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maxime ...
236 abonnés
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4,0
Publiée le 7 février 2016
Cette troisième saison conserve le charme propre de la série mais l’essoufflement se fait ressentir. Il faut attendre les ultimes minutes du dernier épisode pour enfin avoir un véritable basculement et avancé. L'humour qui fait la force de Californication est toujours de mise mais là encore cet atout ne peut suffire, j'attends plus. Les personnages reste quand à eux toujours aussi sympathique, presque trop ... Ils finissent par agacé. Un peu déçu, malgré cela je continue de dévoré les épisodes et de prendre un énorme plaisir à suivre les aventures barrés de Hank Moody et de son entourage. Tom Kapinos a trouvé le bon filon, bien entendu il ne creuse pas à coté. J’espère une prise de risque dans la saison à venir, la fin de celle-ci laisse présagé une avancé, impatient d'en savoir un peu plus. Pour finir sur une bonne note, le Soundtrack continue d’être au niveau et plus encore.
On pensait que Hank Moody avait, enfin, trouvé son équilibre mais une fois n'est pas coutumes, son passé et son addiction a repris le dessus et la saison 4 va lui sembler très longue pour redorer son image auprès de Karen. Il a fallu le dernier épisode et la révélation qui courait depuis le premier épisode de la série avec Mia pour voir son son avenir s'assombrir. Alors certes, les créateurs ont attendu le dernier épisode de la série pour garder Hank à Los Angeles et le mettre dans les situations dans lequel on est habitué à le voir. Et pourtant, cette saison fut la débandade de Charlie. Séparé de Marcy et de nouveau agent dans une société mené par une femme tout autant obsédé sexuellement. Une saison 3 plus calme mais qui offre ses petits moments délirants.
Ça y est ! Voilà ! Le tournant s'est opéré : "Californication" vient d'accomplir sa mue et me voilà touché par la grâce. A tous ceux qui disent ou qui pensent un peu hasardeusement que cette série est un simple exutoire semi-porno, je tiens à leur dire qu'ils ne se sont pas suffisamment donnés la peine de cerner l'essence véritable de cette série. Oui, "Californication" se vautre dans le sexe, dans les blagues salasses et dans les gravelleuseries de bas étages, mais c'est finalement pour mieux aller y chercher quelque chose de brut et d'incontestablement vivant. Que David Duchovny bénisse Kevin Chapinos de lui avoir écrit et offert un personnage comme Hank Moody, explorateur de l'extrême, explorateur de l'humain, pour qui toute convention et tout confort social est une potentielle tromperie qui le ferait passer à côté des choses essentielles de sa vie. Car si Hank est certes un culbuteur désinvolte, il est également un personnage d'une remarquable verve (à ce sujet, la troisième saison tient la dragée haute aux deux précédentes) mais il est aussi et surtout un homme rongé par un amour dévorant qu'il n’entend jamais édulcorer par la lassitude du conformisme. Et c'est sur ce point là que cette saison 3 fait clairement passer cette série au palier supérieur. A ce sujet, la saison 2 était mignonne mais radotait pas mal, se contentant simplement de surenchérir dans la démarche outrancière qu'elle avait initiée lors de la première saison (ce qui ne m'a pour autant déplu malgré tout, qu'on le sache...) Par contre, elle n'était pas en mesure de rendre la posture de Hank aussi viscérale, coincé entre son mode de vie libertaire presque militant et empathique d'un côté, et le souci de satisfaire ceux qu'il aime de l'autre. Or, je trouve que cette saison 3 a clairement su explorer une facette nouvelle du personnage, densifiant encore plus les relations qu'il entretient avec sa bien-aimée mais surtout sa tendre progéniture (...qui est, je trouve, avec Moody, un personnage savoureusement et remarquablement écrit). Le pire, c'est que cette saison 3 arrive à toucher sans perdre un seul instant son humour corrosif et sa remarquable densité de situations cocasses ô combien délectables. Non, décidément non, je n'ai rien d'autre de plus à dire sur cette série si ce n'est cela : "Californication" s'est désormais imposée dans mon cœur comme une série majeure, d'autant plus jouissive que son format d'une douzaine d'épisodes de 20 minutes en fait l'une des séries les plus nerveuses et du coup les plus jouissives qui soit. Long live to Hank Moody !!!