Bloodhounds: La Danse des Poings
Du lourd. Du lourd comme une manette de jeu après une partie de rage quit. Bloodhounds est la claque de l'année, une série sud-coréenne qui débarque plus fort que Pikachu en pleine attaque Tonnerre. Et ouais, j'ai été plus accro que Mario à ses champignons hallucinogènes.
On commence par l'action, les chorégraphies, le genre de danse où tu préfères voir des directs et des uppercuts plutôt que des moonwalks. Les deux héros, Kim Geon-woo et Hong Woo-jin, c'est comme Batman et Robin, mais avec plus de tatanes et moins de latex moulant. Woo Do-hwan et Lee Sang-yi, c'est le duo qu'on veut voir dans le prochain crossover Avengers – imaginez les Avengers en mode fight club, ça enverrait plus de paillettes que la météorite dans Black Panther.
On a pas que des p'tits joueurs ici. Les deux tueurs de Choi Tae-ho, c'est comme s'ils étaient sortis tout droit d'un level de Dark Souls. À chaque épisode, on découvre des persos aussi charismatiques que Tony Stark mais sans le fric. L'ambiance, c'est du polar noir mariné dans le buddy movie des années 80, comme si Stranger Things avait un bébé avec John Wick. Ça pulse, ça bastonne, mais ça a aussi plus d'émotions que Groot dans Guardians of the Galaxy.
Le travail sur la photo et la réalisation, c'est comme si Tarantino avait décidé de réaliser un épisode de Game of Thrones. L'ambiance est à la fois sombre comme la Batcave et fun comme une partie de Mario Kart avec les potes. Les Coréens savent manier l'humour et l'émotion sans que ça sente le cliché hollywoodien. Et oubliez le Marvel qui balance des vannes à la pelle en plein combat – ici, c'est plus sérieux que la réputation de Jon Snow.
Les derniers épisodes envoient du lourd niveau combat et violence. Le septième épisode, c'est un peu comme une pause pipi pendant un marathon, mais le final, c'est comme si les Avengers avaient décidé de se taper une teuf avec les X-Men. Ça finit en beauté, avec un twist qui ferait rougir M. Night Shyamalan. Bloodhounds, c'est la surprise de l'année, un uppercut dans la gueule du spectateur, mais surtout dans le cœur. Une mini-série comme une potion magique, un cadeau venu tout droit de la Corée. Ça devrait être prescrit par les médecins pour remédier à la morosité.
En résumé, Bloodhounds c'est la pépite qu'on attendait pas, le genre de série qui te fout une gifle et qui te dit "Réveille-toi, il y a encore de l'espoir pour les séries badass". Alors accrochez-vous, mettez vos ceintures comme dans Fast & Furious, et préparez-vous à être secoués comme un cocktail molotov dans une soirée punk. C'est du lourd, du très très lourd, et si t'aimes pas, c'est que t'as pas de cœur.
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