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ferdinand75
558 abonnés
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Critique de la série
1,0
Publiée le 14 janvier 2024
Une sorte d'auto fiction , où Judith Godrèche se regarde le nombril sans cesse . Il n'y pas de scénario, juste ce pseudo retour en France pour trouver un nouveau rôle qui relancerait sa carrière . Il faut noter que Madame n'est pas vraiment une icone du cinéma français, tout juste un ou deux films dans son adolescence ( on est loin de Anna Karina , Juliette Binoche ou Isabelle Huppert, icônes elles), avec d'ailleurs les 2 réalisateurs "cultes" qu'elle égratigne maintenant . Il faut donc savoir , elle leur doit tout , ou rien ? et un cauchemar pour emprise ? Elle surjoue sans cesse se prenant pour une star du cinéma US, très maquillée, souvent ridicule, minaudant, grimassant. Et le film est très vulgaire, beaucoup de gros mots à connotation sexuelle, d'ailleurs très "crades" , pas drôles du tout. Entonnant pour quelqu'un qui se plaint d'abus? est-ce pour monter qu'elle est quand même libérée ? la ficelle est grosse. Sa manière de filmer la jeune actrice qui la représente ado est d'ailleurs assez ambiguë, utilisant les moyens qu'elle dénonce . On est souvent mal à l'aise devant cette néo fiction, que l'on a du mal à poursuivre jusqu'au bout .
Après avoir été assez florissante dans les années 90, la carrière de Judith Godrèche fut plus discrète au début du XXIème siècle notamment avec un exil aux États-Unis qui ne fut pas obligatoirement très concluant. Avec la série Icon of French Cinema, l’actrice marque son grand retour devant et derrière la caméra (13 ans après son film Toutes les filles pleurent) et choisit de livrer une œuvre semi-autobiographique. En effet, elle interprète son propre rôle et semble faire un point sur sa carrière et sa vie. Sur le ton de la comédie, elle évoque sa chute de notoriétéspoiler: (on la confond sans arrêt avec Juliette Binoche) et ses difficultés professionnelles en Francespoiler: (son nom ne fait plus partie de ceux privilégiés par les producteurs et elle peut craindre de rencontrer des difficultés financières même si elle habite tout de même dans un grand appartement et a une femme de ménage personnelle) . Cependant, la comédie pas toujours pertinente (les séquences humoristiques sont parfois trop exagérées pour être crédibles et la récurrence de blagues autour de dick picks est loin d’être fine) laisse régulièrement la place à des passages plus sérieux et plus réussis sur ce qui semble être la raison d’être profonde de la série : le témoignage de l’actrice sur la relation malaisante qu’elle a entretenu avec Benoit Jacquot (même si les noms ont été changés). Dans une période post-#metoo où les langues se délient de plus en plus sur les abus perpétrés dans le milieu du cinéma, Godrèche nous montre sa vision d’une période qu’elle a vécu où l’art servait d’excuse pour fermer les yeux sur toute une série de comportements condamnables. Elle sait parfaitement que, par sa gravité, le sujet pourrait facilement rebuter le spectateur ne cherchant qu’un simple divertissement à la télévision et choisit donc d’insérer celui-ci au milieu de séquences plus légères jouant avec l’autodérision afin de faire passer son discours. Ainsi, elle signe une première saison pas forcément très mémorable dans l’ensemble mais qui reste agréable à suivre (on apprécie notamment de retrouver Liz Kingsman après la série Parlement) tout en permettant d’évoquer des sujets beaucoup plus sérieuxspoiler: (les relations de mineurs avec des adultes nettement plus âgés, la crainte de l’expulsion pour les sans-papiers…) .
Ce genre de série, biopic ou satire, commence à être vu et revu. Ici, Godrech dans le rôle de Binoche, est sympathique mais montre aussi la superficialité et futilité du monde du cinéma, totalement hors sol et dont les préoccupations sont à mille lieux de celles des gens ordinaires. C'est bien de le rappeler et montrer de l'intérieur.
En revenant en France avec ses enfants, Judith, désargentée compte sur un projet cinématographique qui doit la relancer. Seulement celui-ci a du plomb dans l'aile car un des financiers ne veut pas d'elle dans le casting. Elle doit donc se battre pour obtenir un rôle. Parallèlement, sa fille de seize ans, Zoé (sa vraie fille dans la vie) s'amourache de son professeur de danse de vingt ans plus âgé qu'elle et cela lui fait repenser à ses propres débuts comme comédienne alors qu'elle était adolescente. Quel est le thème, l'enjeu, le « message » ? Le but est-il de dépeindre la difficulté d'avoir un rôle pour une comédienne de cinquante ans qui est pourtant très séduisante ? De revenir sur son passé pour régler des comptes (avec Benoit Jacquot) ? De mettre en garde contre l'attitude de certains adultes qui n'hésitent pas à exploiter des adolescentes sans que personne ne réagisse ? Je ne partage pas le grand enthousiasme des commentaires qui mettent cinq étoiles et font leur première critique sur le site AlloCiné. Sans être ratée, cette série est bien loin d'être un chef d’œuvre. La critique essentielle vient du manque de nerf et du flou thématique. L'autodérision ne suffit pas. Le montage est critiquable avec des flash-back dès le premier épisode alors que rien ne le justifie à ce moment-là. Sans compter que la jeune actrice ne lui ressemble pas du tout. On peut se poser la question de l'intérêt de produire une série de trois heures quand un film d'une heure trente aurait bien suffi puisque rien ne donne vraiment envie d'enchainer des épisodes.
Mi figue mi raisin. J'ai tout regardé assez vite car ça se regarde facilement mais la série a dû mal à faire la part entre humour et cynisme. J'ai mis 3 car j'apprécie et m'intéresse à la carrière de Judith Godrèche mais celui qui se moque de sa carrière risque de passer à côté et de s'ennuyer. Quant à la fin très ère me too c'est justement un peu too much.
Cette mode de série en mode auto fiction psychanalyse ? Il faut avoir le génie d'un woody ou d'un ricky gervais ou revoir tout seinfeld. Ici, c'est le niveau d'un article people avec une godreche qui fait des mimiques dans toutes les scènes. Impossible de tout voir. Ca n'a aucun intérêt. Les dialogues sont particulièrement plats
Bonjour Pathétique dans l écriture et la réalisation Mauvais casting, une série a oublier, je comprend pourquoi l auteure fait autant de bruit avec son histoire pour avoir de la publicité pour sa série nullissime Trés decu
Judith Godrèche a écrit une série toute en émotion, tendresse, délicatesse, humour et dérision. Il lui a fallu beaucoup de courage pour évoquer son passé et ses débuts d'actrice dans ce milieu rempli de prédateurs. Les acteurs sont très bons, mention spéciale à Alma Struve (JG jeune). Certaines séquences sont vraiment hilarantes. Je vous conseil de ne pas vous arrêtez au 1er épisode car cela monte en puissance. J'ai pas pu résisté à binge-watcher les 6 épisodes de 30 minutes. Bravo Judith.
Humour et dérision sont les deux fers de lance de cette série plutôt décalée de Judith Godrèche. Être à la fois devant et derrière la caméra pour livrer avec drôlerie et pertinence les déboires d'une actrice française connue, Judith herself, qui retourne en France après plusieurs années passées à L.A., traduisez Los Angeles, est un pari plus que réussi. Tous les acteurs sont bons et Judith est tout simplement excellente en plus d'être irrésistible. Performances d'auteur et d'interprète qui révèlent des vérités non fictionnelles avec intelligence et émotions. A voir !
Les trois premiers épisodes ne sont pas trop mal, un peu mous mais se laissent voir, mais alors les trois suivants sont profondément ennuyeux, il ne se passe pas grand chose, le sujet principal semble oublié. Reste la toute fin qui est bien vue... pour ceux qui auront le courage d'aller au bout.
Judith Godrèche livre ici son drame personnel (l'un des nombreux scandale de mœurs du cinéma français planqué sous le tapis ), qu'on eut préféré sans cet enrobage de coulis de framboise hollywoodien autocentré, largement alourdi par une musique d'une incroyable médiocrité. La facture est proche de la télénovella et peine à embarquer sur la longueur, malgré une belle direction d'acteur et un propos courageux qui force néanmoins l'admiration.
Ce n'est pas franchement mauvais, ça a même un certain charme, mais c'est creux, futile et terriblement nombriliste, comme un mauvais Woody Allen. Malgré toute ma bonne volonté (j'ai plutôt de la sympathie pour Mme Godrèche) je n'ai pas pu aller au-delà du 2e épisode.
Série franchouillarde par excellence. le sexe graveleux est omniprésent. Il n'y a pas de réflexion ou d'intrigue qui tiennent la route. Alors passé votre chemin...
J’étais très intrigué par cette série parce que j'ai vu un reportage dernièrement sur Youtube où elle racontait en toute franchise qu'elle avait migrée aux États-Unis depuis quelque années et qu'elle est devait écrire et jouer une série distribuée par HBO, mais c'est tombé à l'eau, sur ce Arte lui a proposé une série qu'elle a elle-même écrit, et là patatras, elle nous raconte sa vie de long en large, une vie qui n’est ni intéressant ni même passionnante. Ce n'est pas trop mal joué, la photo est belle, mais c'est franchement inintéressant. Dommage que le retour de cette actrice qui a eu ses heures de gloire se passe de cette manière.