cette série, adaptée de romans, nous transporte dans une Chine ancestrale, où sévit une jeune apothicaire dégourdie, observatrice et perspicace, une sorte de Sherlock Holmes au féminin. A un détail que ses enquêtes, c'est par la force des choses qu'elle doit les résoudre, elle qui souhaitait à l'origine ne pas faire de vagues. On peut alors admirer l'entendu de son intellect, dans la cour intérieur, harem personnel de l'empereur, où les intrigues sont nombreuses
En plus d'être une excellente série policière d'époque, elle dépeint avec justesse la société de l'époque, notamment la condition des femmes de différents sociaux, des servantes illettrées sans grand avenir aux prostituées de luxe, dont la vie n'a rien de glamour, en passant par les concubines impériales, prisonnières de leur prison dorée, et soumises au bon plaisir du monarque.
mais l'autre point fort de la série est l'interaction entre Mao Mao, notre apothicaire, et Jinshi, l'intendant du palais, personnage énigmatique, qui prend plaisir à asticoter notre héroïne, qui ne ressent pour lui que du dégout. Cela est toujours propice à de savoureuses scènes humoristiques, les mimiques de Mao Mao sont extras.
Vivement la suite