Toshiro Mifune est bien Onimusha, et si la teneur du premier épisode nous rappelle nos meilleurs moments passés au vidéo club la suite ne laissera pas de place aux combats de sabres épiques. Le découpage à partir du quatrième chapitre laisse beaucoup de vides et nous malmène avec de brusques transitions. Les dialogues de remplissages font également leur apparition et tout semble soudainement precipité. Certes le côté fantastique avec des centaines de zombis à tranchés par épisode peut expliquer qu'une lassitude ait pu être evité par ce découpage impétueux, mais les personnages perdent aussi de leur mordant. On regrette de ne pas retrouver d'autres quêtes que la seule protection de la gamine, qui en l'occurrence précipite le groupe et par la même notre affecte qui dégringole crescendo. On regrette surtout les instants de sabres qui deviennent de plus en plus illisibles, avec des combats d'une facilité déconcertante. On regrette tout simplement le premier chapitre qui avait de quoi nous emmener loin, par delà les frontières de la réussite d'un Blue Eye Samouraï (2023) également signé Netflix.
Toshiro Mifune est bien Onimusha, et si la teneur du premier épisode nous rappelle nos meilleurs moments passés au vidéo club la suite ne laissera pas de place aux combats de sabres épiques. Le découpage à partir du quatrième chapitre laisse beaucoup de vides et nous malmène avec de brusques transitions. Les dialogues de remplissages font également leur apparition et tout semble soudainement precipité. Certes le côté fantastique avec des centaines de zombis à tranchés par épisode peut expliquer qu'une lassitude ait pu être evité par ce découpage impétueux, mais les personnages perdent aussi de leur mordant. On regrette de ne pas retrouver d'autres quêtes que la seule protection de la gamine, qui en l'occurrence précipite le groupe et par la même notre affecte qui dégringole crescendo. On regrette surtout les instants de sabres qui deviennent de plus en plus illisibles, avec des combats d'une facilité déconcertante. On regrette tout simplement le premier chapitre qui avait de quoi nous emmener loin, par delà les frontières de la réussite d'un Blue Eye Samouraï (2023) également signé Netflix.
J'ai apprécié cette série, assez efficace. Les scènes d'action sont fluides, les graphismes de bonne qualité. Et j'ajouterai qu'il n'est pas nécessaire de connaitre l'univers des jeux.
J'ai découvert « Onimusha » en scrollant sur Netflix et ai été agréablement surpris par son animation. Bien que familier des chefs-d'œuvre de l'animation japonaise plus classiques, j'ai apprécié l'intégration réussie de la CGI inspirée des jeux vidéo avec des dessins traditionnels. L'intrigue, bien que rappelant des schémas classiques où le héros acquiert de nouveaux pouvoirs, se distingue par l'introduction du gantelet magique, véritable personnage à part entière, avide des âmes des ennemis vaincus. Le principal antagoniste m'a particulièrement marqué par sa folie cohérente et son objectif final, surpassant des protagonistes plus conventionnels. Cependant, certaines scènes m'ont semblé absurdes. Étonnamment, en animation, ces moments passent mieux que dans un film live, peut-être en raison de la nature artistique et magique de l'animation qui privilégie le ressenti à la logique. Les scènes gore sont impressionnantes, offrant une intensité parfois supérieure à celle des films. Et pourquoi faire appel au héros Musashi Miyamoto interprété sur pellicule par l'acteur japonais Toshiro Mifune ? Malgré quelques défauts, « Onimusha » est une œuvre bien réalisée, accessible à un jeune public averti. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Super série , le seul regret c'est qu'il n'y a aucun personnage du jeu vidéo mais il y a quelques lieux familiers (la mine entre autre ) Vivement la saison 2 !