dans tous les sens (tueurs en série, paranormal, expérimentations...), et versent dans le lugubre et le surnaturel (X-files n'est parfois pas bien loin). Mais Walter Bishop détendra peu à peu l'atmosphère par son originalité (excellent John Noble) face à de ternes compagnons, et les allusions répétées à cette fameuse société Massive Dynamic intriguent et préfigurent un scénario ambitieux.
Très bonne première saison, des phénomènes paranormaux qui peuvent parfois rappeler légèrement X-Files mais ici J-J Abrams nous offre quelque chose de beaucoup complexe et intense. On ne s’ennuie pas une seule minute, j'ai beaucoup aimé l'entrée en matière de Peter et son père, j'avoue que j'accroche un peu moins sur le personnage d'Olivia qui est parfois trop émotive à trop vouloir s'occuper de tout et tout résoudre trop rapidement mais elle reste un bon personnage. Son histoire avec l'agent Scott ne m'a pas transporté, certes pour le bon déroulement de la saison et pour les réponses que cela apporte on comprend aisément où les scénaristes veulent nous emmener et ça rend bien. Le final de cette première saison est bon et laisse présager beaucoup de rebondissement pour la suite.
J'ai été très déçu par cette série après avoir regardé quelques épisodes seulement. Les intrigues se suivent sans réel fils conducteurs entre les épisodes , c'est mou et il n'y a pas vraiment de suspens. Mention spéciale au personnage de Walter Bischop qui sort du lot et qui possède une vrai personnalité et un jeu d'acteur excellent mais hélas sa ne suffit pas....
Je suis de formation médicale, et ce que je connais dans ce domaine me suffit à trouver la série ridicule et absolument non crédible. J'en suis à une dizaine d'épisodes (quelle patience, alors que la vie est si courte!), et je n'ai pas envie d'aller plus loin, du coup. Et ce n'est pas ce que je lis sur l'histoire éculée de machines à remonter le temps qui va me faire changer d'avis.
Première saison d'une série pleine de fraîcheur et d'inventivité. Les personnages sont attachants et les enquêtes paranormales sont passionnantes. Enfin une série de science-fiction qui correspond à mes goûts.
Ceux qui ont bouffé du "X-Files" dans les années 90 ne pourront pas manquer de faire le rapprochement ! En effet, à mes yeux, "Fringe" c'est une sorte de remise à jour des aventures de Mulder et Scully. D'un côté il y a la reprise de la théorie du complot paranormal vécue au sein du FBI, de l'autre on reste aussi avec cette même logique de stand alones s'articulant autour d'une intrigue centrale qui apparaît par récurrence irrégulière. Manque de pot pour "Fringe", c'est que depuis "X-Files", les années 2000 sont passées par là, rehaussant considérablement les canons du format série-télé. Or, ce qui marchait avant ne marche plus forcément aussi bien maintenant. C'est que les personnages de "Fringe" restent assez creux, souvent limités à des comportements basiques de simples personnages-fonctions auxquels on s'est efforcé de greffer superficiellement quelques bricoles émotionnelles prises dans le panel standard de toute série américaine formatée. Or, ça, pour moi, c'est une erreur fatale puisque personnellement, dès que l'aspect humain est négligé, je ne m'intéresse que moyennement à ce qui peut arriver à ce petit monde. Alors c'est sûr, elle a son ambiance cette série, elle a ce petit côté « série B » qui la rend attachante, et surtout – malgré la redondance des thèmes abordés – chaque épisode parvient à se montrer assez ingénieux, ce qui fait que le temps n'est pas si désagréable à passer. Par contre, j'avoue que, pour le moment, une saison m'a suffi, et je ne peux nourrir que de fortes craintes face à la suite que nous proposera J.J. Abrams...
enfin la digne série qu'il manquait après les années X-files, le premier épisode étant tout bonnement stupéfiant, l'histoire s'enfonce encore plus dans le mystérieux, le physique, la chimie organique de l'homme et la physique quantique. un pur moment de plaisir pour les amateurs du genre
Après les immenses succès Alias et Lost, J.J. Abrams revient avec une nouvelle série nommée Fringe (frontière ou limite en Français). Ce titre à lui seul est évocateur, car Fringe est en effet une sorte de frontière entre l'ordinaire et l'extraordinaire. Cette limite se ressent fortement dès le pilote d'ailleurs et l'excitation que l'on ressent en voyant celui-ci est énorme. Ce jour-là fut d'ailleurs mon jour science-fiction puisque j'avais vu Inception au cinéma le matin même. Autant dire que j'ai passé la journée à réfléchir sur le film de Nolan et la soirée à réfléchir sur le pilote. Mais ce ne fut pas désagréable loin de là. Dans cet épisode, nous faisons connaissance avec le trio que nous aurons le plaisir de suivre au cours de la série. Olivia Dunham, agent de liaison du FBI, Walter Bishop, savant fou enfermé dans un hôpital psychiatrique depuis 17 ans et son fils, Peter Bishop escroc hors pair et génie à ses heures perdues. Si cette série possède une qualité évidente, c'est son rendu visuel. Les effets spéciaux sont tout bonnement bluffant d'autant plus qu'ils ne sont pas là uniquement pour en mettre plein la vue comme dans certains blockbusters, mais pour se mettre au service de l'histoire. Une histoire qui pourrait d'ailleurs difficilement être plus intéressante. Les intrigues sont toutes plus passionnantes les unes que les autres. Si, dans les premiers épisodes, il n'y a pas vraiment de continuité entre ceux-ci, cet aspect devient de moins en moins juste au fil des épisodes. Plus on approche de la fin et plus la tension monte et la révélation se fait proche. Le dernier épisode de cette première saison est d'ailleurs excellent. Mais le meilleur moment est sans aucun doute la dernière scène et surtout le dernier plan. Celui-ci confirme ce que nous commencions à envisager depuis quelques épisodes et réponds du même coup à un certain nombre de questions. Cependant, il soulève tellement de nouvelles questions, que l'on se dit que la saison 2 ne pourra être que meilleure.
Oui, il est vrai que l'on pense souvent aux « X-Files » en regardant cette première saison de « Fringe », nous narrant les enquêtes de cette section du FBI pas franchement comme les autres. Mais j'ai presque envie de dire : « Et alors? » tant, malgré les similitudes avec les enquêtes de Mulder et Scully, la série créée par J.J. Abrams réussit néanmoins à nous offrir des scénarii d'une grande richesse, en définitive loin d'être si devinables que cela et surtout réussissant une osmose assez brillante entre le polar pur et la science-fiction du meilleur goût. Car c'est aussi cela « Fringe » : une esthétique léchée et séduisante, mais surtout très personnel, faisant la part belle aux couleurs glacées, le tout sans jamais trop en faire ou que celle-ci prenne le pas sur l'intelligence du propos ou la qualité des personnages, que ce soit les premiers ou seconds rôles. On appréciera d'ailleurs autant la présence de la très séduisante et talentueuse Anna Torv que celle de John Noble, savoureux en scientifique au passé plus que douteux, en passant par Blair Brown, inquiétante co-directrice de la mystérieuse entreprise Massive Dynamic. Plus simplement : c'est prenant, souvent subtil et vraiment savoureux : les amateurs de science-fiction, de polar et même les autres devraient se régaler. Une réussite.