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lhomme-grenouille
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Critique de la saison 5
3,0
Publiée le 9 janvier 2013
Après avoir laissé notre héros à tous – Hank Moody – sur le fil du rasoir (oui, Hank est votre héros à vous aussi lecteur, sinon je vous bannie de cette critique !) la saison 5 de ce "Californication" était une sorte de croisée de chemin et j'étais curieux de savoir vers quelle direction ce cher Tom Kapinos allait nous amener. Eh bien j'avoue que la réponse de cette saison 5 m'a un peu décontenancée. Voilà qu'on semble nous renvoyer à la situation initiale de la saison 1 pour qu'on puisse encore faire un tour de manège. Alors, autant je ne crache pas sur le plaisir de retrouver toute ma petite troupe de personnages délurés, autant j'avoue que, pour le coup, l'impression de répétition a commencé à se faire vivement sentir lors de cette saison et que, déjà, je sens la lassitude taper à la porte. Au final, à la fin de cette saison, je reste dans l'expectative. Je commence à craindre le fait que "Californication" soit touché par le virus « Showtime » et que, à l'image de son confrère "Dexter" elle ne sombre dans l'insignifiance des séries qui ont trop voulu se diluer. Personnellement, je n'en suis pas encore là, mais je sais que pour "Dexter", la saison 5 était justement la saison du questionnement tandis que la 6 fut celle qui acheva la série. Espérons que Tom Kapinos sache apporter véritablement du neuf pour redynamiser cette série qui reste chère à mon cœur et que je n’aimerais pas voir dévoyée...
Dans le genre provocation, cette série est championne. Prenante et intéressante tout le long des épisodes, c’est une série qui réussit à toujours nous surprendre et on reste scotché à nos écrans. La mise en scène de Tom Kapinos est soignée, les scénarios sont toujours très travaillés et les acteurs comme le grand David Duchovny sont convaincants. Bref, c’est à découvrir. On aime ou on n’aime pas. http://xyrons-mesnotes.over-blog.com/
David Duchovny, connu pour sa prestation intéressante dans la Famille Jones, se montre particulièrement profond dans son rôle et ne peut que faire briller cette série qu'est Californication, alliant drogue, sex et pouvoir avec une ligne directrice parfaitement gérée. Suffisament drôle, cette série populaire gagne principalement à ne pas se plonger dans l'exagération et accapare les attentions avec facilité.
L'effet de surprise engendré par la première saison s'étant dissippé, il fallait avoir des idées suffisament bonnes pour insuffler un second souffle à Californication. Au regard des douze épisodes composant cette seconde saison, le moins que l'on puisse dire c'est que l'équipe de tournage n'a pas chômé. Dialogues crus, situations cocasses et acteurs charismatiques conférent à cette série une saveur unique qui fait d'elle l'un des meilleurs divertisement de ces dernières années. Une série incontournable.
Aïe, le raté. Clairement, avec cette série, Showtime visait le créneau de HBO. Une famille de mafieux, une famille de croquemorts, une famille de mormons... pourquoi pas une famille décomposée autour d'un écrivain las sans inspiration? Pourquoi pas en effet. Seulement le pari de HBO de rendre des séries passionnantes autour de rien en apparence, s'il est grandiose, est difficile à réussir. Californication n'accomplit pas le miracle. C'est répétitif, jamais vraiment intéressant. Malgré la crudité des scènes et des dialogues, on n'atteint jamais un haut niveau d'authenticité. Plutôt bien interprétée, avec certaines relations réussies (Duchovny avec sa fille), la série loupe le coche par manque d'audace et de richesse. Dommage.
Cette série à un potentiel addictif incroyable: on attend les rebondissements en trépignant, le format court (22min) fait que les épisodes s'enchainent à une vitesse folle. C'est bien écrit, jamais chiant, pas de long dialogues inutiles. Avec une bonne dose de sexe et de rock, un cocktail bien sympa!
Hank Moody est sûrement le personnage le plus charismatique qui puisse exister, et cette série l'est tout autant ! Dommage qu'il n'y ait que 12 épisodes par saison !
Dans la lignée des Henry Miller et autres Bukowski, Hank Moody est un écrivain américain qui se perd dans tous les excès pour tenter de démasquer sa vérité qui tangue, ballottée quelque part entre une molle subjectivité et un monde trop dur. Certes, au contraire de celles d'Henry Miller, les errances de Moody ne le mènent jamais à des fulgurances d'ordre métaphysique, mais tous les autres ingrédients de cette littérature américaine rebelle, sexe, alcool, dérives, se retrouvent dans les quatre premières saisons de la série avec, peut-être même en prime, un humour auquel plus aucune illusion sociale ou relationnelle ne résiste.
Trash, osé, original, la 1ère et la 2ème saison m'avaient vraiment bien plu et quel plaisir de retrouver David Duchovny. Malheureusement j'ai décroché aux saisons suivantes, la faute à des situations un peu trop barrées pour moi.
On tourne forcément en rond, mais on aime bien découvrir de nouveaux personnages tous plus improbables les uns que les autres. L'ambiance Rock and Roll omniprésent fait toujours mouche, même si le côté irrévérencieux diminue de saison en saison (pour plaire à la ménagère un peu plus coquine que les autres?). Le format permet de défiler les saisons sans souffler, parce que 12x20 minutes, c'est parfait pour un petit moment.
Une saison inutile, qui n'apporte absoluement rien à l'ensemble, et qui tente de nous tenir avec la gamine (de plus en plus insupportable) et le final qui amène juste la saison 6. Messieurs les scénariqtes, au boulot, qu'on vous paye pas à rien faire. Heureusement qu'il n'y a que 12 épisodes de 26 minutes...
Après "Dexter", Showtime nous balance sa nouvelle série résolument "sex, drug & rock'n'roll". Et contrairement à ce qu'on pouvait craindre, "Californication" va bien au-delà du simple statut de "série avec des scènes de cul dedans" auquel elle semblait promise puisque la série permet, d'une part, aux spectateurs de se balader dans les décors de rêves d'un Los Angeles hype à souhait (le soleil, les fêtes, les villas...) et, d'autre part, de découvrir une galerie de personnages tout simplement hallucinants. De l'ex-femme, perpétuelle quête du héros (Natasha McElhone, superbe) à la fille ado mal dans sa peau (Madeleine Martin, vraie découverte) en passant par l'agent adepte de la masturbation et sa femme au langage outrancier (Evan Handler et Pamela Adlon, hilarants), on ne peut qu'être séduit par la richesse des personnages et leur liberté de ton (les dialogues, outrageusement crus, sont irrésistibles). Mais la série repose en grande partie sur les épaules de David Duchovny qui réussit à balayer l'image du propret Fox Mulder de "X-Files" qui lui collait à la peau en campant le génial Hank Moody, écrivain en manque d'inspiration et dépravé notoire, que les scénaristes ont eu la bonne idée de ne pas dépeindre comme un simple obsédé mais plutôt comme un artiste porté par ses pulsions derrière lesquelles se cache un romantique invétéré. Un choix scénaristique qu'on retrouve également dans la mise en scène (les scènes hot ne versent jamais dans le voyeurisme) et qui permet à "Californication" de transcender pas mal de tabous sans choquer (la consommation décomplexée de drogues dures, le "détournement de mineure" involontaire...). Rajouté à cela une BO génialement rock, des 2nds rôles formidables (Madeline Zima en tentatrice, Callum Keith Rennie en producteur, Kathleen Turner en agent dépravée...) et un format monstrueusement efficace (12 épisodes de 22 minutes par saison), et vous obtenez une des séries les plus cools qu'il ait été donné de voir sur petit écran !
Alors que la série commence bien (la 1ere saison et le début de la 2e s'avèrent globalement truculents), assez vite (excepté la fin de la 2e) le soufflé retombe, les provocations perdent en saveur comme en crédibilité (par contre elles gagnent en débilité), ce qui donne au final une série décevante.