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    Capitalisme américain – Le culte de la richesse
    Saison 1
    Ma note :
    Capitalisme américain – Le culte de la richesse

    Synopsis

    Comment, aux États-Unis, la République frugale des pères fondateurs s’est-elle transformée en gouvernement de riches pour les riches ? En trois épisodes, cette série documentaire retrace les grandes étapes du capitalisme américain.

    Spectateurs
    3,1 2 notes

    Infos saison

    3 épisodes
    Chaîne d'origine : Arte
    Diffusée à partir de : 7 novembre 2023
    3 photos
    • Photo Capitalisme américain – Le culte de la richesse
    • Photo Capitalisme américain – Le culte de la richesse
    • Photo Capitalisme américain – Le culte de la richesse
    Les épisodes de la saison 1
    Le paradis des millionnaires (1870-1920)
    S01E01 - Le paradis des millionnaires (1870-1920)
    À la fin du XIXe siècle, un club de millionnaires – John D. Rockefeller et son monopole du pétrole, le roi de l’acier et philanthrope Andrew Carnegie ou le banquier J. P. Morgan qui, de Wall Street, finance la révolution industrielle – s’empare de l’Amérique, où les immigrés fournissent une main-d’œuvre corvéable à merci. Le pacte scellé entre mondes des affaires et de la politique accélère la course au profit de la libre entreprise et la mise en place d’un capitalisme impitoyable. Mais un courant progressiste dénonce l’exploitation, la détresse sociale et la puissance corruptrice des grandes fortunes : à la veille de la Première Guerre mondiale, le travail des enfants est interdit et un impôt est institué sur le revenu des plus riches. La philanthropie, exonérée de taxes, devient alors une niche fiscale de choix. En 1914, le massacre des mineurs grévistes de Ludlow (Colorado) heurte l'opinion. Acteur clé du passage à la mécanisation et à la production de masse, Henry Ford, lui, décide de payer ses ouvriers le double du salaire moyen. Tandis que la productivité s’accroît dans ses usines, un épicier du Tennessee préfigure, avec le libre-service, la grande distribution. Mais après-guerre, les millionnaires, qui n’ont pas supporté l’irruption de l’État dans leurs affaires, retrouvent leur paradis perdu. Le travail des enfants est rétabli et les impôts baissent : c’est le retour du laisser-faire.
    Faire casquer les riches (1921-1946)
    S01E02 - Faire casquer les riches (1921-1946)
    Nommé secrétaire au Trésor, le roi de l’aluminium Andrew Mellon développe la théorie du "ruissellement". Mais le paradis des millionnaires se fracasse contre le krach de 1929, qui précipite le pays dans la Grande Dépression et le chômage de masse. "Soak the rich" ("faire casquer les riches") : ulcéré par la cupidité et la fraude fiscale, le démocrate Roosevelt, qui sera réélu en 1936, prône un capitalisme maîtrisé. Avec son New Deal, l’État fédéral reprend la main sur l’économie et lance de grands chantiers publics. Au-delà du rêve américain, les "libéraux", adeptes de la régulation, et les "conservateurs", qui accusent l’interventionniste Roosevelt de tyrannie, s’affrontent sur le choix du capitalisme. Si le New Deal échoue à faire "casquer" les riches, la Seconde Guerre mondiale va offrir aux États-Unis la plus belle relance économique de tous les temps. Le chômage disparaît, les usines tournent jour et nuit, et le défi technologique de la bombe atomique va achever de sceller la collaboration entre l’industrie, la recherche et l’État. À la fin des années 1940, dans une Amérique qui produit la moitié de la richesse mondiale, même les millionnaires acceptent de payer des impôts élevés. Dès lors, l’État fédéral garantit la stabilité de l’économie et l’élite industrielle perd son pouvoir absolu, mais les conservateurs n’ont pas dit leur dernier mot.
    Qui veut gagner des milliards ? (1981 à aujourd'hui)
    S01E03 - Qui veut gagner des milliards ? (1981 à aujourd'hui)
    L’État-providence fédéral contrôle le capitalisme américain jusqu’au choc pétrolier de 1973 et la récession, qui entraînent l’élection de l’ultralibéral Ronald Reagan. À l’aube de la révolution informatique, dans le nouvel eldorado de la Silicon Valley, autour de l’université de Stanford qui associe recherches publique et privée, émerge une génération d’entrepreneurs, dont Bill Gates et Steve Jobs, génies porteurs du "mythe du garage" à l’expansion croissante. Mais déjà se profile une nouvelle révolution technologique, financée par l’État : les autoroutes de l’information et Internet, sur lesquelles surfent des visionnaires bientôt milliardaires, Larry Page et Sergey Brin, pères de Google, ou encore Elon Musk. Si les procès contre les situations de monopole échouent, l’accusé Bill Gates, en quête d’alibi, renoue avec la philanthropie des pionniers. Après le 11-Septembre, la surveillance de la planète, qui s’accélère, ouvre la voie aux supercalculateurs qui génèrent toujours plus de données et de profits. Ultrarapide, cette concentration des richesses sacre les Gafam maîtres du monde. En 2008, après le krach boursier et la crise des subprimes, le Trésor américain sauve Wall Street avec l’argent des contribuables, aux dépens des trois millions de familles qui ont perdu leur maison.
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