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Bertrand C.
10 abonnés
14 critiques
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0,5
Publiée le 2 septembre 2024
Il y a une certaine continuité dans cette série. La saison 1 n'était déjà pas terrible même si le sujet éveillait l'intérêt mais au-moins j'avais pu regarder les six épisodes en entier. Pour la saison 2 c'est bien pire et je ne peux aller au-delà du second épisode tant c'est mauvais. Scénario à plat, vannes pourries de chez pourri, situations grotesques et sans rapport avec une quelconque réalité. L'humour absurde exige de la rigueur dans le script et là c'est le laisser-aller complet. C'est de l'humour de niche, manichéen hélas, complaisant avec ceux des cités, l'islam c'est super, le voile c'est cool, les renois c'est super et fort désagréable pour les autres mêmes s'ils ont les idées progressistes. C'est franchement gênant parfois. On fait des procès d'intentions à certains rappeurs pour les paroles de leurs chansons et bien là ce n'est guère mieux. Zadi gâche pas mal de son capital sympathie dans cette suite inutile de En Place. Mention spéciale à Marina Fois qui après Les Furies, redoutable daube déjà sur Netflix, se compromet davantage encore dans cette série.
Autant la 1ere saison était assez cool, autant la 2nde est vraiment mais vraiment, vraiment minable. Les repliques, les situations, le jeu d'acteurs... Rien ne va. Il y avait pourtant matière à faire quelque chose de sympa. Dommage. C'est un loupé totale.
Je ne vais pas fournir plus d’efforts à rédiger cette critique que les scénaristes n'en ont fourni pour écrire la saison 2 de « En Place ». Pitch intéressant, mais produit malheureusement médiocre, comme c'est désormais devenu une tradition chez Netflix.
Horrible. Propagande. Oui, c’est la méchante extrême droite qui casse tout dans les manifs… En plus de cela, le film accorde aux français une démarche racialiste pour simplifier la compréhension, en normalisant le communautarisme. Et le voile a l’assemblé… depuis quand une loi qui l’autorise est elle passée ? Dans quel monde parallèle cette série a-t-elle été tourné ?
Très bonne série je recommande. Au delà de la série, il y a des idées politiques qui sont toujours invisibilisé ou qu'on ne discute jamais que ce soit à la TV ou dans le réel, notamment avec les logements vacants, ou encore un impôt sur les kébé. Pierre Emmanuel Barré, Eric judor notamment toujours au top avec eux on rigole bien.
J'avoue! la saison 2 laisse un sentiment qu'il manque un certain souffle narratif. Pourtant, la série continue d'explorer des thèmes audacieux avec une profondeur rare dans le paysage audiovisuel français. Elle s'efforce de dépasser les schémas simplistes, en abordant les colères et tensions sociales non seulement sous l'angle identitaire, mais aussi à travers les prismes du pouvoir, des classes sociales et du patrimoine historique. Ce qui fait la force de cette série, c'est sa capacité à proposer la possibilité d'une autre réalité: un Élysée dirigé par des figures noires, des discours politiques dépourvus de stratégies sophistiquées de persuasion, ou spoiler: encore une femme blanche portant des vêtements de toutes les cultures. Cette audace narrative pose une question essentielle : pourquoi rester prisonnier d'une seule réalité ? La série nous rappelle subtilement que l'imaginaire peut être un espace de liberté, où d'autres possibles peuvent être envisagés.
Une série de Jean Pascal Zadi à la hauteur de mes attentes, série toujours drôle et qui à prouvé quelle était capable de faire de bonne séquence et de scène ambitieuse mais réussi. Je recommande la série !
Cette saison 2 est moins percutante que la 1, certaines scènes sont too much (notamment celle avec l'ambassadrice ou encore lorsque William intervient pendant le débat télévisé) alors que d’autres sont redondantes car elles semblent déjà avoir été faites, surtout en ce qui concerne les clichés sur les banlieues. Toutefois, on rit encore pas mal devant les répliques bien senties de Judor et Zadi ou bien encore devant les coups bas de Poelvoorde ! On attend en revanche un script un peu plus solide pour l’inévitable saison 3 !
La saison deux a le même défaut que la saison 1: un début correct et incisif...et puis une écriture qui s'effondre, une mise en scène toujours plus soporifique. Quel mauvais choix de comédie de la part de Zadi de jouer les présidents de la République en gardant le look de la cité! Il aurait été bien plus drôle en s'appropriant le costume, la fonction et le lieu (l'Elysée). L'autre problème de la série, c'est l'interprétation de Zadi qui est est toujours dans la physionomie ahurie du candide égaré. C'est lassant. Sur le fond, son discours anti-raciste est tellement convenu et démagogique qu'il perd toute efficacité. Son "vivre ensemble" ne convaincra personne et surtout pas ceux qui lui sont hostiles. Le faiblesse scénaristique se mesure plus encore dans le dernier épisode, avec le personnage de premier ministre fourbe de Benoît Poelvoorde, si grossier qu'il en devient insignifiant. Auparavant, l'escapade spoiler: en Guadeloupe , pour évoquer le colonialisme, est particulièrement balourde. Quel manque de subtilité dans l'ensemble; tant de bien-pensance enfonçant des portes ouvertes. Voilà une série Netflix bien formatée, bien peu dérangeante à force de caricatures... On en est réduit à capter, pour sortir de notre torpeur, quelques bonne répliques d'Eric Judor principalement.
La saison 2 de En place, la série Netflix portée par Jean-Pascal Zadi, offre un cocktail d’humour politique et de satire sociale, mais elle peine à retrouver la fraîcheur et l’originalité de sa première saison. Le personnage principal, Stéphane Blé, un éducateur devenu président par accident, continue de naviguer entre ses ambitions idéalistes et les pièges de la politique. Si la série conserve son ton acéré, elle semble parfois se reposer sur ses acquis.
Les situations absurdes et les caricatures de la classe politique française sont toujours au cœur de l’intrigue, mais l’humour est parfois inégal. Certains gags tombent à plat, notamment quand la série alterne entre un humour potache et des dialogues plus incisifs, ce qui peut déstabiliser. Le rythme, quant à lui, manque de cohérence et l’ensemble paraît parfois plus prévisible. La force de la première saison, sa capacité à surprendre, se fait plus rare ici.
Cependant, le casting reste solide, avec des performances notables de Jean-Pascal Zadi, Eric Judor, Marina Foïs et Benoît Poelvoorde, qui apportent chacun leur touche unique à un ensemble qui n'hésite pas à aborder des sujets sensibles comme le racisme ou l’opportunisme politique.
Si En place saison 2 conserve son humour caustique et son regard critique sur la politique, elle ne parvient pas toujours à renouveler son propos, et je l'ai trouvé moins percutante que la première. Ce retour reste plaisant, mais il est difficile de dire qu’il atteigne les mêmes sommets.
Un vrai navet. Zadi est victime d' un complot c'est inconcevable de produire celà après Simplement noir... On dirait qu il n'y a pas de script et que tout monde vient faire son petit sketch. Tout le monde y va de sa problématique politique. Un petit mot pour ceux là un petit mot pour ceux ci... Un peu de ci puis un peu de ça. Afin que tout le monde se sente concerné mais quand on recule pour voir l oeuvre intégrale c'est fouillis,mal réalisé. De plus on ne note aucune subtilité: "Il faut penser au chlordecone" suivi de "oui bonne idée et aussi il faut retirer les troupes sur les anciennes colonies" :maladroit.. ma réalisé. Je dis stop. On se bat -certains pleurent parfois-aux Cérémonies de Césars pour plus de noirs au cinéma français et voilà ce qu'on sort. J'ai honte. Sortons de la cité, ouvrons les perspectives. On étouffe !