Avis Star Wars: The Clone Wars (2008) S4

Après une trilogie de saisons correctes, je trouve que la quatrième saison s’améliore enfin sur tous les aspects. En effet, les histoires forment un vrai tout et l’animation est très chouette ; dans l’ensemble la quatrième saison est bien.

C’est simple, je trouve que la mise en image est nettement supérieure à celle des précédentes saisons. Les textures sont beaucoup plus qualitatives même si il est facile de prévoir ce qui sera utile à l’histoire ou non. La photographie est plus soignée et certains plans sont vraiment stylisés. Sans compter que la musique se fait un peu plus remarquer mais reste très timide. Concrètement, la réalisation est sur une bonne lancée.

Quant aux histoires, je l’ai vraiment apprécié car elles forment un ensemble suffisamment bien construit. La narration est très simple et les morales sont vraiment niaises mais cela reste efficace. Par contre, certains épisodes prennent bien le temps de développer ses personnages, autant les nouveaux que les anciens. Dans son ensemble, je trouve que c’est nettement plus prenant et intéressant.

Je conseille cette quatrième saison, en espérant que les suivantes seront de cette même qualité si ce n’est mieux.

Cette saison est très décevante. Après la hype de la saison 3, c’est une déception de se retrouver avec une saison si classique qui suit aussi peu l’intrigue. Le début de saison était de qualité moindre bien que l’on retrouve le jeune Ackbar. L’épisode qui sauve la saison est clairement le retour de Dark Maul. Le traitement de Maul est génialissime. Enfin pour préparer Maul comme antagoniste principal, on clôture l’ark de Ventress dans une suite d’épisode plutôt satisfaisante. Cette saison suit assez mal le choix de faire des sœurs de la nuit les antagonistes de la série malgré des épisodes centrés dessus qui préparent plus à la saison 5 qu’autre chose. C’est clairement une saison de transition, la préparation de Maul et Savage comme successeurs à Dooku et Ventress, et la mère Talzine comme successeurs de Sidious.