Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
lhomme-grenouille
3 335 abonnés
3 170 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 16 septembre 2017
Aïe aîe aîe… Showtime… C’est marrant mais j’ai l’impression de vivre avec ce « Californication » ce que j’ai vécu avec « Dexter » (en moins pire quand même !). Exploration très intéressante dans un premier temps d’un personnage, d’un univers et d’une intrigue et puis, au bout de quelques saisons, puisqu’on a usé toutes les cartes, on reprend le tas et on rebat. Déjà la saison 5 avait un air de déjà vu, mais il a fallu que cette saison 6 galère de la pire des manières à reprendre le fil de ce qu’avait posé son prédécesseur. Non seulement il faut que ça commence comme le plus risible des dramas (à un moment j’ai même cru avoir sauté une saison en amorçant celle-ci), mais en plus il a fallu que certains aspects intéressants de la saison précédente se soient volatilisés (où est passé le copain écrivain de Becca ? L’acteur s’est-il barré en cours de route ?) Alors du coup, on reprend bon-an-mal-an, après un premier épisode absolument catastrophique. Mais bon, pour la suite, la petite routine revient et, à défaut d’être capable de captiver par une exploration plus pointilleuse de son personnage principal, au moins cette saison sait-elle resservir (au bout d'un certain moment) l’esprit sympatouille, gentiment trivial et trash, qui faisait que j’appréciais suivre les péripéties de cette bande de grands enfants qui n’ont pas su sortir de la culture sexe, drogue et rock n’roll... C’est marrant, mais j’ai finalement pris cette saison comme un gigantesque épisode de sitcom, sachant pertinemment que rien ne changerait pour ce bon vieux Hank et me satisfaisant de le voir à nouveau côtoyer mon quotidien, comme un vieux pote, m’amusant simplement parfois de ses traditionnelles emmerdes... Mais bon, même si je ne cache pas certains moments de plaisir (notamment liés aux turpitudes de Charlie et de Marcy, ou bien encore à la présence de Tim Minchin, plutôt rafraichissante), il y a quand même un petit effet d'usure qui n'a clairement pas rendu service à mon implication dans cette saison 6. Il faut dire que les boulets ne sont pas rares non plus : je pourrais par exemple prendre pour exemple ce personnage insipide (et passablement baffable) de Faith, ou bien encore l’aspect un peu artificiel des nouveaux tournants dans la vie de Becca... Bref, voilà une série qui a clairement passé son âge d'or et qui peine à préserver ce qui faisait son sel. Sans être irregardable - loin de là - on sent quand même que le temps est venu de penser à une fin... Dommage...
Une énième synthèse, un nouveau copier coller et une routine qui devient parfois un peu difficile à encaisser ... Une fois cette déception passé il est possible de trouver du charme et quelques moments réconfortants dans cette sixième saisons. Charlie et Stu sont les deux personnages qui amènent du piment à cette sauce bien connue. Les autres souffrent en comparaison, les nouveaux manquent de sel et d'originalité, dommage. Californication est toujours un plaisir mais son manque d'ambition lui est préjudiciable. J'espère que l'ultime acte sera à la hauteur, j'attend de voir ...
Cette sixième saison est probablement la moins bonne de toute. Elle opère un changement de direction trop brutal, et malheureusement, la sauce ne prend pas. L'humour est moins présent, et les nouveaux personnages sont beaucoup moins intéressants (malgré les efforts déployés par les producteurs pour dégoter des invités de marque comme Marilyn MANSON ou Maggie GRACE). Cette saison 6 devient rapidement ennuyante. Il ne se passe quasiment rien... Même les gags de notre RUNKLE national tombent à plat. Les fans de la série auront donc un avis mitigé, car il est toujours appréciable de voir ce bon vieux Hank évoluer dans un nouvel univers. Mais très franchement, cette saison n'apporte rien à l'intrigue générale.
Il faut l'avouer, "Californication" n'est plus la série qu'elle était, l'irrévérence bienvenue de la première saison a laissé place à une routine scénaristique qui consiste à faire un épisode sur deux complètement délirant et un autre épisode sur deux plutôt touchant. La recette marche plutôt bien, les scénaristes sachant faire ce qu'ils font avec talent, donnant lieu à de vrais moments émouvants. Mais on sent que l'ensemble tourne en rond (ça fait quand même six saisons que Hank et Karen ne cessent de se tourner autour !) et le plaisir s'estompe un peu. Un peu mais pas trop de manière à quand même nous faire passer de très bons moments en compagnie de David Duchovny et d'Evan Handler, les deux stars de la série, l'un toujours aussi parfait en homme qui prend de plus en plus conscience du temps et des amours qui passent, l'autre se retrouvant toujours dans des situations délirantes mais s'en sortant avec plus ou moins de dignité. Cette saison est quand même supérieure à la cinquième, mettant les talents de Hank à épreuve et en le confrontant à une nouvelle possibilité de trouver l'amour en la personne de Faith (magnifique Maggie Grace). Mais on espère que la septième saison sera la dernière.
On tourne forcément en rond, mais on aime bien découvrir de nouveaux personnages tous plus improbables les uns que les autres. L'ambiance Rock and Roll omniprésent fait toujours mouche, même si le côté irrévérencieux diminue de saison en saison (pour plaire à la ménagère un peu plus coquine que les autres?). Le format permet de défiler les saisons sans souffler, parce que 12x20 minutes, c'est parfait pour un petit moment.
Une saison 6 sans surprises qui assure le minimum, l'histoire est un peu déjà vu, Hank Moody est engagé par une rock star très caricatural incarné par Tim Minchin pour lui écrire une comédie musicale. L'aspect dramatique a été quelque peu délaissé en même temps que les personnages de Karen et Becca beaucoup moins présentes. Heureusement que Runkle se fout toujours dans des situations délirantes, dommage d'ailleurs que son incursion dans le milieu gay n'est pas duré plus d’épisodes. La fin aussi ressemble à celle d'autres saisons, on a l'impression que l'auteur tourne un peu en rond sur le fond, un léger manque d'inspiration pour cette saison.