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Caine78
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Critique de la série
4,0
Publiée le 2 mai 2015
Trois premières très bonnes saisons, deux dernières un peu moins... Malgré tout, « Fringe » reste pour moi une des séries importantes en matière de science-fiction de ces dernières années, dont j'ai du mal à comprendre la relative indifférence du grand public, à moins que ce ne soit la Fox qui, en ne la diffusant que rarement à une heure de grande écoute, lui ai joué quelques tours involontairement. Vous me direz, cinq saisons pour une série, c'est une durée tout à fait correcte, preuve que tout ce beau monde avait su réunir un public fidèle et motivé, conscient de la richesse d'un univers visuellement assez beau et renouvelant avec un certain talent la question des univers parallèles et des voyages dans le temps, sans oublier des personnages en définitive assez attachants et bien joués (mention spéciale à l'excellent John Noble). Bref, c'est presque par hasard que je m'étais lancé dans « Fringe », et c'est finalement avec beaucoup de plaisir et d'intérêt que je l'ai suivi jusqu'au bout : malgré un essoufflement en fin de parcours, une belle réussite.
Oui, il est vrai que l'on pense souvent aux « X-Files » en regardant cette première saison de « Fringe », nous narrant les enquêtes de cette section du FBI pas franchement comme les autres. Mais j'ai presque envie de dire : « Et alors? » tant, malgré les similitudes avec les enquêtes de Mulder et Scully, la série créée par J.J. Abrams réussit néanmoins à nous offrir des scénarii d'une grande richesse, en définitive loin d'être si devinables que cela et surtout réussissant une osmose assez brillante entre le polar pur et la science-fiction du meilleur goût. Car c'est aussi cela « Fringe » : une esthétique léchée et séduisante, mais surtout très personnel, faisant la part belle aux couleurs glacées, le tout sans jamais trop en faire ou que celle-ci prenne le pas sur l'intelligence du propos ou la qualité des personnages, que ce soit les premiers ou seconds rôles. On appréciera d'ailleurs autant la présence de la très séduisante et talentueuse Anna Torv que celle de John Noble, savoureux en scientifique au passé plus que douteux, en passant par Blair Brown, inquiétante co-directrice de la mystérieuse entreprise Massive Dynamic. Plus simplement : c'est prenant, souvent subtil et vraiment savoureux : les amateurs de science-fiction, de polar et même les autres devraient se régaler. Une réussite.
Les premiers épisodes, légèrement poussifs, inquiètent un peu. Est-on déjà en train d'assister au déclin de la série signée J.J. Abrams ? Eh bien pas du tout, au contraire ! Car après ce démarrage un peu laborieux, « Fringe » redevient la série exceptionnelle qu'elle était, voire meilleure que ne pouvait l'être la première saison. C'est que tout en creusant toujours plus ses personnages, l'oeuvre peut compter sur un scénario de plus en plus dense et palpitant. Ainsi, alors que le premier volet se contentait d'aborder de-ci de-là la question du monde parallèle, nous sommes ici plongés en plein dedans, à l'image d'un dernier épisode passionnant et même assez émouvant. Alors c'est vrai que l'on perd du coup un peu en intrigue « épisode par épisode », mais cela est tellement compensé par les enjeux mondiaux que doivent résoudre les trois héros que le problème est presque anecdotique. Abrams et ses fidèles scénaristes Alex Kurtzman et Roberto Orci n'en oublient pas pour autant l'humour à travers la relation toujours aussi complexe entre Walter et son fils Peter (même si celui-ci est logiquement un peu moins présent vu la tournure des événements) et de soigner leur remarquable univers visuel, celui-ci s'avérant encore plus riche que lors du précédent volet. Pour toutes ces raisons c'est avec une grande impatience que j'attends la suite des aventures de la charismatique et très belle Olivia Dunham, assurément l'une des plus fascinantes séries de science-fiction depuis la création des « X-Files » en 1993. Sacrée référence!
Ce qui est bien avec « Fringe », c'est qu'elle est tellement riche que chaque saison nous promet des possibilités infinies, nous évitant à coup sûr l'effet de répétition. Ce troisième volet n'échappe pas à la règle et s'avère l'égal de ses prédécesseurs à tous niveaux. Il est même à noter que si la deuxième saison avait difficilement démarré, celle-ci part au contraire sur les chapeaux de roue, reprenant l'intrigue exactement où elle l'avait laissé pour la développer considérablement. On en est presque étonné de voir J.J. Abrams et ses compères toujours aussi créatifs, intelligents, le tout sans jamais perdre le fil quant à cette histoire d'univers parallèles et de disparition planétaire pourtant complexe. Alors c'est vrai : certaines idées sont parfois farfelues et quelques sous-intrigues affadissent très légèrement l'ensemble, mais même dans ces moments-là, nous avons toujours la curieuse impression que tout cela a un sens et aura forcément de l'importance ultérieurement, ce qui est d'ailleurs souvent le cas. Les trois créateurs n'en perdent pas pour autant leur humour, à l'image de personnages toujours séduisants et bien interprétés, ni leur sens visuel très développé, offrant à la série une dimension toujours aussi « personnelle ». Il y aurait tant à dire que le mieux est encore de vous y plonger, car hormis une poignée de réserves et un léger fléchissement en fin de parcours (à noter un dernier épisode plutôt déconcertant), « Fringe » reste l'un des plus beaux cadeaux offerts par la science-fiction ces dernières années : cette troisième saison ne déroge pas à la règle.
Après trois saisons quasiment irréprochables, voilà que « Fringe » se met à fléchir. Attention : cela reste toujours aussi beau visuellement, la série reste riche à bien des égards et on continue globalement à suivre cela agréablement. Pour autant, si les précédents volets gardaient toujours une certaine cohérence, les créateurs partent ici dans des délires vraiment trop lointains. Et que je te fais pénétrer dans le cerveau des gens, et que je te fais parler les morts pendant quelques minutes, et que je disparais dans l'espace-temps pour finalement réapparaître presque par la seule force des sentiments de mes proches, et que je te donne des explications plus délirantes les unes que les autres pour justifier tel action... Ah ça, pour avoir de l'imagination, J.J. Abrams et ses acolytes en ont ! Mais celle-ci n'est plus maîtrisée comme avant, apparaissant presque comme un prétexte dès qu'une solution est galère et qu'il serait difficile de la résoudre autrement. Alors c'est vrai : cela a son petit charme, nous demandant régulièrement : « putain, mais où vont-ils chercher tout cela ? », mais aussi ses limites, d'autant que les nouveaux éléments ajoutés à l'intrigue principale ne sont pas toujours très convaincants, même s'ils ont au moins le mérite de renouveler un peu le concept. Et je ne parlerais même pas du « twist » final, auquel nous avions échappé miraculeusement jusqu'ici et qui finit par nous tomber sur la gueule... Bref, si « Fringe » se regarde toujours avec plaisir, offrant comme d'habitude quelques épisodes vraiment chouettes ainsi qu'une belle créativité, cette quatrième saison un bon cran en-dessous de ses prédécesseures semble néanmoins justifier la fin de la série, que l'on espère voir se conclure en beauté. L'espoir fait vivre.
Soyons honnêtes : il était temps que ça se termine. Après cinq saisons de bons et loyaux services, « Fringe » tire en effet sa révérence et je pense que c'était la meilleure solution. Attention : cela ne veut pas dire que ce dernier volet est une catastrophe, loin de là. Les créateurs ont pris le soin de renouveler l'univers et le contexte, si bien que nous ne sommes pas réellement en terrain connu, notre attachement aux personnages et à ce monde si singulier restant, lui, à peu près intact. Mais on sent aussi que si Abrams, Kurtzman et Orci ont choisi ce changement radical dans l'approche de la série, c'est également parce que ces derniers arrivaient au bout de leurs idées, ne parvenant plus donner à donner l'élan créatif qui était la marque de « Fringe » depuis le début... Malgré tout, et au-delà parfois d'une certaine confusion narrative, l'ensemble reste de bonne facture, et on est quand même un peu triste de dire au revoir à cette chère Olivia Dunham, surtout à travers un dénouement potable, mais légèrement expédié... Une page se tourne, en espérant que la série saura se faire, au fil des années, une place de choix dans le domaine de la science-fiction.
Pas déplaisant pourtant Fringe n'apporte pas grand chose au genre et semble parfois oublier l'intrigue et l'ambiance au profit des personnages et d'un côté scientifique un peu lourd parfois de plus le coup du "Projet" m'agace un peu. X-files n'a à ce jour toujours pas de successeur digne de ce nom et c'est bien regrettable.
Aux premiers abords, il est impossible de regarder la série sans penser à "X-Files". Le fait que le personnage principal soit une agent du FBI travaillant pour une section spécialisée dans les cas étranges et le format qui fait que chaque épisode soit centré sur une enquête y est évidemment pour beaucoup. Mais très vite, "Fringe" se démarque de son modèle pour avoir sa propre identité. Il y sera donc question de science à la limite du réalisme, d'univers parallèles, de théorie du complot, de mystères et d'intrigues en tout genre et ce pour notre plus grand plaisir. Sans jamais se départir de son fil rouge sur fond de complot et de guerre bactériologique, cette saison prend le temps d'installer son univers et ses personnages pour mieux nous amener vers son dénouement qui surprend et promet une seconde saison passionnante. Mais en attendant, il serait dommage de ne pas se laisser prendre par ces 20 épisodes d'enquêtes qui tâchent de toujours surprendre. Malgré quelques petits éléments répétitifs, on se prend rapidement au jeu et ce d'autant plus que les personnages sont attachants. Si Anna Torv est très bien dans le rôle principal (une femme forte, ça fait du bien à voir) et que Joshua Jackson surprend par la qualité de son interprétation, c'est bel et bien John Noble que l'on retient, son interprétation du savant fou Walter Bishop étant totalement irrésistible, l'acteur se montrant aussi à l'aise dans le registre comique que dans un ton plus tragique.
Après avoir doucement installé son univers et ses personnages, voilà que "Fringe" prend un peu plus d'ampleur dans cette deuxième saison. Si l'on regrettera un début un peu laborieux expédiant assez rapidement ad patres un personnage secondaire, une fois que la saison est lancée, c'est pour le meilleur avec quelques épisodes indépendants très sympas (dont un en hommage au film noir). Mais c'est avant tout l'arc narratif principal avec ses deux univers qui passionne, les scénaristes commençant à mettre en place toute une mythologie qui ne manque pas de fasciner. La saison nous offrira donc de beaux épisodes (celui se déroulant dans les années 80, celui avec Peter Weller, émouvant ou le double épisode final) mettant parfaitement à l'honneur une intrigue principale aussi dense que riche en rebondissements dont on entrevoit une partie du potentiel et qui nous laisse une fois de plus espérer le meilleur quand vient la fin de saison. Que ce soit dans l'inventivité des intrigues (chaque début d'épisode laisse craindre le pire en ce qui concerne ce qui va arriver) ou dans la caractérisation des personnages (Walter Bishop étant certainement le personnage le plus complexe et le plus intéressant de la série, énormément nuancé), cette saison ne manque pas de charme et lance une fois de plus des tas de pistes passionnantes.
A l'image de "Lost", "Fringe" est une série qui se complexifie et qui se bonifie au fil des saisons. Après deux saisons de qualité mettant en place toute une mythologie à base de science-fiction très poussée et d'univers parallèles, cette troisième saison est constituée de 22 épisodes menés tambour battant. Les scénaristes ne sont pas là pour lambiner et chaque épisode fait un peu plus avancer l'intrigue et les relations des personnages (qui se développent énormément surtout concernant Olivia et Peter). Bourrée d'idées, la série n'hésite pas à nous promener d'un univers à un autre ou d'une époque à une autre avec une aisance assez stupéfiante qui contribue à donner encore plus de corps à un univers décidément passionnant et plein de surprises. Cette saison ne fait pas exception et s'avère meilleure que les précédentes, imposant son style, son humour et sa mythologie. Une troisième saison de qualité et qui se savoure avec régal, ne serait-ce que pour la prestation de John Noble dont le personnage de Walter Bishop ne cesse de s'étoffer, plein de complexité et d'émotions.
13 épisodes. Voilà donc une saison réduite pour cette cinquième et dernière fournée d'épisodes mettant en scène les (més)aventures de l'agent Olivia Dunham et de ses fidèles compères. Et s'il faut bien saluer une chose à la vue de cette ultime saison, c'est d'ailleurs la capacité qu'a eu la série à rendre ses personnages attachants. Olivia, Peter, Walter, Astrid... Il faut bien avouer que l'on a un peu de mal à les quitter et ce d'autant plus que le final est vraiment réussi, apportant son lot d'émotions et nous offrant un dénouement simple, sans fioritures. Il est dommage que la saison prenne certains chemins de traverse pour en arriver là, comme si 13 épisodes était trop pour conclure l'histoire, les scénarios se mettant à lancer des pistes pour vite les faire retomber. Reste une audace scénaristique assez dingue, étoffant encore et toujours plus cet univers où plus rien n'est capable de nous surprendre tant on s'est habitués à ses événements étranges. Bien qu'un peu laborieuse, cette cinquième saison est tout de même réussie, offrant un final digne de ce nom à ces héros que l'on a appris à aimer et avec qui l'on a partagé tant de moments... Et si Anna Torv compose une grande héroïne de la télévision et que Joshua Jackson ne manque pas de talent, la mention spéciale revient toujours à John Noble et à son interprétation de Walter Bishop. Un personnage complexe, drôle, émouvant, arrogant, touchant, égoïste et surtout terriblement humain. C'est lui et ses scènes incroyablement poignantes que nous aurons le plus de mal à quitter finalement...
Après le final renversant de la troisième saison, "Fringe" continue sur sa lancée et ne cesse de nous surprendre. Si le début de la saison est un peu laborieux, plus elle avance et plus elle passionne, allant toujours de plus en plus loin en terme d'inventivité. A ce niveau-là de la série, ne cherchez plus de vraisemblance et laissez-vous emporter par ses scénarios inventifs, poussant la mythologie de l'univers toujours plus loin avec des personnages décidément attachants. Car loin de se reposer sur ses trouvailles et ses nombreux rebondissements, "Fringe" repose avant tout sur ses personnages et leur psychologie fouillée, chacun ayant un rôle à jouer dans les événements qui se préparent. Si Anna Torv et Joshua Jackson s'en sortent avec les honneurs, c'est malgré tout l'irrésistible John Noble qui a tendance à leur voler la vedette avec son personnage de savant fou intelligent, drôle et émouvant. Si cette saison est celle qui part la plus loin dans les invraisemblances et laisse entrevoir quelques petits défauts de cohérence, le fait est que la cinquième saison se fait attendre, promettant quelque chose de fou.
Par le génial créateur de "Lost",J.J Abrams,"Fringe" est une série fantastico-policière totalement addictive,et qui gagne à être connue.La saison 1 se concentre sur des épisodes bouclés,autour d'expériences génétiques et à base de surnaturel.La saison 2 instaure par petites touches une mythologie complexe,sur l'existence d'un monde parallèle.La saison 3 enfin,alterne les épisodes entre les 2 mondes,tout en versant désormais allègrement vers la science-fiction.Incontestablement,"Fringe" a mis du temps à dévoiler l'infernal potentiel de ses scénarios,mais a désormais trouvé son ton unique à base d'énigmes,mystères irrationnels,retournement de vestes et enquêtes troublantes.La dynamique et l'alchimie du trio principal frôle la perfection.L'agent du FBI,Olivia Dunham,en apparence froide et cartésienne,possède en elle toutes les réponses(Anna Torv y est aussi magnifique que talentueuse).Le scientifique fou et insaisissable,Walter Bishop,fait avançer l'intrigue et apporte une touche burlesque bienvenue(époustouflant John Noble!).Quant à Peter Bishop,son fils,son rôle de protecteur s'étoffe grandement lorsqu'apparaît sa véritable nature...Les scénaristes savent où ils vont,même si les réponses arrivent au compte-gouttes.Quel est le rôle exact des Observateurs?Qui sont les First People?Peter a t-il jamais existé?Quels secrets recèle encore le monde alternatif?Une série feuilletonnante qui rend hommage à "X-Files",et qui semble ne jamais devoir s'essouffler.
Ceux qui ont bouffé du "X-Files" dans les années 90 ne pourront pas manquer de faire le rapprochement ! En effet, à mes yeux, "Fringe" c'est une sorte de remise à jour des aventures de Mulder et Scully. D'un côté il y a la reprise de la théorie du complot paranormal vécue au sein du FBI, de l'autre on reste aussi avec cette même logique de stand alones s'articulant autour d'une intrigue centrale qui apparaît par récurrence irrégulière. Manque de pot pour "Fringe", c'est que depuis "X-Files", les années 2000 sont passées par là, rehaussant considérablement les canons du format série-télé. Or, ce qui marchait avant ne marche plus forcément aussi bien maintenant. C'est que les personnages de "Fringe" restent assez creux, souvent limités à des comportements basiques de simples personnages-fonctions auxquels on s'est efforcé de greffer superficiellement quelques bricoles émotionnelles prises dans le panel standard de toute série américaine formatée. Or, ça, pour moi, c'est une erreur fatale puisque personnellement, dès que l'aspect humain est négligé, je ne m'intéresse que moyennement à ce qui peut arriver à ce petit monde. Alors c'est sûr, elle a son ambiance cette série, elle a ce petit côté « série B » qui la rend attachante, et surtout – malgré la redondance des thèmes abordés – chaque épisode parvient à se montrer assez ingénieux, ce qui fait que le temps n'est pas si désagréable à passer. Par contre, j'avoue que, pour le moment, une saison m'a suffi, et je ne peux nourrir que de fortes craintes face à la suite que nous proposera J.J. Abrams...
"Fringe" a quelque peu patiné lors de sa saison 1 niveau audience : tant mieux ! Oui, je dis « tant mieux » car, à mes yeux, le triste sire Abrams avait déjà préparé son coup pour nous fournir une bonne dizaine de saisons gonflées à bloc de stand alones qui diluent inutilement son intrigue principale. Mais l'opprobre du peuple l'a fort heureusement obligé à bouger un peu son cul. En effet, il y a plus de densité dans cette seconde saison, le déroulé des épisodes se resserrant davantage sur son intrigue principale, ne se permettant des écarts que plus rarement. Ainsi, la série gagne en piquant même si Abrams ne s'est pas non plus transformé en Alan Ball d'une saison à l'autre : si l'aspect fantastique reste très inventif, la dimension humaine reste par contre désespéramment navrante. Y'en à marre de ces séries qui stéréotypent l' « american way of life » comme un idéal guimauve autour duquel il n'existe rien ! Et puis – pitié ! – faites que dans la saison 3 on découvre enfin qu'Olivia Dunham a un balai du monde parallèle implanté dans le cul et qu'on lui retire chirurgicalement. Vraiment, ce personnage me fait mal au cœur pour J.J. Abrams car si cet archétype d'idéal nazi de la femme témoigne de la représentation qu'il se fait du deuxième sexe, moi je dis « ouille ». Heureusement, dans ce monde de poupées lobotomisées, les personnages de Walter et de son fils savent parfois sauver la mise. C’est d'ailleurs de leurs histoires et pérégrinations que cette saison 2 tirera ses meilleurs épisodes, notamment un très sympa stylisé années 80, qui m'a prouvé que la série pouvait de temps en temps me surprendre. Enfin bon, vous l'aurez compris, pour moi "Fringe" n'est pas la série du siècle, mais elle a ses quelques qualités, dans son ambiance et dans quelques trouvailles scénaristiques, qui font qu'elle assure l'essentiel pour combler des soirées « pas prise de tête ». C'est déjà pas mal...