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Un visiteur
Critique de la série
4,5
Publiée le 27 avril 2010
C'était une série que je ne regardais que pour m'occuper. C'est devenu une grande série. Au fil des saisons, je trouve que la réalisation, la narration et la mise en scène se sont améliorées. Les acteurs ont très bien évolués et la saison 6 est magistrale et, est sans doute, ma préférée. Elle m'a permis de remarquer une autre part du potentiel de Kaamelott, c'est une série drôle, fluide mais aussi dramatique. Alexandre Astier a su merveilleusement mélanger le tout et me ravir. D'ailleurs, coup de coeur sur cet acteur (entre autre, beaucoup de talent !) qui joue son rôle à la perfection, personne n'aurait pu mieux faire, il va faire de grandes choses :) Chapeau bas !
Une série à sketch format 7 minutes assez originale par son cadre qui est l'époque de Camelot, le roi Arthur et la fin de l'empire romain. En 6 saisons et 458 épisodes l'humour décalé des Astier porté surtout par Alexandre qui est le rôle central a eu un bon succès. L'histoire suit une progression avec les différents personnages tout en restant sur une forme de quotidien, l'humour est assez varié tirant sur la burlesque avec une part de sarcastique. L'originalité du contexte et le ton particulier qui est maintenu toute la série sont assez réussis. Comme la plupart des séries à sketch le souci est la répétition qui est plus ou moins imposée pour la cohérence et qui fait que les moins ressortent. Ici le manque d'historicité, malgré les efforts pour gommer ce défaut et de fait d'utilité qui font que le tout en devient plus ou moins nombriliste sans que cela soit une volonté mais du fait que l'on recherche à valoriser ce qui fonctionne sans qu'il n'y ait plus de profondeur qu'un humour qui en devient tapageur.
cette serie a debute comme un camera cafe medieval sauce langage de bistro, tres drole tres efficace .(avec des comediens issus du theatre) Pendant les 2 premiere saisons les episodes n avait pas de rapports chronologiques, dans la 3 et la 4 c etait toujours un format court mais les episodes racontait une seul histoire, la 5 et la 6 ont poussé le format autour de 50 minutes la suite se passera vraisemblablement au cinema! astier a ce don de pondre du dialogue savoureux et specifiques avec ca patte son style( un peu comme audiars ou tarantino ) il y a un univers tres fort immersif alexandre premier le roi des geeks
Kaamelott n'est pas qu'humour. Même si la série excelle dans le domaine du ridicule, de l'ironie et des dialogues franchouillards qui suscitent, si ce n'est le rire, l'admiration du travail de leur auteur (Alexandre Astier), Kaamelott sait aussi surprendre dans les moments les plus graves et les plus sombres. La saison 5, la plus osée et la plus "noire" des six, expose à nue les tourments du roi Arthur. Personnage connu de prime abord pour son humour cynique et ses répliques insicives, il est cette fois-ci dépossédé de tout et rongé par l'angoisse de ne pas avoir de descendance. C'est là le postulat scénaristique de cette saison 5. La dépression d'Arthur, la vengeance de l'énigmatique Lancelot et les multiples rebondissements de la quête du trône font de celle-ci la meilleure des six saisons ; car plus aboutie et plus riche que les autres. Autrement, Kaamelott reste, globalement, une quasi-perfection en terme de scénario, de jeu d'acteur, d'humour ou de drame et même de musique car il faut tout de même souligner le résultat du travail effectué pour la bande-son qui, d'ailleurs, est bien plus fournie dans cette même saison 5. D'ailleurs, le spectateur doit la musique à Alexandre Astier, seul, qui aura déjà prouvé, dans la série, tout son talent d'acteur et de scénariste. Quoi qu'il en soit, que ce soit pour ses inoubliables sketchs ou pour ses instants les plus graves, Kaamelott est un chef d’œuvre de réécriture. Parodie ou pastiche, cette série est une rareté dans le paysage de la télévision française.
Ah ! La saison cinq ! Une merveille. Non seulement certains acteurs viennent ajouter du piment à la série, j'entends par la Alain Chabat ou Christian Clavier, mais l'histoire connaît un changement radical ; il n'y a plus autant de dérision que dans les anciennes saisons, ce format permet aux épisodes de faire passer beaucoup plus d'émotions et de messages au spectateur ; nous voyageons donc entre des paysages splendides, avec des acteurs toujours en forme, des situations soit hilarantes, soit émouvantes, avec une musique parfaite. La saison cinq est un mélange d'humour et de spiritualité, de fantaisie et d'émotions.
La première saison est peut-être, pour moi, la "moins bonne", et encore ce terme est fort, mais juste parce que l'histoire doit se mettre en place, avec les acteurs, l'ambiance... Cependant, à partir du vingtième épisode, je suis déjà emporté dans cet univers, et que je rigole toutes les deux secondes.
Pour moi, cette saison est particulière car, tout en restant hilarante et toujours aussi enjouée, elle annonce déjà le caractère obscur de la saison suivante, elle annonce déjà une certaine décadence, sans pour autant recouvrir les situations loufoques et burlesques.
Malgré mes cinq étoiles, je trouve le premier épisode long et très ennuyeux. Il n'y a pas de tonus, de pêche, je trouve l'ensemble assez lent et sans grande conviction. Par contre, dès le deuxième épisode l'énergie revient, la série reprend du souffle, et les dialogues et situations aussi déjantés que surprenants sont de retour. Mais oui, je trouve le début raté. Mais peut importe, la suite est excellente.spoiler: même si ce qui advient aux amis d'Arthur à Rome à la fin reste pour moi.... comment dire... trop cruel et légèrement décalé A quand la saison sept ?
Je profite d'avoir noté le film aujourd'hui pour noter également la série, que j'ai trouvée super ! Même si j'aime le ton humoristique, et purement humoristique, des premières saisons, j'aime le ton plus dramatiques, tout en restant humoristiques, que prennent les suivantes. Les personnages sont complexes, et ne sont pas figés, ils changent, ils évoluent, au cours des saisons, et on change d'avis - en positif comme en négatif - sur eux aussi, on en a apprend davantage sur certains, sur leur passé par exemple, et ils sont développées au fur et à mesure par Alexandre Astier, ce qui les rend de plus en plus intéressants. Les relations entre les personnages évoluent également. J'aime aussi beaucoup les acteurs, les décors, et les costumes, et bien entendu les dialogues, de très grande qualité, sans oublier les nombreuses références à tel ou tel œuvre cinématographique, télévisée, littéraire ou autre que contiennent la série. Et un mot sur le film : il est tout à fait digne de la série, tout à fait à la hauteur.
J'adore cette série. Les IV premiers livres sont tordant, vraiment on a un plaisir inconsidéré à voir évoluer notre bon seigneur entouré de tous ses chevaliers tous plus naïf et simplet les uns que les autres. Ensuite, le livre V (qui est pour moi mon préféré), est tout simplement remarquable autant dans le scénario que dans la réalisation. ON rentre ici dans un univers beaucoup plus noir mais qui garde son humour, seulement la partie dramatique y est accentué. Tout comme le livre VI. Vraiment c'est une série extraordinaire, et finalement après avoir vue les 6 livres le court métrage à la suite je peux dire que les épisodes sont liés entre eux et que tout se suit. Un pur régale !
"Chef d'oeuvre" est plutôt faible pour qualifier cette série, et tout particulièrement cette saison. Nous avons ici absolument tout pour produire quelque chose de parfait. Et c'est ce que le génie d'Astier nous produit. Ce n'est pas simple de faire alterner le rire et les larmes spoiler: cf la rencontre avec Anton, coupée par des scènes avec Perceval . Astier nous le fait à merveille dans ce dernier chapitre. Il serait inutile ici de recensé tous les détails faisant de Kaamelott - Livre V un produit unique, c'est pourquoi cette "critique" (qui n'en est pas une) se clôt ici.
De très loin, la meilleur série française de tous les temps. Lors des deux premères saisons, s'enchainent des épisodes aux dialogues hilarants (Heat, Tel un chevalier, Le rassemblement du corbeau). Puis au fil du temps tout s'est articulé autour d'une trame narrative pour arriver à un final crépusculaire inatendu. Alexandre Astier est sans concurence possible le plus grand dialoguiste actuel, sachant écrire sur mesure pour tous ces acteurs (il écrit à merveille pour son père mais aussi bien pour Pierre Mondy, Guy Bedos ou Chabat). Il est est même le seul à avoir utilisé Christian Clavier sans qu'il soit insupportable. J'attends les films avec imaptience.