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maxime ...
236 abonnés
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Critique de la série
3,5
Publiée le 27 novembre 2016
Californication fonctionne sur son charme, les premiers chapitres sont séduisant et attrayant, la suite n'est que déception ... La première saison est une pépite, les trois suivantes continuent sur cette lancée, l'originalité n'étant pas la première qualité de cette création mais la sensation de réchauffé n'est pas déplaisante tant la bouffe qui est servit semble familière et attachante. Les personnages sombrent à partir du cinquième acte, ils ne deviennent que de simple caricatures et les histoires les concernant frise le ridicule ... Je n'oublie pas les bons moments que m'a fait passer cette série mais je reste malgré tout sur ma fin, qui plus est après la dernière salve d'épisodes qui se perd totalement dans la surenchère et le mauvais gout !
Si cette série religieusement délirante m’a attirée, c’est parce que mon récent rejet pour les comédies sentimentales m’a amené à m’intéresser à leurs anti-thèses : des comédies misogynes où l’homme claque des doigts pour faire tomber des gourdes canons, tout en étant amoureux de la femme de sa vie, et mère de son enfant. Il faut le dire, Californication plait pour ça. Les hommes envient Hank Moody car ils aimeraient coucher avec autant de femmes, et les femmes fantasment sur ce profil d’homme torturé au cœur tendre, dont le sex-appeal leur fait perdre la conscience d’elles-même. C’est toujours la grande mode d’ailleurs avec 50 nuances de Grey. La série s’adonne effectivement à réaliser les fantasmes masculins les plus poussés, et rien ne nous est épargné : femme fontaine entre deux hommes, coucherie avec la mère du copain de la fille, coucherie avec la fille du copain de la mère, coucherie avec la doyenne, la prof et l’élève la même semaine, soirées mélancoliques au strip club, sans parler de la grande quantité de drogue qu’est capable de prendre Moody – ce qui lui vaut de passer près de la mort de nombreuses fois pendant la série. En bref, un comportement totalement borderline, rythmé par un culte du fare niente, une BO 100% rock’n roll, et des virées dans L.A., au volant de la plus mythique des Porsche.
Ces nombreux rebondissements délirants, qui font la singularité et le succès de la série, ne servent en fait qu’à ralentir le moment où Hank deviendra un adulte responsable et respectueux de ceux qu’il aime, moment où il ne sera plus intéressant pour le spectateur. Car comme toute bonne série, le défi est de tenir sur la durée (sans mauvais jeu de mots). Et la construction de chacune des saisons trahie le projet des scénaristes, car elles commencent toutes par un épisode terriblement machiste où Hank profite de sa vie de playboy, entouré d’une dizaine de nanas qu’il peut potentiellement mettre dans son lit (ou ailleurs, de toute façon elles ne disent jamais non), pour finir par une vision mélancolique du personnage qui se languit d’un passé fantomatique et idéalisé. [...]
Si les premières saisons (du faits qu'elles soient en ruptures avec ce qu'on a l'habitude de voir à la télé) ont fait date, on finit peu à peu par s'ennuyer à suivre les péripéties sexuelles de l'ami Traillette. Ca tourne en rond et on se lasse bien vite du verbe provocateur de notre héros. Au final, le ton complètement décalé de cette série finit même par la desservir. Si Californication n'avait durée que 2 ou 3 saisons, je l'aurait plutôt bien notée (enfin mieux). Mais l'ensemble est fatiguant.
J'ai bien aimé cette série, même si elle reste imparfaite. Quid du copain de Karen, Ben ? Quelques failles dans le scénario, mais une série à part, originale, marginale, si irrévérencieuse et sulfureuse. Des scènes cultes, surtout engendrées par Charlie Runkle et sa femme. Exit la pudibonderie américaine ! Natascha McElhone dégage un charme magique du début à la fin à la fin grâce à son sourire dévastateur. Quant à David Duchovny, qui porte la série, il reste impérial. La fille Rebecca, une vraie mocheté (elle dépareille dans le décor), demeure insupportable. Les seconds rôles apportent beaucoup, sans oublier quelques jolies pépées qui ravissent nos yeux. Il est vrai que cette série tourne parfois en rond, toujours les mêmes situations ; on a du mal parfois à comprendre pourquoi Hank se détourne de Karen, pour explorer d'autres vagins, alors il boit pour oublier... Et comme il boit, il recommence ses bêtises. C'est donc sans fin, et il valait mieux que la série s'arrête à la 7e saison. Mais je le répète, cette série vaut le coup d’œil.
Duchovni sorti de x-files casse l image ... quoique il était un peu dépressif notre ami dans x-files. Cette série pas pour tout public est drôle, déjantée à souhait... un tantinet subversive mais bon assez originale pour se regarder cela sans s arrêter ... même si on a la légère impression de refaire la même histoire sur la dernière saison, un petit manque d imagination des scénaristes ? Pas grave ... ça se laisse regarder sans soucis
Californication se termine en beauté avec cette dernière saison. Hank a fini son parcours, il a grandi, il a chuté à plusieurs reprises, mais il a toujours su remonté la pente. Une saison 7 qui nous offre des situations hilarantes dans le milieu de la production d'une série télévisée et une belle leçon de vie et d'amour. On retrouve avec plaisir Hank et toute la bande dans cette saison finale qui parvient à conserver tout le charme des saisons précédentes tout en apportant de la nouveauté.
(...) S’il vous souhaitez un descriptif de Californication, il vous suffit juste de regarder le début du tout premier épisode qui se présente de la manière suivante : un rêve dans lequel notre héros arrive à l’église au volant de sa Porsche, jetant au passage son mégot dans le bénitier, et qui se retrouve face à une bonne sœur lui prodiguant une fellation afin d’oublier tous ses malheurs. En à peine 2 minutes, le ton est donné d’office : Californication est une série qui présente un personnage principal bouleversé (ce qui permettra quelques moments émotionnels) qui va vivre des aventures érotiques rocambolesques dans le cadre luxueux et exotique qu’est la côté Est des États-Unis. Dès les premières minutes du pilote, le décor et l’ambiance pleinement assumés de la série sont plantés pour ne jamais s’estomper, et ce jusqu’au clap final. Californication, dans son intégralité, est une savoureuse orgie, une découverte des plus décontractées du milieu du showbiz (cinéma, télévision, musique, littérature…), un divertissement sans prise de tête. Un enchaînement de situations toutes aussi farfelues les unes que les autres, qui mettent en avant des personnages hauts en couleurs (...) Californication, c’est également la descente aux enfers du personnage principal qui, au fur et à mesure des épisodes, va se remettre en question. Réfléchir sur ce qu’il en train de devenir, de ce qu’il a été par le passé, pour tenter d’être le meilleur père et mari possible. Des moments plus intimes qui permettent à Californication de proposer des protagonistes (du moins le principal) assez humains et donc suffisamment attachants (...) Au final, nous avons l’impression d’avoir une série qui tourne un chouïa en rond malgré le plaisir coupable qu’elle nous offre sur un plateau d’argent. Cela n’enlève en rien la jouissance d’avoir vu Fox Mulder se décoincer pour devenir l’exécrable Hank Moody pour sept ans de débilités assumées (...)
Californication présente des personnages haut en couleurs, imparfaits et névrosés qui, malgré tout, ne recherche que le bonheur. Ils sont ce que nous serions tous si nous osions un peu plus, sans nous préoccuper des « qu’en-dira-t-on » ou des codes de cette société lisse et castratrice dans laquelle nous vivons.
A l'heure actuelle, la meilleure saison pour Hank Moody sur ces quatre premières années. Le célèbre et dépravé écrivain voit son premier manque de discernement avec Mia lui revenir en pleine face et va devoir payer toutes ses mauvaises habitudes face à la justice. Le divorce avec Karen semble prendre définitivement une voie en sens unique avec ce nouveau dérapage. Fidèle à lui-même, il semble prendre conscience de sa perte sans vraiment changer la donne. Cette saison donne aussi la part belle à Charlie qui devient l'élément humoristique de la série. Toujours entraîné dans des situations de plus en plus cocasses, il apporte un plus à la série.
Cette nouvelle année suivant les aventures de Hank Moody diffère dans l'attitude de l'écrivain par rapport aux saisons précédentes. On retrouve un Hank légèrement plus assagi et deux plus tard à New York après ces derniers déboires du côté de la côte Ouest. Cette saison 5 confirme le bouleversement qui s’opère depuis 2 ans dans la série avec le personnage de Charlie qui devient officiellement l'élément comique de "Californication" et le Caliméro de l'histoire. L'arrivée de Tyler et Samurai apporte de nouvelles intrigues qui mettront à mal notre héros. Plus calme, il arrive toujours à s'attirer les mêmes problèmes qui deviennent trop récurrentes dans la série. S’essoufflant un peu, le final est fidèle à lui-même en concluant les nombreuses intrigues en un temps record et finissant sur un cliffangher pour nous faire revenir l'année prochaine. Restant 2 saisons autant aller au bout et puis on s'habitue à cet attachant Hank Moody !!
Hank Moody, le romancier le plus trash de la télévision américaine revient dans une saison 2 avec à ses côtés celle qu'il aime depuis toujours. Après une fin de première saison qui finit bien pour lui revoit ses démons le hantait. Après avoir présenté les personnages lors de la saison précédentes, on aurait pu avoir peur que le peu de perspectives fassent tourner la série en rond. Mais ces nouvelles frasques conjugués à l'arrivée de Lew Ashby, une rock star tout aussi perdus et obsédé que le héros, permet à "Californication" de confirmer son statut de petite série à suivre. David Duchovny est Hank Moody et c'est un rôle qui lui colle à la peau. Le couple Charlie et Marcy apporte aussi son lot de moment drôles et gênants surtout pour Charlie qui semble être prédisposé à être un peu la tête de turc de la série. A voir !!