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Lecter_H
202 abonnés
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Critique de la série
4,0
Publiée le 6 novembre 2024
Surprenant. Franchement, je ne m’attendais pas à cela. Une série allemande vraiment très originale adaptée du roman à succès de Karsten Dusse et qui raconte l’histoire de Bjorn, avocat au service du crime organisé. Bjorn ne pouvant plus gérer sa vie, sa famille et les nombreux mafieux incontrôlables, accepte de suivre une thérapie de pleine conscience. Manifestement ces séances de méditation avec coach portent leurs fruits car notre homme est transcendé et va se comporter vraiment différemment. De là vient l’histoire truculente construite sur un ton léger d’humour corrosif et cynique. Une succession d’imbroglios pas toujours gérés vont conduire notre avocat dans une situation de plus en plus délicate. Au point de finir dans une posture ingérable. C’est un vrai thriller qui très vite crée une tension pour ne plus la relâcher jusqu’au bout. C’est très bien adapté à l’écran sans temps mort et sans bavardages inutiles. Les dialogues et la mise en scène sont captivants, stressants et en même temps détestables. L’acteur principal Tom Schilling est parfait. On franchi très souvent la ligne tolérable de la moralité et cela fait tout l’intérêt de l’histoire. Maintenant si je ne mets pas une 5è étoile, c'est parce que la série commence à s'essouffler vers la fin. Sans doute une même recette appliquée d'un bout à l'autre qui n'a plus de ressources par manque d'évolution ou d'escalade, ce qui aurait pu nous surprendre davantage. Mon bilan personnel est que j’ai aimé les meurtres zen. C’est choquant et drôle à la fois. Une série bien noire comme on les aime, si vous appréciez le genre évidemment.
J'ai carrément accroché ! Série qui m'a un peu fait penser à Breaking Bad à certains moments et ça m'a plu. Un bon suspens, de bons acteurs et des punchlines vraiment sympa. Les situations rocambolesques s'enchaînent, la tension monte, et plus l'avocat veut s'en sortir, plus il s'enfonce. J'espère qu'il y aura une saison 2 !
Un avocat de la pègre allemande applique la théorie de "la pleine conscience" à sa façon. On peut penser à l'univers de Breking bad mais sans la profondeur des personnages et un scénario, dans les grosses lignes, ultra prévisible.
Super scénario, totalement décalé..un ovni cette série! La meilleure que j'ai regardé depuis longtemps , j'espere de tout coeur qu'ils signeront une suite!!
Quelle bonne découverte Allemande je voulais m'arrêter au bout de 10 minutes et finalement j'ai tout regardé en une soirée Ça se regarde vite et facilement
La meilleure série humoristique de 2024 viendra peut-être d’Allemagne avec « Les meurtres zen » inspirée du roman éponyme de Karsten Dusse et commanditée par Netflix. Une véritable surprise assurément, nos amis d’Outre-Rhin n’ayant jamais été des spécialistes du genre même si visiblement la tendance semble s’inverser depuis quelques temps. « Les meurtres zen » s’inscrit dans un nouveau schéma de production expérimenté par Netflix composé de huit épisodes de 30 minutes ayant sans doute pour objectif, outre d’être moins coûteux, de renouveler les séries interminables s’étalant sur plusieurs saisons de 8 à 13 épisodes d'une heure dont il faut bien l’avouer les scénaristes ont souvent du mal à maintenir le niveau sur la durée, générant beaucoup de déchets pour seulement quelques musts dont tout le monde s’entiche. À notre époque où l’attention du spectateur est une denrée rare et donc difficile à capter, on peut penser que ce nouveau standard est prometteur. « L’espion à l’ancienne » aussi produite par Netflix avec Ted Danson en veuf retraité reconverti en espion pour une mission dans une luxueuse maison de retraite sans toutefois atteindre le niveau de dérision et d’impertinence de «Les meurtres zen » est de même très divertissant tout en invitant à la réflexion. Björn Diemel, jeune et brillant avocat travaille pour un grand cabinet berlinois qui lui confie la gestion des intérêts d’un spoiler: grand ponte de la mafia locale, Dragan Sergowicz (Sascha Alexander Gersak). En somme un homme de l’ombre un peu en marge de la respectabilité affichée du prestigieux cabinet. Submergé par son travail et surtout par les exigences continuelles de Dragan, Björn délaisse sa famille. La suggestion faite par son épouse d’aller consulter un coach adepte de la pleine conscience (Peter Jordan) va révéler Björn à lui-même, le transformant progressivement en redoutable chef de gang.
Le propos général éborgne derrière la dérision qui l'anime l’individualisme qui a pris le pas au sein des sociétés occidentales dopées à la foi sans borne au progrès technique qui voit les coachs en développement individuel vendre le bonheur par la révélation puis l’accomplissement sans contrainte de notre « moi profond ». Le tout souvent parfumé aux pratiques ancestrales orientales détournées de leur fonction première qui vise à permettre à l’homme d’occuper harmonieusement sa modeste place au sein d’un environnement bien plus vaste que lui. En somme un chemin à rebours qui ne dit pas son nom ! Par un jeu de transformation similaire à celle du "Docteur Jekyll and Mister Hyde" de la nouvelle de Robert Louis Stevenson, Björn tout d’abord un peu chétif, par le biais subtil de l’habillement et d’une démarche légèrement modifiée renaît en clone du redoutable Gordon Gekko interprété par Michael Douglas dans le fameux « Wall Street » (1987) d’Oliver Stone. Nageant comme un poisson dans l’eau au sein d'un univers dont il connaît déjà tous les codes, le jeune homme franchit les étapes une à une grâce à une intelligence plus vive exercée face à des gangsters tout d’abord désorientés puis finalement trop occupés par leurs guerres de territoires. Le spectateur s’amuse tout autant que Björn qui constate, ébahi que plus rien ne lui résiste très longtemps. Dès lors, les situations comiques s’enchaînent sans aucune fausse note grâce à un Tom Schelling en apesanteur particulièrement bien épaulé par des seconds rôles tous excellents qui s’en donnent à cœur joie dans des saynètes désopilantes rappelant par instants les meilleurs moments des westerns spaghettis de la grande époque comme par exemple la scène de la torture à l’électricité où Marc Hosemann excellent emprunte les mimiques et grimaces de l'acteur français Marc Mazza dans l’inoubliable scène des claques de « Mon nom est personne » (affrontement dantesque dans un saloon avec Terence Hill). Comique, « Les meurtres zen » est tout aussi joyeusement féroce, n’épargnant personne notamment le milieu des affaires ou encore les groupes de pressions écologistes longtemps très puissants en Allemagne et toujours prompts à prôner la sobriété énergétique intra-muros pour mieux détourner pudiquement le regard sur les conditions de fabrication à l'autre bout du monde de leurs chaussures de randonnées. Vraiment rien n’est à jeter dans ce brûlot qui débarque comme un OVNI dans un monde qui ne vit plus que par la norme en pensant un peu sottement que la technologie finira par le sauver de tous ses errements. On se demande comment sur la si progressiste plate-forme américaine une telle incongruité a pu voir le jour. Prions pour que la saison 2 pointe rapidement le bout de son nez.
Je suis pas super fan des séries avec de l'humour (décalé ou non) mais série plutôt sympa, à voir la suite si sa tient toujours la route, mais le scénario est bien là. J'espère que les créateurs et scénaristes ne vont pas lamentablement se vautrer pour la suite. À suivre...
Format d'épisodes de 30 minutes idéal pour maintenir l'attention et l'intrigue. Un doux mélange d'atrocités et d'humour. J'avoue que je ne rie pas très souvent devant ma TV, mais pour Les Meurtres Zen, je me suis bien marré pour cet humour noir :-) Bref, la série est excellente, pas de 5 étoiles parce qu'on peut pas appeler ça "un chef d'oeuvre", mais vraiment au top !
Un poil déçu par cette mise en bouche qui aurait mérité plus de folie. Une double vie "à la Dexter", sur fond de mafia et de méditation. L'idée est saugrenue, et ne fonctionne pas toujours, le scénario étant un tantinet tiré par les cheveux. Je m'attendais vraiment à mieux...
Série humoristique sympathique à propos d'un avocat qui est surmené par son travail pour la mafia locale et malheureux de ses lacunes paternelles. Les dialogues (parfois avec le quatrième mur) sont bons. C'est bien réalisé. L'intrigue est assez soutenue. Toutes proportions gardées, je trouve que cette série a un petit coté Beaking Bad. Je ne regarderai peut-être pas plusieurs saisons mais cette série mérité d'être découverte.
Une série complètement décalée ou l’on suit l’histoire d’un avocat qui a comme client le boss de la mafia. Les prestations des acteurs sont parfaites et les personnages sont attachants. 1/2 incohérences dans le scénario mais cela ne change en rien la qualité de la série. Hâte de la saison 2 !
Juste génial !!! Évidemment cela fait penser à dexter mais façon gang mafieux et cette manière de parler à la caméra rappelle la série malcolm. Les acteurs sont au top et cette manière dont le personnage principal qui est une personne simple, stressé par sa vie personnelle et professionnelle devient un spoiler: criminel au fur et à mesure grâce à une méthode censé le déstresser et affronter la vie plus sereinement nous plonge dans une histoire vraiment prenante.