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Bien qu'il n'apparaisse que vers la toute fin, "L'Île aux trente cercueils" est pour moi le meilleur roman avec le célèbre gentleman-cambrioleur, même supérieur à "La Demoiselle aux yeux verts" ou au mythique "L'Aiguille creuse". C'est aussi le plus violent, le plus sombre, le plus cruel et le plus anxiogène des "Arsène Lupin".
Autant le dire que j'attendais avec une certaine impatience l'occasion de voir le feuilleton télévisé librement adapté de ce même roman de Maurice Leblanc. Le scénariste a pris le parti-pris très judicieux de supprimer totalement le personnage d'Arsène Lupin, en effet ce dernier n'était pas du tout utile à l'intrigue ; la protagoniste Véronique d'Hergemont suffit largement à tenir sur ses épaules l'ensemble...
D'ailleurs ça a été un très bon choix de confier le rôle de cette dernière à la charmante et fraîche Claude Jade, même si comme pour le reste des acteurs son jeu est loin d'être pleinement maîtrisé en partie à cause de dialogues trop littéraires, parfois même emphatiques. Comme autre défaut, on peut citer aussi que sur les près de cinq heures que fait la mini-série quelques séquences tirent en longueur ce qui fait qu'on décroche un peu quelques fois.
Par contre, le potentiel du cadre insulaire breton des décors est superbement utilisé et concourt fortement à dégager une atmosphère parfois assez angoissante. Et le caractère très cruel de l'oeuvre d'origine est respecté en plus, donnant quelques scènes vraiment marquantes dans ce sens.
Conclusion, bien qu'imparfait ce feuilleton mérite d'être vu ou revu, et même avec nos yeux d'aujourd'hui on comprend pour ses quelques belles qualités la forte nostalgie que ressentent ceux qui avaient vu "L'Île aux trente cercueils" lors de sa première diffusion télévisée.
Autant le dire que j'attendais avec une certaine impatience l'occasion de voir le feuilleton télévisé librement adapté de ce même roman de Maurice Leblanc. Le scénariste a pris le parti-pris très judicieux de supprimer totalement le personnage d'Arsène Lupin, en effet ce dernier n'était pas du tout utile à l'intrigue ; la protagoniste Véronique d'Hergemont suffit largement à tenir sur ses épaules l'ensemble...
D'ailleurs ça a été un très bon choix de confier le rôle de cette dernière à la charmante et fraîche Claude Jade, même si comme pour le reste des acteurs son jeu est loin d'être pleinement maîtrisé en partie à cause de dialogues trop littéraires, parfois même emphatiques. Comme autre défaut, on peut citer aussi que sur les près de cinq heures que fait la mini-série quelques séquences tirent en longueur ce qui fait qu'on décroche un peu quelques fois.
Par contre, le potentiel du cadre insulaire breton des décors est superbement utilisé et concourt fortement à dégager une atmosphère parfois assez angoissante. Et le caractère très cruel de l'oeuvre d'origine est respecté en plus, donnant quelques scènes vraiment marquantes dans ce sens.
Conclusion, bien qu'imparfait ce feuilleton mérite d'être vu ou revu, et même avec nos yeux d'aujourd'hui on comprend pour ses quelques belles qualités la forte nostalgie que ressentent ceux qui avaient vu "L'Île aux trente cercueils" lors de sa première diffusion télévisée.
AMCHI
C'est tout à fait regrettable que les chaînes françaises ne produisent plus de telles séries, c'était l'époque de la Poupée sanglante et de ce magnifique Iles aux 30 cercueils (adapté d'un roman de Maurice Leblanc plus connu pour ses Arsène Lupin) plein de suspense à l'ambiance inquiétante et mystèrieuse. De plus la regrettée Claude Jade incarne l'héroïne de ce feuilleton.
C'est vieux, l'image est granuleuse, format 4/3, certains dialogues sont longs, emphatiques.
Et pourtant ça tient en haleine, l'histoire est captivante, les décors bretons sont parfaits ...
Génial, à voir et surtout à revoir ...
Et pourtant ça tient en haleine, l'histoire est captivante, les décors bretons sont parfaits ...
Génial, à voir et surtout à revoir ...
Personne ne semble avoir remarqué les invraisemblances de situation et dans le temps, ni les incohérences dans le déroulement. Manque total de crédibilité.
J'ai regardé c'est une excellente série télévisée, tout est parfait, le jeu des acteurs est parfait, l'adaptation est magnifique, en résumé un chef-d'œuvre
Caine78
Pour apprécier « L'Ile aux trente cercueils », il est indispensable de faire l'impasse sur l'aspect très vieillot de l'entreprise, à base de mise en scène pantouflarde et d'acteurs globalement peu convaincants. Si c'est le cas, il n'est pas interdit de prendre un certain plaisir à cette aventure étrange et réservant quelques surprises, le roman d'origine de Gaston Leroux étant suffisamment épais et habile pour que Marcel Cravenne en tire quelque chose d'un minimum potable. Les décors sont eux honnêtement exploités, permettant au cadre de dégager une ambiance parfois relativement oppressante, la dimension horrifique des situations s'avérant plutôt bien exploitées. De plus, Claude Jade a beau avoir des intonations très « personnelles », elle n'en reste pas moins charmante et crédible en héroïne souvent dépassé par les événements. Après, il serait mentir d'écrire que ces cinq heures sont captivantes de bout en bout, les problèmes de réalisation restant jusqu'au bout un souci, mais si vous voulez vous donner une idée de ce à quoi ressemblait la télévision de qualité en France dans les années 70, « L'Ile aux trente cercueils » peut être un bon compromis. Honnête.
soniadidierkmurgia
En 1979, "L'île aux trente cercueils", librement adaptée du roman de Maurice Leblanc où apparait pour la première fois dans un rôle secondaire le célèbre Arsène Lupin, est diffusée sur feu Antenne 2. La grande époque des feuilletons de l'ORTF est alors certes passée, mais la réalisation de Marcel Cravenne (le frère du sculpteur Maurice) qui a très bien connu cette période pour y avoir beaucoup œuvré ("Le théâtre de la jeunesse", "Les enquêtes du commissaire Maigret" avec Jean Richard et bien d'autres adaptations littéraires) ne déroge en rien aux règles de l'art. C'est Claude Jade alors vedette reconnue pour avoir été l'égérie de Truffaut et avoir travaillé pour Alfred Hitchcock dans "L'Etau" (1968) qui endosse le rôle de Véronique d'Hergemont, jeune fille d'un professeur austère (Georges Marchal)
spoiler:
qu'elle va défier pour son plus grand malheur en tombant amoureuse puis en épousant le comte Alexis Vorski (Jean-Paul Zehnacker). Les malheurs s'abattent dès lors sur elle, se pensant responsable de la mort de son père et de son fils. C'est alors qu'elle se trouve infirmière sur le front en 1917, qu'elle apprend la mort du comte Vorski. Intriguée par les images d'un film tourné en Bretagne qui la ramènent à son passé douloureux, elle atterrit dans l'île de Sarek
où bien des surprises l'attendent, liées au sort de sa famille et aux légendes bretonnes qui sont encore bien présentes dans l'esprit des autochtones. Sur plus de quatre heures et six épisodes, l'actrice porte hardiment sur ses épaules le fil rouge de l'intrigue très mystérieuse, admirablement adaptée par Robert Scipion, ancien journaliste et verbicruciste du "Canard Enchaîné" . La deuxième partie prend en particulier une tonalité "new age" très déroutante et plaisante avec un Jean-Paul Zehnacker particulièrement habité aux allures de gourou complètement illuminé et démoniaque. Les dialogues très littéraires seront sans doute vus par certains comme un frein à l'action donnant une diction relativement monocorde aux acteurs mais c'est aussi ce qui contribue à nous projeter dans une époque qui n'est pas la nôtre. Une très bonne surprise qui peut donner envie de lire ou relire Maurice Leblanc.
où bien des surprises l'attendent, liées au sort de sa famille et aux légendes bretonnes qui sont encore bien présentes dans l'esprit des autochtones. Sur plus de quatre heures et six épisodes, l'actrice porte hardiment sur ses épaules le fil rouge de l'intrigue très mystérieuse, admirablement adaptée par Robert Scipion, ancien journaliste et verbicruciste du "Canard Enchaîné" . La deuxième partie prend en particulier une tonalité "new age" très déroutante et plaisante avec un Jean-Paul Zehnacker particulièrement habité aux allures de gourou complètement illuminé et démoniaque. Les dialogues très littéraires seront sans doute vus par certains comme un frein à l'action donnant une diction relativement monocorde aux acteurs mais c'est aussi ce qui contribue à nous projeter dans une époque qui n'est pas la nôtre. Une très bonne surprise qui peut donner envie de lire ou relire Maurice Leblanc.
J'avais lu des critiques négatives à propos du nouveau feuilleton "l'île aux 30 cercueils" et après le visionnage de 3 épisodes, je confirme que ce n'est pas bon ! Une île remplie de tarés moyennageux, scénario invraisemblable, acteurs peu convaincants etc. Bref ne perdez pas votre temps à le regarder ! Rendez nous d'anciennes séries, arrêtées sans vrai raison, remplacées par de sinistres navets.
Un très bon feuilleton populaire des seventies dans lequel Claude Jade essaye de rompre avec un passè qu'elle tente d'oublier! Le remord, le souvenir...tout l'empêche de refaire sa vie [...] il y a un charme ètrange et fascinant à suivre cette intrigue tènèbreuse sur les terres bretonnes entre pièges et secrets bien gardès, cadavre à qui il manque un bras, messages à rèsoudre et prophèties! Ici le château semble tout droit sorti d'une lègende celtique et participe à l'ambiance de la sèrie! C'est plaisant à suivre et bien menè! Alors pourquoi tous ces meurtres ? Pourquoi tous ces mystères ? Et pourquoi cette inscription avec des initiales et des chiffres ? En tout cas la mort guette et les signes du destin se multiplient à travers les falaises et les galeries souterraines! Difficile de s'y ennuyer car il se passe toujours quelques chose dans cette « Île aux trente cercueils » . Claude Jade est parfaite dans le rôle de Vèronique d'Hergemont et fait parler d'elle sous les lampions de la tèlèvision avec un charme bien à elle...
J’ai revu avec plaisir cette mini série tirée de l’œuvre de Maurice Leblanc et qui m’avait enthousiasmé à l’époque (1979). Bien sûr, l’image a beaucoup vieilli (4/3), mais l’histoire tient en haleine. Seul le jeu des acteurs laisse un peu à désirer : Claude Jade, très fraîche au demeurant, récite son texte comme une pièce classique, et Jean Paul Zehnacker surjoue, limite grotesque, en permanence. Mais comme l’histoire est réussie on passe, parfois difficilement, sur ces défauts. La version plus récente est par contre mauvaise et est à éviter.
J'avais vu cette série alors très jeune, à sa diffusion (1979! Pas de commentaires sur mon âge bandes de salopiaux), et j'en ai gardé longtemps un souvenir marquant, notamment pour une scène où l'un des protagonistes se retrouve coincé au bord d'une falaise avec un système de levier derrière lui le poussant progressivement vers le vide...
Je l'ai finalement revue à sa sortie dvd tout excité du souvenir qu'elle m'avait laissé... pour finalement découvrir un affreux téléfilm tout pourri, monstrueusement long, aux images aussi belles que le fond de la cuvette de mes toilettes (il y a vue sur la mer aussi. Magnifique!), avec certains "acteurs" qui auraient mieux fait de changer de métier avant même d'avoir commencé.
Je précise que je me fie à une redécouverte datant de plus de 3 ans, donc moins précise que si je venais de la revoir, mais je pense retranscrire relativement fidèlement mes impressions d'alors...
La mise en scène est éprouvante à force d'être totalement inexistante, avec des longueurs inutiles qui n'en finissent plus, au point de se demander s'il n'y avait pas un mort derrière la caméra.
Le scénario, relativement intéressant reste truffé de scènes de remplissage qui noient rapidement le bon dans des eaux au goût contestable.
Enfin, à part l'actrice principale, excellente, l'interprétation passe du pas mal au grotesque.
La Palme du ridicule revenant à... (roulements de tambours) ... Jean-Paul Zehnacker, Grand Gagnant toutes Catégories, dans le rôle du méchant super méchant et infâââââââme comte Vorski vachement pervers qui gesticule et roule des yeux comme un affreux dément affreusement machiavélique et tout pas bÔ qu'il est... Etre mauvais à ce point, en ayant de tout évidence la sensation de livrer une interprétation hors-norme, tant l'"acteur" se regarde jouer, devient presqu'irréel. Le résultat est certes "hors-norme", mais certainement pas de la façon espérée. Jean-Paul Zehnacker doit se croire à la Caumaiiiiidie FrANssaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiZZZZZeeuh, tant il cabotine à outrance comme si on devait le voir et l'entendre de l'autre bout de la Terre... Il est tout simplement ridicule, et fout magistralement tout par terre, la majorité de l'intrigue reposant sur lui!
Bref, la surprise fut d'autant plus mauvaise pour moi, que j'en avais gardé un souvenir d'enfance ému, que je n'aurais jamais dû contrarier... L'ensemble gagnerait certainement en qualité avec un montage nettement plus serré, afin de compenser l'incompétence ahurissante du réalisateur, et couper tout ce qui sert à remplir 6 épisodes complets plutôt qu'à servir l'intrigue.
Etonnamment les notes sont bonnes sur pas mal de sites dont celui-ci... Pourquoi pas, on a vu pire, mais bon, je me demande quand même si on a vu la même chose...
Je l'ai finalement revue à sa sortie dvd tout excité du souvenir qu'elle m'avait laissé... pour finalement découvrir un affreux téléfilm tout pourri, monstrueusement long, aux images aussi belles que le fond de la cuvette de mes toilettes (il y a vue sur la mer aussi. Magnifique!), avec certains "acteurs" qui auraient mieux fait de changer de métier avant même d'avoir commencé.
Je précise que je me fie à une redécouverte datant de plus de 3 ans, donc moins précise que si je venais de la revoir, mais je pense retranscrire relativement fidèlement mes impressions d'alors...
La mise en scène est éprouvante à force d'être totalement inexistante, avec des longueurs inutiles qui n'en finissent plus, au point de se demander s'il n'y avait pas un mort derrière la caméra.
Le scénario, relativement intéressant reste truffé de scènes de remplissage qui noient rapidement le bon dans des eaux au goût contestable.
Enfin, à part l'actrice principale, excellente, l'interprétation passe du pas mal au grotesque.
La Palme du ridicule revenant à... (roulements de tambours) ... Jean-Paul Zehnacker, Grand Gagnant toutes Catégories, dans le rôle du méchant super méchant et infâââââââme comte Vorski vachement pervers qui gesticule et roule des yeux comme un affreux dément affreusement machiavélique et tout pas bÔ qu'il est... Etre mauvais à ce point, en ayant de tout évidence la sensation de livrer une interprétation hors-norme, tant l'"acteur" se regarde jouer, devient presqu'irréel. Le résultat est certes "hors-norme", mais certainement pas de la façon espérée. Jean-Paul Zehnacker doit se croire à la Caumaiiiiidie FrANssaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiZZZZZeeuh, tant il cabotine à outrance comme si on devait le voir et l'entendre de l'autre bout de la Terre... Il est tout simplement ridicule, et fout magistralement tout par terre, la majorité de l'intrigue reposant sur lui!
Bref, la surprise fut d'autant plus mauvaise pour moi, que j'en avais gardé un souvenir d'enfance ému, que je n'aurais jamais dû contrarier... L'ensemble gagnerait certainement en qualité avec un montage nettement plus serré, afin de compenser l'incompétence ahurissante du réalisateur, et couper tout ce qui sert à remplir 6 épisodes complets plutôt qu'à servir l'intrigue.
Etonnamment les notes sont bonnes sur pas mal de sites dont celui-ci... Pourquoi pas, on a vu pire, mais bon, je me demande quand même si on a vu la même chose...
Complétement invraisemblable , scénario tellement peu crédible que nous avons fini par en rire. Acteurs mauvais . De pire en pire à mesure du déroulement de l'histoire .
Complètement invraisemblable, trop d'incohérences. Un curé qui semé le trouble pourtant dans un lieu très catholique et superstitieux.
Le livre de Maurice Leblanc fait partie de ses meilleurs « Lupin »... Sombre, angoissant, intelligent et plein de suspense...
Cette adaptation où le gentleman cambrioleur n'apparaît pas du tout (finalement sa présence n'était pas utile) est bien faite... Le casting et les jeux d'acteur sont parfaits et retranscrivent bien les personnages du livre d'origine... Claude Jade est magnifique et Jean-Paul Zehnacker , ô combien démoniaque (quel acteur !).
(C'est regrettable que l’œuvre de Maurice Leblanc ne donne pas lieu à de nouvelles adaptations... car il y a vraiment une matière première formidable pour le cinéma).
Cette adaptation où le gentleman cambrioleur n'apparaît pas du tout (finalement sa présence n'était pas utile) est bien faite... Le casting et les jeux d'acteur sont parfaits et retranscrivent bien les personnages du livre d'origine... Claude Jade est magnifique et Jean-Paul Zehnacker , ô combien démoniaque (quel acteur !).
(C'est regrettable que l’œuvre de Maurice Leblanc ne donne pas lieu à de nouvelles adaptations... car il y a vraiment une matière première formidable pour le cinéma).
Voilà une série qui ne laisse pas indifférent. Le lieu , une ile Bretonne, balayée par la pluie , le vent, le froid. Les éléments sont essentiels dans l'ambiance de la série. Les acteurs excellents avec notamment une Claude Jade , faible mais décidée, timide mais curieuse et tenace. Elle veut connaitre le secret que cache l'ile, et pourquoi tous ses malheurs.
Même si le rythme est lent, et les dialogues un peu long , l'ambiance, la noirceur de l'histoire, la violence même , tout cela crée un climat captivant. Une excellente série française.
Même si le rythme est lent, et les dialogues un peu long , l'ambiance, la noirceur de l'histoire, la violence même , tout cela crée un climat captivant. Une excellente série française.