saison 1
Un sujet original, des acteurs brillants (fabuleux Bryan Cranston !), une ambiance anxiogène, des rebondissements arrivant là où on ne les attends pas, une pointe d'humour. Voici donc une série qui démarre pour cette première saison sous des bons hospices. Hélas il y a le revers de la médaille : des remplissages à base de bavardages ennuyeux, des digressions inutiles (épisode 5 est gavant). Certes, le meilleur l'emporte largement sur le moins bon, mais je ne partage pas l'avis de ceux qui placent cette série au firmament des séries qui est loin d'atteindre les sommets d'addiction que nous ont offerts des séries aussi différentes que Games of Thrones, Engrenages, ou même Américan Horror Story. Ce n'est qu'une première saison, les suivantes me diront si mon jugement devra être révisé. -3,5/5
saison 2
Un démarrage en fanfare qui nous tient en haleine, et si la pression retombe quelque peu le temps de deux épisodes, la suite se révèle fabuleuse et addictive avec des moment très forts comme la scène chez le
couple de junkies ou l'épisode de la panne dans le désert
, véritable petits joyaux de suspense et de réalisation. Mais c'est deux scène autres qui resteront anthologiques
, celle du gamin au révolver et celle de avec Danny Trejo alias Tortuga
… La saison voit naître des personnages secondaires très travaillés comme la sulfureuse Krysten Ritter et le truculent Bob Odenkirk en avocat ambiguë . En ce qui concerne les acteurs récurrents, Bryan Canston continue d'assurer même s'il faut s'habituer à sa façon de jouer très gestuelle, tandis qu'Aaron Paul et Anna Gunn montent en puissance. Une bonne saison qui ne me fait pas regretter de l'avoir suivie ! 4/5
Saison 3
Cette saison fort honorable dans son ensemble est inférieure à la précédente, souffrant du syndrome du remplissage (l'épisode 3 ne traite que de relations familiales et le 10 d'une chasse à la mouche que l'on trouvera selon son humeur récréative ou exaspérante Et puis il a des digressions des bavardages… Heureusement la saison s'élève avec des moments forts très bien maîtrisés (épisodes 6 et 7 notamment) avec son lot de tension, de suspense ce et de surprise. Cela dit la force de cette saison réside aussi dans l'écriture des protagonistes, ce n'est pas ici que l'on trouvera des personnages manichéistes, non ils sont complexes, parfois déroutant dans leurs réactions. Il y a quand même une exception ce sont les jumeaux mexicains taiseux, ils font peur et dégagent autour d'eux une aura anxiogène bien maîtrisée. 3/5/5
saison 4
La série commence assez mollement avec pas mal de bavardages et de digressions. Mais on comprend vite l'enjeu de la saison qui est de savoir comment Walter et Jesse vont pouvoir se libérer de l'emprise de Gus. On se doute à peu près de ce qui va se passer mais on est loin d'imaginer le machiavélisme des scénaristes qui vont terminer la saison de façon aussi spectaculaire qu'inattendu avec sa bonne dose de tension et de suspense. Du grand art ! La distribution est parfaite tous les acteurs étant au top et extrêmement impliqués dans leur personnage, à remarquer en plus de têtes d'affiche de la série, la composition taiseuse de Giancarlo Esposito interprétant Gus et donnant raison une fois de plus à Alfred Hitchcock (quand le méchant est réussi ,le film l'est aussi) Et puis il y a aussi l'étonnant Jonathan Banks (Mike)) un autre genre de taiseux. Quant à Bob Odenkirk (Saul Goodman) il est toujours aussi excentrique et c'est un vrai plaisir de la voir jouer 8/10
saison 5
Cette dernière saison est bien, elle est même très bien, la transformation de Walter White déjà amorcé auparavant arrive ici à son point culminant en étant brillamment mise en scène et interprété par Bryan Cranston. Cela dit la saison n'est pas exempte de défauts, on est dans une série et on pardonnera les retours sur explications, l'épisode 4 trop mélo et quelques invraisemblances. Mais on aurait aimé que le rôle d'Anna Gunn soit davantage développé, en revanche on doit supporter une Betsy Brandt qui devient agaçante. C'est d'ailleurs du côté du casting que ça pèche pas mal, Mike et Gus ne sont plus là, et les nouveaux méchants que ce soit Todd ou Oncle Jack ne leur arrivent pas à la cheville. Quant à Laure Fraser, elle est mignonne comme un cœur, elle joue bien, mais la voir interpréter une baronne de la drogue, franchement on y croit pas. Quant à la fin elle est prévisible et décevante. Mais malgré tout la saison reste bonne et addictive. 8/10