Après deux saisons, o on pensait que Damages nous avait tout fait ! Et bien non ! Après une première saison excellente, une seconde monotone, voici la saison qui mêle les deux. Grâce à deux premiers épisodes excellentissimes (où la série retrouve son heure de gloire !) dont le final inattendu du premier, « Damages » montre qu’elle n’a pas perdu une ride. Flashforwards angoissant, meurtre, accident de voiture, on pense alors que le cauchemar de la saison précédent bien loin. Mais très vite, les choses se gâtent. Les flashforwards deviennent expédiés, inintéressants, répétitifs ou même inexistants pendant un épisode (rappelons quand même qu’il s’agit de la marque de fabrication de la série). En elle-même, l’histoire des Tobin est sympathique, mais le tout va tellement tourner en rond que le spectateur va profondément s’ennuyer. Chercher de l’argent pendant 13 épisodes, n’est pas aussi haletants que de chercher un tueur en série. Là où vraiment la série touche le fond, c’est lorsqu’elle d’embourbe dans des pistes inutiles. Nombreux sont les exemples qui les composent : la nouvelle relation d’Ellen oublié en cours de route, l’arrivée de la nouvelle assistante de Patty qui ne sert presque à rien, le retour de Frobisher sans intérêt, la relation d’amour du fils de Patty sans fin pour l’instant, le père de Leni passé ont ne sait où. Bref, la saison se termine de manière bouleversante pour l’affaire Tobin, mais pour le reste, on attend l’épisode 14 ! ¨Pour en finir avec les gros points noirs de cette saison, je dirai que pour moi, le personnage de Campbell Scott est tout juste insupportable à regarder : ses mimiques, son allure, ses lunettes m’ont complètement agacé. Heureusement, cette saison reste quand même agréable à suivre. Côté point positif, on relèvera toujours l’énergie de notre trio d’acteurs, les quelques bonnes surprises que l’on à eu et les très bonnes fins des premiers épisodes. De plus, j’ai eu le droit à quelques sursauts. Le final est pour moi à l’image de la saison : agréable mais très répétitifs. La saison aurait pu être très bonne s’il n’y aurait eu que 6 épisodes. Mais tel est la loi des productions Américaines : toujours plus !