CASSANDRA : 15/20
Véritable OVNI Netflix made in Germany, Cassandra reprend les codes de l’I.A qui prend le dessus sur les humains pour asseoir son pouvoir.
Une fiction réussie ou un gros nanar déjà vu et à fuir ?
Ce qui frappe en premier, c’est la singularité de cette I.A.
Une maison connectée, avec des écrans dans toutes les pièces diffusant l’avatar d’une femme au design étrange, à mi-chemin entre l’animation rétro et le malaise visuel.
Et puis, il y a ce robot humanoïde… Un micro-ondes sur pattes (enfin, sur roues), avec une énorme télé en guise de tête, affichant en permanence le visage pixelisé de Cassandra.
Une fois la surprise passée, on découvre, au fil des épisodes, que Cassandra cache bien des mystères, que j’ai pris plaisir à explorer à travers des flashbacks réguliers.
Je ne vous en dis pas plus pour vous laisser la surprise, mais l’histoire est originale et peu conventionnelle, ce qui donne à cette série une ambiance unique, oscillant entre absurde et génie.
Le côté horrifique est bien présent, avec son lot de rebondissements et de surprises, sans jamais basculer dans le gore ou l’excès malgré des scènes un peu hard.
Assez courte (6 épisodes), la série se binge-watch très facilement, avec un rythme soutenu qui tient en haleine jusqu’à la dernière minute.
L’intrigue est plutôt maligne : Cassandra, à travers une manipulation intelligente et perverse, va plonger une famille entière dans le chaos.
Côté casting, on n’est clairement pas sur de la haute voltige, mais ça fait le job, et c’était sympa de découvrir les petites histoires de chacun.
Cassandra est une vraie surprise sortie de nulle part, avec une ambiance unique et un style atypique. Un sujet vu et revu remis au goût du jour par Netflix, et franchement… ça le fait !
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