Sécurité intérieure détonne par rapport aux autres séries policières, car elle ose plus: la cellule n'hésite ni à calomnier ni à tuer pour raison d'état. La rivalité des deux services présentés est certes classique, mais les coups portés sont vraiment tordus, créant une ambiance délétère, un peu effrayante; on espère vraiment que toute ressemblance avec la réalité ne serait que coïncidence!
Les épisodes, à partir du troisième, sont étranges, inachevés; des moments de grande tension, passionnants, et aussi des longueurs (confession du ministre). Comme si le format ne convenait pas à l'auteur, mais qu'on l'ait empêché de dérouler une action sur plusieurs d'entre eux (à une exception, et même là, ça reste en plan). On espère savoir ce qu'est devenu le plutonium, comprendre les suite d'un assassinat, mais rien ne vient, on passe à autre chose. Et le "méchant", particulièrement pervers, gagne!
Peut-être une autre saison était-elle prévue pour achever la construction de cet OVNI...
Acteurs inégaux: Penquern, Freiss Malerba excellents, les autres passables ou peu crédibles.
Réalisation nerveuse, sophistiquée; Grandperret sait créer une ambiance, dommage qu'il n'ait pas eu carte blanche.
L'idée était bonne, l'audimat n'a pas du suivre...