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Sandra S
20 abonnés
101 critiques
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Critique de la série
4,5
Publiée le 17 juin 2024
Une claque. Je salue le travail de reconstitution du camps. C'est la première fois , toutes oeuvres de fictions confondues que des images rendent fidèlement le camps a ce qu'il était à l'époque. Immense. Puant. Plein de boue.. Le biopic d'un des tatoueurs du camps. Série réalisée selon ses mémoires. Paraît il que certains détails seraient largement contestés par les historiens. Perso, j'ai trouvé cela très cohérent ayant lu moultes témoignages de rescapés. Assis sur son canapé, Lali , 90 ans , parle de ses années de guerre avec la réelle volonté d'une confession. Son esprit traumatisé lui fait voir les fantomes parfois..et la caméra nous amène 60 ans arrière...et observons derrière notre écran le quotidien du "tatoueur d'Auswitch". On s'y croirait tellement la reconstitution est bluffante de réalisme. Et c'est....... absolument horrible. "Tout" n'est pas montré. Certains actes sont suggérés. Mais c'est bien assez...car le reste n'épargne pas notre vision. Dur. Et tellement beau à la fois. Un hymne a l'amour . A la vie. Au fond des ténèbres les plus noires. A regarder sans modération. Pour le devoir de mémoire.
Serie correcte grâce à son sujet fort, mais pas toujours bien rythmé. La reconstitution du camp est convaincante, mais c'est très édulcoré quand aux conditions de vie réelle des détenus, certe l'on voit la misère, mais bien en deçà de ce qu'était là vie au quotidien dans le camp. On aperçoit quelques avantages dû à son poste au sein du camp, mais on n'a jamais cette impression de danger de mort qui guettait à chaque seconde à cette époque, et l'histoire d'amour qui y naît paraît presque trop simple. D'ailleurs les soldats allemands sont quasiment inexistants, on nous présente seulement Baretzki, difficile donc de s'immerger totalement et de se rendre compte de la menace. Harvey Keitel, très juste, interprétant Lali plus âgé hanté par ses démons et narant son histoire, est parfois plus intéressant que les images du passé. C'est regardable, mais pas aussi memorable que ce que cette histoire aurait du être.
The Tattooist of Auschwitz est d'une beauté absolue. Malgré son caractère froid et traumatique, cette série s'inscrit comme une véritable ode à l'amour. Magnifiées par une musique signée Hans Zimmer, ces images et cette histoire emmêlent les émotions et nous emmènent dans un cauchemar qui nous rappelle qu'il y a toujours un espoir. C'est un grand oui pour cette série qu'on a hâte de retrouver dans nos foyers français.
j ai lu le livre suivi de celui du voyage de Cilka et les sœurs d'auschwitz. j'ai été globalement déçu par le tatoueur. à sa lecture j ai eu la sensation que tout semblait simple pour Lale à Auschwitz. évidemment que non... mais parfois, pour avoir lu d'autres bio sur cette période j ai été gêné. Mais par contre cette adaptation est un pur régal. les acteurs, la photographie sont excellents. La reconstitution du camp époustouflante.....j espère, je prie pour que la série soit un succès pour que suivent ensuite les adaptations des 2 autres histoires...
Longueurs, personnages unidimensionnels, acteurs peu charismatiques, on s'ennuie ferme. J'ai supporté un seul épisode. D'autant que l'on nous sert un sujet maintes fois rabâché, en s'en tenant à des lieux communs. Vous n'apprendrez rien de nouveau sur la vie dans les camps de concentration.
Il faut voir cette histoire comme un documentaire, comme un récit d'un ancien prisonnier d'Auschwitz. L'ensemble est linéaire, sans véritable action ou suspense. C'est une piqure de rappel de ce qui se passait dans les camps pendant la deuxième guerre mondiale. Ce n'est pas du cinéma hollywoodien, ça reste réaliste et crédible. Un rescapé témoigne et c'est toujours intéressant, voir important de connaitre son récit. 6 épisodes suffisent amplement afin qu'une certaine lassitude ne s'installe pas. Il y a bien quelques détails qui ne collent pas pour le côté "série" (les actrices et acteurs ne sont pas sous nourris bien évidemment, les dents sont bien blanches et les habits impeccablement propres), mais ce n'est pas l'essentiel.