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lhomme-grenouille
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3 170 critiques
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0,5
Publiée le 10 mars 2016
« Oz », « Dexter », « X-Files », « House »… La liste de ces bonnes séries qui ont vendu leur âme à vouloir trop durer était déjà bien longue. Et pourtant. Maintenant il faudra donc y rajouter le nom de « Californication ». Alors oui – c’est vrai – il n’a pas fallu attendre cette « Saison 7 » pour se rendre compte que les aventures alcoolisées d’Hank Moody commençaient déjà à s’être fortement diluées au soda comme le plus triste des Whisky-Coca : la « Saison 5 » avait déjà donné le ton. Mais bon. Entre la saison 5 et la saison 6, à défaut d’avoir eu de la pure épopée moodyenne, au moins restait-il un petit charme graveleux à voir ces gamins rock n’roll tourner en rond dans leur quotidien. Là, plus rien. La chute. Pourtant il y avait là-dedans une bonne idée. Une seule. Celle du premier épisode (spoiler: l’existence d’un fils caché de Hank, qui avait en plus le mérite d'être impossible à assumer. ). Un moment j’ai eu espoir. Et puis finalement, dès l’épisode 2, c’est la descente aux enfers. Cette dernière saison n’est juste qu’une accumulation de redites concernant la série, qui plus est très réductrices (Hank ne peut pas s’empêcher de déclencher sans le vouloir d’incontrôlables désirs de jambes en l’air à l’égard de toutes les bombasses qui passent et ça se retourne à chaque fois contre lui ! Ho ! Ho ! Quelle surprise !) associée à des situations clichées propres à toutes les séries sans inspiration (spoiler: …le pompon étant l’accident de voiture de Karen. Du pur « random event » pour gagner du temps pendant tout un épisode avec du simple trémolo dégoulinant. Personnellement, je trouve que cet épisode est une honte ). Franchement, c’est fait sans réel envie ni inspiration. On sent l’envie d’en finir au plus vite. Ça se sent même chez certains acteurs comme par exemple Natasha McElone qui n’arrive même plus à jouer sérieusement (venant d’elle, c’est un signe). Il faut dire que ce n’est pas vraiment bien écrit, que ce soient les intrigues qui conduisent à certaines scènes ridicules (spoiler: j’ai déjà parlé de l’immonde épisode de l’accident de voiture, mais je pourrais parler aussi des nombreux flash-backs à base de moumoutes absurdes et de textes insignifiants ), jusqu’aux lignes de texte du pauvre Hank qui se retrouvent réduites qu’à de simples gimmicks plus que répétitifs et saoulant. Et voilà comment, par un kyste absurde d’une saison et un épisode de conclusion grotesque car sans imagination AUCUNE, une série qui a su être – l’espace de quatre saisons – un monument à sa façon, s’écroule lamentablement dans la mièvrerie et la pauvreté de toutes les séries bas de gamme. C’est triste. C’est scandaleux. C’est un crime. Tom Kapinos, je ne te dis pas merci…
Les aventures sexuelles d'Hank Moody se terminent dans une ultime saison bien décevante à tous les niveaux. En même temps cela fait maintenant quatre saisons que la série peine à se renouveler, se contentant de nous servir les même histoires saison après saison. L'intensité dramatique a elle aussi complètement disparu même lors de vagues efforts pour tenter de faire décoller le truc, mais cela retombe aussitôt. Le choix aussi de supprimer le personnage de Becca n'a pas été de meilleure augure, brisant tout un pan affectif qu'avait la série, et le fait qu'elle réapparaisse dans les derniers episodes fait l'effet d'un pétard mouillé et n'apporte finalement rien au dénouement dramatique qui n'arrivera jamais. Ce sont les personnages auxquels on s'est attachés qui sauvent quelque peu les meubles, mais nul doute que cette série se sera enlisé au fil des saisons dans une fainéantise scénaristique souvent présente chez Showtime.
Série annulée souhaitant boucler la boucle, Californication profite de la 7ème saison pour remplacer un personnage devenu inexistant par un autre similaire mais agaçant au possible. Saison inutile s'il en est, ponctuée de quelques gags pipi caca... Beaucoup moins séducteur et sexuel, Californication se termine avec tristesse, ce qui est dommage.
Dernier tour de piste pour Hank Moody, l'écrivain le plus charmeur et le plus provocateur de tout Hollywood. Cette dernière saison est d'ailleurs bienvenue car il faut dire que la série tournait un peu en rond depuis trop longtemps. Ces douze épisodes sont donc l'occasion pour nous de présenter nos adieux au personnage, toujours aussi apte à charmer les femmes et à s'attirer les ennuis tout en ne cessant jamais d'aimer Karen, la femme de sa vie. Mais l'histoire d'amour entre les deux est aussi belle qu'impossible puisqu'elle est condamnée à virer au désastre tôt ou tard. Hank est aussi auto-destructeur que charmeur, incapable de dire non aux femmes qui le trouvent séduisant. La morale, un peu triste finalement, de cette série est que même l'amour ne peut changer une personne mais que ça vaut le coup d'essayer, d'échouer et de réessayer. Même si la série ne fera jamais mieux que ses trois premières saisons et qu'elle n'a jamais osé aller complètement dans le dramatique (malgré un faux espoir dans cette saison), il n'empêche que son ton provocateur et le nombre de scènes improbables qu'elle enchaîne est rafraîchissante et souvent drôle et que d'un côté, Hank Moody va sûrement nous manquer. Cette dernière saison est donc à l'image de la série, truffée de solides seconds rôles (Michael Imperioli, Heather Graham), drôle (en partie grâce au personnage de Charlie, incarné à la perfection par Evan Handler) et teintée de mélancolie. Une chose est sûre, c'est que David Duchovny a trouvé en Hank Moody un rôle qui lui va comme un gant et que l'on n'est pas près d'oublier sa prestation.
Le premier épisode m'avais laissé de l'espoir, les deux suivants aussi mais malheureusement cet ultime acte retombe dans ces travers et pire encore ! Une saison anecdotique, une de plus, quel dommage ... L'humour n'a jamais été aussi graveleux, un naufrage à oublier. Tout le charme c'est évanoui, il ne reste que de la déception. La B.O est le seul sursaut d’orgueil, le reste fait Pschitt ...
Après deux précédentes saisons un peu laborieuses, on retrouve enfin l'esprit original des premiers épisodes. Tout y est : l'humour, les situations cocasses, les personnages délirants, etc. La boucle est maintenant bouclée. Cette dernière aventure de notre cher écrivain nous réserve encore de sacrés surprises, et de bons moments de rigolade. Cette septième et dernière saison est à la hauteur de nos espérances. David DUCHOVNY laisse un rôle qu'il a su jouer avec brio de 2007 à 2014. Un grand bravo !
Californication se termine en beauté avec cette dernière saison. Hank a fini son parcours, il a grandi, il a chuté à plusieurs reprises, mais il a toujours su remonté la pente. Une saison 7 qui nous offre des situations hilarantes dans le milieu de la production d'une série télévisée et une belle leçon de vie et d'amour. On retrouve avec plaisir Hank et toute la bande dans cette saison finale qui parvient à conserver tout le charme des saisons précédentes tout en apportant de la nouveauté.
Cette série est tout simplement un bijoux, et je fais partie de ceux qui voudrais qu'elle ne se finisse jamais.. De part ces répliques/dialogues/scènes carrément Culte et à mourir de rire je suis totalement devenue accros. Juste ce qu'il faut de scène burlesque, émouvante, folles ... Et en plus du gest staring comme on en vois peut. Je pourrais en venter les mérite des heures tant le personnage de Hank et la série me fascine ! Bref, à voir absolument si vous êtes fan de Rock'n Roll ..
On retrouve avec joie nos joyeux amis avec leur vie toujours aussi complexe et tournée sur le sexe, la drogue et le show business ! Classique quoi ... On est sur cette saison dans le domaine d'un tournage d'une série TV "Le Flic de Santa Monica". Très bonne saison par rapport aux dernières en date car on sort enfin du "je t'aime, moi non plus" avec Karen qui commençait perso à me saouler. Pareil pour sa fille neurasthénique et molle on la voit quasiment pas de la saison ! Donc très bien, on est enfin sur une page à peu près blanche et les péripéties de Hank et Charlie sont bien trouveés et mention spéciale à Levon, nouveau personnage dans la vie de Hank et dont le duo est juste excellent ! Très bonne fin de saison où on retrouve Hank dans un rôle plus sérieux et profond ... un vrai tombeur ...