Du bonbon, que du bonbon, à tel point, qu'il m'arrive d'écouter un épisode, plusieurs fois, quelle écriture, les dialogues son savoureux. Ce que j'apprécie beaucoup dans cette série, c'est la façon dont on dépeint les changements sociaux et moraux qui ont eu lieu aux États-Unis dans les années soixantes, parfois c'est un vrai cours d'histoire, lors d'un épisode, on voit plusieurs personnages peinés par la mort tragique de Marylin Monroe ou bien par l'assassinat du Dr. King...
Le jeu des acteurs, notamment celui de Draper (Jon Hamm), est extrêmement crédible, il arrive quasiment à nous manipuler, c'est tout dire ! Je ne veux pas m'attarder au jeu des autres acteurs, mais on retient, avec bonheur Peggy(Elisabeth Moss), certainement le personnage qui a le plus évolué dans cette série, et quelle incroyable transformation ! Peter(Vincent Kartheiser), que l'on aime vraiment détester, la pulpeuse Joan(Christina Hendricks), et ses déhanchements étourdissants, un personnage qui a dû user de ses charmes et d'une poigne de fer pour se bâtir une place au soleil.
Et que dire de l'esthétique, de tous ces costumes, accessoires qu'il faut dénicher afin de bien représenter une époque précise, un travail remarquable !
Dans toute la série, une chose m'a déplu souverainement, c'est la belle-mère canadienne-française (mère de Megan) avec son faux accent français, mais bon, les Américains y ont peut-être vu de l'exotisme ;-
Bref, on comprend pourquoi la série a récolté de si nombreuses récompenses ! Soit dit en passant, j'ai comme l'impression que M. Hamm pourrait un jour aspirer à jouer le rôle de James Bond, non ?