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Philippe leblanc
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Critique de la série
1,5
Publiée le 22 mars 2024
Le livre de DOA dont la série est adaptée, n'est pas un chef d'œuvre, mais fonctionne bien. Assez compliqué avec ses personnages sans lien évidents au départ de l'intrigue, mais, justement, un format série aurai pu exploiter ça avec le temps donné pour chaque perso. Mais le complexe français de la littérature cinématographique, au sens propre et figuré avec le couple Beaudelaire - Quenard qui fait surement rêver la team Arte, limite gênant, ce mal Français frappe encore et on s'emmerde, parce que cette histoire qui n'est pas un énième scénario sur des problèmes de coucherie de riches bourgeois parisiens, est pourtant racontée comme ça. Rendez nous le bureau des légendes (sauf le dernier épisode).
Ce n est pas le bureau des légendes. C est hélas le type de série française. Scénario confus dialogues souvent inaudibles nonobstant une barre de son de qualité. La seule scène compréhensible est celle de la femme de réconfort !
Lire le roman avant doit aider à se plonger dans cette série policière, mêlant espionnage et politique au plus haut niveau. Néanmoins, et ce malgré un démarrage pas si facile, les choses se mettent en place et se suivent pour arriver à un beau dénouement à l'épisode 4 et denier de cette mini-série. Les rôles titres interprétés notamment par R. Quenard et Gringe sont excellents. Et il y a aussi Arditi, Stocker, Pierrot et Duvauchelle qui complètent ce casting très très lourd je dirais. A voir donc.
Démarrage un peu dissuasif mais très bon suspense ensuite. Bonne facture française de cette fiction de contre-espionnage. Mise en ambiance un peu irréaliste, ce n'est pas un documentaire ni une analyse politique. Un regret : la bande son est mauvaise, la diction des acteurs passe très mal.
Difficile de faire plus mauvais et quand on ose comparer à d’autres séries qui abordent la même thématique (bureau des légendes, Homeland…) c’est encore pire… à fuir
Dommage, une bande son inaudible empêche de saisir l'intrigue et de comprendre, finalrment on finit par subir les images sans réellement s"y intéresser. Pour amateurs avertis peut-être ?
Citoyens Clandestins est une mini-série réalisée par Laetitia Masson et diffusée en 2024. Cette série d'espionnage est de bonne facture. Portée par un casting impressionnant (Raphaël Quenard, Nailia Harzoune; Gringe, Pierre Arditi etc.), le suspens mis en place est haletant et tient sur la longueur des quatre épisodes. Bien que certains retournements vont un peu vite et que certaines sous-intrigues soient un peu dispensable (spoiler: celle entre Amel et son mari, les rapports entre Rougeard et sa femme etc. ), l'ensemble trouve un rythme de croisière bien dosé qui ne lasse pas en cours de visionnage, notamment grâce à une réalisation soignée, et des dialogues souvent percutants, même si parfois un peu too much (spoiler: certains dialogues de Laurent Stocker notamment ). Une bonne série, bien construite avec un bon suspens. A voir.
Il y a trois personnages féminins dans cette série : une p*te qui ne parle pas, la femme d'un des personnage principal qui ne parle pas non plus et reste cloîtrée devant ses sculptures en gardant un œil jaloux sur les aller-venues de son mari et enfin la protagoniste principale qui est une véritable boule de flipper, baladée, ingénue et instrumentalisée par tous les personnages masculins. Va sans dire qu'elle est aussi et surtout un vague objet de désir pour chacun d'entre eux. Cette série ne passe pas le test de Bechdel et est profondément misogyne. Alors je veux bien qu'elle trouve sa source dans une œuvre pré-Metoo mais l'adapter aussi littéralement et la mettre en prime time sur une chaîne publique, ça me paraît d'un autre âge.
Certes, ce n’est pas facile d’adapter un grand livre. Là, c’est franchement raté. Une mise en scène qui manque cruellement d’efficacité - et de moyens - dans le spectaculaire. Et qui ne parvient pas non plus à insuffler le souffle des émotions humaines dans des effets de manche littéraire sans grande audace ni imagination. Dommage.