The No-ffice. Un faux documentaire sur une équipe de tournage qui enchaîne les galères (dont un saboteur mystérieux), avec un patron un peu bébête qui tente vanne nulle sur vanne nulle, des apartés "coulisse" des personnages, et quelques gags qu'on a déjà vus à l'identique (la soirée de Michael Sco...pardon, du réalisateur, qui est pitoyable, tandis qu'une contre-soirée bat son plein avec d'autres employés). Bref c'est The Office version Wish, avec un casting qui surjoue à mort, des personnages vraiment vides (dès que le réalisateur part de la scène, les autres personnages n'ont plus rien d'intéressant à dire / faire, contrairement à The Office où tous les personnages tiennent l'affiche sans problème), des sous-intrigues qui durent des plombes pour rien (la véritable passion de la mamie, le cuisinier qui ne sait pas cuisiner, les scènes de "Bartabé" dans l'ensemble - au secours -...), et des gags très "pipi-caca" à destination d'un public dont on ignore à peu près tout. Sur sept épisodes de 35 minutes, on a eu le temps de trouver le temps très long, les vannes qui tombent à l'eau juste pas drôles (l'art de rater ses vannes "à la Michael Scott", ça ne se copie pas n'importe comment, et ici : on enchaîne les silences gênés devant notre écran), les acteurs en surchauffe épuisants, le final pas à la hauteur de ce qu'on attendait (pas grand-chose, pourtant, vu les six épisodes qui le précèdent) en terme de révélation du mystérieux saboteur, et le suspens pour embrayer avec une saison 2 nous fait déjà mal à la tête. On pourrait dire que la série porte bien son nom, mais cela serait une vanne trop facile (donc adéquate au niveau d'humour qu'elle nous inflige), et on ne va pas s'abaisser à ça, tout en espérant secrètement que Netflix, comme il sait si bien annuler ses séries, nous fasse un petit miracle assez rapidement. Fais ton office, Netflix, par pitié.