Anders se sent comme un homme piégé dans sa parfaite vie de banlieusard : des dîners en couple avec des discussions interminables sur des rénovations inutiles de maison, des parties de padel, un temps d’activité optimisé au maximum et un calendrier familial partagé. Les rêves d’Anders se sont envolés depuis longtemps. Il s’épuise à essayer de s’intégrer dans une existence qu’il déteste. La mascarade de l’âge adulte et de la classe moyenne parfaite aurait pu continuer longtemps. Mais Anders apprend que sa fille est ostracisée à l’école. En réaction, il commence à harceler ses voisins.