Avis Damages - Page 4

Après trois épisodes ; que c'est long pour pas grand chose, mon Dieu que c'est long !

Après deux saisons, o on pensait que Damages nous avait tout fait ! Et bien non ! Après une première saison excellente, une seconde monotone, voici la saison qui mêle les deux. Grâce à deux premiers épisodes excellentissimes (où la série retrouve son heure de gloire !) dont le final inattendu du premier, « Damages » montre qu’elle n’a pas perdu une ride. Flashforwards angoissant, meurtre, accident de voiture, on pense alors que le cauchemar de la saison précédent bien loin. Mais très vite, les choses se gâtent. Les flashforwards deviennent expédiés, inintéressants, répétitifs ou même inexistants pendant un épisode (rappelons quand même qu’il s’agit de la marque de fabrication de la série). En elle-même, l’histoire des Tobin est sympathique, mais le tout va tellement tourner en rond que le spectateur va profondément s’ennuyer. Chercher de l’argent pendant 13 épisodes, n’est pas aussi haletants que de chercher un tueur en série. Là où vraiment la série touche le fond, c’est lorsqu’elle d’embourbe dans des pistes inutiles. Nombreux sont les exemples qui les composent : la nouvelle relation d’Ellen oublié en cours de route, l’arrivée de la nouvelle assistante de Patty qui ne sert presque à rien, le retour de Frobisher sans intérêt, la relation d’amour du fils de Patty sans fin pour l’instant, le père de Leni passé ont ne sait où. Bref, la saison se termine de manière bouleversante pour l’affaire Tobin, mais pour le reste, on attend l’épisode 14 ! ¨Pour en finir avec les gros points noirs de cette saison, je dirai que pour moi, le personnage de Campbell Scott est tout juste insupportable à regarder : ses mimiques, son allure, ses lunettes m’ont complètement agacé. Heureusement, cette saison reste quand même agréable à suivre. Côté point positif, on relèvera toujours l’énergie de notre trio d’acteurs, les quelques bonnes surprises que l’on à eu et les très bonnes fins des premiers épisodes. De plus, j’ai eu le droit à quelques sursauts. Le final est pour moi à l’image de la saison : agréable mais très répétitifs. La saison aurait pu être très bonne s’il n’y aurait eu que 6 épisodes. Mais tel est la loi des productions Américaines : toujours plus !

Bravo. Nous avons une fois de plus réussi à berner le public en lui faisant croire, à grands coups de propagande mediatico publicitaire, que cette série était géniale. C'est tellement simple : il suffit d'inventer un scénario où il se passe n'importe quoi. Si on en faisait un film d'1h30, le public se rendrait compte qu'on les prend pour des abrutis, vu jusqu'où nous sommes capables d'aller dans la connerie, mais quand on le leur distille au compte goutte, non seulement ils ne se réagissent pas, mais en plus ils en redemandent ! Et alors là, bonheur. Comme avec Dallas, Prison Break, 24 ou Rick Hunter, notre ultime jouissance est d'imaginer les situations les plus ridicules qui soient, et de parier entre nous que le public les gobera sans s'apercevoir que ce sont les mêmes intrigues bidons qu'on leur ressert depuis tant années. Mais après tout, si ca leur fait plaisir d'être pris pour des abrutos, alors allons y, parce que nous en tout cas, ca nous ramène un bon gros paquet de thunasse.

Série audacieuse que ce « Damages » car elle aborde un univers austère et peu séduisant, celui des cabinets d’avocats. On imagine bien aisément que cette série sera sujette à maintes affaires houleuses, corruptions et manigances, mais j’avoue personnellement être resté un temps sceptique face à cet univers froid et déshumanisé. C’était sans compter sur l’imagination et le savoir-faire des scénaristes américains. S’appuyant sur le charisme de la légendaire Glenn Close, « Damages » fait de son personnage central une remarquable clef de voûte autour de laquelle notre intérêt repose sans cesse. On ne cesse de nous mettre en garde lors des premiers épisodes, entrer dans l’univers de cette Patty Hewes est quelque chose qui ne nous laisse jamais intact. A suivre le parcours de cette jeune avocate débutante qui va côtoyer la grande Pattie on comprend au fur et à mesure des épisodes ce que cette affirmation signifie vraiment. La montée en puissance est progressive, et il ne faut pas attendre longtemps pour comprendre que la petite intrigue qu’on nous propose là va bien au-delà de la simple résolution d’enquête policière ; elle tourne surtout du jeu des manipulations et des mensonges qui nous amène clairement à nous demander perpétuellement ce qu’il faut penser de chaque personnage, chaque parole et chaque action. La série présente en plus l’intérêt de se construire en flash-back permanent : tout commence avec notre jeune avocate sortant d’un ascenseur couverte de sang, et la série ne va cesser de remonter dans le temps pour donner le sens de cette image qui en fait ne fait que révéler toute la démarche d’un monde et d’un univers malsain : celui du pouvoir. Bref, pour moi cela ne fait pas l’ombre d’un doute, cette série est un remarquable travail d’orfèvre qui mérite plus que le détour…

J’avoue qu’après m’être fait emporter dans le tourbillon de l’intrigue de la saison 1, j’ai eu plus de mal à me mettre dans l’intrigue de la saison 2 qui entend amorcer un nouveau mic-mac de flash-back à la f&çon du précédent. Il faut donc s’armer de patience et de courage (car « Damages » est quand même une série très complexe et donc exigeante. Mais la deuxième moitié de la série, après quelques atermoiements, montre une fois de plus l’efficacité de sa mécanique, et la dureté de l’effort n’a été finalement qu’à la hauteur de la récompense finale, puisqu’en fin de compte, la saison 2 parvient à réussir ce que la saison 1 n’avait fait qu’esquisser. Jouant jusqu’au bout des jeux de suspicions, de manigances et d’ignorances, on n’en vient à ne plus savoir qui est dans le vrai et qui est dans l’erreur, ne sachant plus qui soutenir entre l’infernale Pattie qui jongle entre le rôle de la patronne cruelle et de la justicière inflexibled’un côté et de l’autre la jeune Ellen Parsons, incarnée par la judicieuse Rose Byrne, dont le personnage n’a cessé de s’épaissir au cours de cette saison 2 pour devenir une sorte de double de Pattie, sorte de femme prête à tout pour obtenir sa justice, jusqu’à l’aveuglement. Autant dire que le dénouement final est à la hauteur de la précédente saison, totalement captivante parce que remarquablement fixée. On en redemanderait presque si suivre une série aussi dense n’était pas aussi exigeant. Mais que cette dernière remarque ne vous effraie guère, car le jeu en vaut franchement la chandelle…

Alors là ! Chapeau bas ! "Damages" c'est le genre de série dont j'adorais voir une saison, mais qui me faisait freiner des quatre fers pour en voir une nouvelle, tant les efforts à fournir au début sont assez prise de tête. La première était d'ailleurs la plus soft sur la question, mais n'allait pas assez loin dans le concept à mon sens. La deuxième allait suffisamment loin mais par contre était un véritable labyrinthe confus dans ses premiers épisodes, ce qui relativisait le plaisir pris à la regarder. Avec la saison 3, pour moi, la série a enfin trouvé son équilibre parfait. Le premier épisode suffit à convaincre. Pour ceux qui ne connaissent pas, "Damages", c'est une série qui se déroule dans le milieu froid des cabinets d'avocats, mais qui tire surtout son intérêt par ces flash-forwards qui nous annoncent la fin de la saison pour nous faire psychoter. Là, une fois de plus, le ficelage et le déficelage de l'intrigue est brillant de subtilité, de complexité, et ce coup-ci de limpidité (à un ou deux détails près, mais bon). Mais, pour le coup, je trouve que "Damages" passe dans une dimension supplémentaire dans sa façon de traiter l'humain et surtout dans son regard porté sur la famille. C'est éblouissant de profondeur et de justesse et, cerise sur le gâteau, c'est même l'occasion de nuancer et d'approfondir encore davantage le personnage d'Ellen mais aussi et surtout celui de la mythique Patty Hewes. Il n'y a pas à dire, pour le coup je m'incline face à autant de qualité. Cette saison 3 de "Damages" c'est de l'or en barre...

Une série avec des qualités et des défauts. Mais néanmoins une série de bonne facture, chose suffisamment rare pour le signaler.
L'intérêt de la série réside évidemment dans les enquêtes du cabinet de Patty Hewes, les manigances, les manipulations de toute part.
On commence donc par la fin, avec Ellen retrouvée dans la rue maculée d'un sang qui n'est pas le sien, et revenir dans le "passé" pour voir tous les enchaînements, depuis son recrutement par Patty Hewes, vrai requin du monde des avocats.
Observer les engrenages s'imbriquer les uns aux autres et découvrir les tenants et les aboutissants de l'affaire, avec des révélations fréquentes et toujours davantage de secrets multiples. C'est l'intérêt principal de la série, et c'est réussit.
Mention également aux acteurs, tous bons et crédibles dans leur rôle, en particulier la charmante Rose Byrne, qui incarne à perfection cette jeune avocate, innocente, fragile, intelligente et sachant par moment discerner les plans machiavéliques de sa patronne.
Maintenant passons au défaut majeur : Glenn Close. Un put*** d'handicap, comme qui dirait, c'est comme se tirer une balle dans le pied la veille du 500 mètres-haies. Honnêtement, je n'y arrives pas avec elle, c'est viscéral, c'est physique.
Sinon, on pourra reprocher par moment une certaine perte de vitesse de certains épisodes où l'historie n'avance pas, disons que la série aurait dû durer 8-9 épisodes mais pas 13, ce qui aurait accru l'imbrication des intrigues et rebondissements, renforçant sa cohérence et son intérêt par là-même.

Un drame judiciaire impeccablement écrit, réalisé et interprété.
Glenn Close est grandiose, la jeune Rose Byrne est remarquable.
Un monde sombre et un point de vue sur la justice très pointu et jubilatoire.

Rien de rien. Je veux bien comprendre que l'on vende cette série sur la promesse du concept alléchant(?): cynique et sans pitié, toute Close dehors. Pourtant, malgré l'effet d'annonce, si on est un tant soit peu fan de The Shield, Six Feet Under et autres pépites radicales, la comparaison fait vite mal! Après 3 épisodes, j'ai lâché prise, pas emballée du tout: dommage, car le tout début est plutôt prometteur mais la série étant entièrement construite sur le flashback d'un ennui total... Une fois intégré le principe de base (soit le concept même de la série), il n'y a plus aucune surprise et, en cherchant tant du côté des personnages, inintéressants au possible, que des situations, archi-préparées et sans relief, je me demande encore où se trouve (cache?) le sel de l'intrigue. Je demeure donc épatée devant l'enthousiasme qu'elle suscite chez des fans de séries autrement plus complexes, fascinantes et jouissives que celle-ci... Vraiment étrange!

c'est la grande classe ! tout en finesse, sans excès de sexe et de violence . Les interprétations sont remarquables, ainsi que la réalisation .Et dans la s2, le suspens tien jusqu'au bout . Chapeau messieurs Kessler .Espérons une s3

Une bonne série, servie par un artwork de haute volée et une interprétation de premier plan. Par contre, la série aurait pu être écourtée, pour donner du punch à l'intrigue, qui se perd dans les flashbacks et les twists, somme toute assez prévisibles. De sorte, qu'au dernier épisode de la saison 1, on se dit: "Ah, ok. Tout ça pour ça..." Enfin bon, faut dire aussi que je viens de finir la saison 2 de Dexter, et que dans le genre scénario de psychopathe et twists de malade, la première série ne peut pas rivaliser avec la seconde. A voir quand même, même si Damage est tout sauf la série culte vantée de ci de là.

Série géniale ou l'on suit Pathy Hewes dans son cabinet d'avocat ou elle est impitoyable et sans scrupules. D'ailleurs on voit bien qu'au fil des saisons Hewes détruit tout ce qui l'entoure. Sinon les scénarios sont très bon. Bref a voir.

Après deux saisons à couper le souffle, cette 3ème saison n'arrive plus à créer de suspense et déçoit par son manque de rythme

Franchement je ne comprends pas tous les louanges adressées envers cette série qui n'a rien d'extra. Déjà l'histoire est très ordinaire mais c'est surtout l'ambiance de la série qui m'a déçu, je m'attendais à du vrai suspense et à un style nerveux mais rien de tel. En fait la seule originalité de Damages vient du fait que le personnage principal est désagréable mais je l'aurais sans doute supporté si elle avait été jouée par une actrice que j'apprécie plus que Glenn Close.

SAISON 1
Ceux que les histoires d’avocats et de tribunaux américains ennuient ne doivent pas craindre de regarder Damages. Ce n’est pas ni une série judiciaire, ni un thriller, ni une même une étude psychologique américaine. C’est une histoire d’amour malheureux au départ puis de pouvoir et d‘abus de pouvoir, une histoire de méfiance et de mépris, de manipulation, de vengeance et d‘obstination, de bêtise ordinaire.

Si je me souviens bien de ce que l’on a appris au collège, la série réunit bien les ingrédients de la tragédie classique ce que je n'avais jamais vu dans une série américaine.

- unité de temps : les faits se déroulent pratiquement en continu, le récit se poursuit sur toute la saison, 6 mois en temps réel, entrecoupé d’épisodes courts qui maintiennent la cohérence et la compréhension de l’ensemble.

- unité de lieu : on est dans la même ville, qui pourrait être n‘importe laquelle, dans les mêmes bureaux, luxueux, mais toujours un peu grisâtres. On ne s’embarrasse pas de décors froufroutants, de mises en valeur ni d’effets travaillés. L’esthétique est glacée, on est dans le minimalisme décoratif.

- unité d’action : l’histoire se tient d’un bloc sur la saison. Elle est mêlée de flashes avant ou arrière qui ne font qu’apporter sa cohérence au récit sans le rompre.

Les scènes sont mises bout à bout, avec une transition sèche, quasiment sans musique, parfois dans un silence pesant, ce qui renforce encore plus l’ intensité dramatique.

La présence de Glenn Close suffit à passionner, le jeu de la comédienne est immense. Le personnage est antipathique et dur : une impitoyable salope sans scrupules, tout à tour triomphante et ravagée, Patty détruit sur son passage tout ce qui ne relève pas de son intérêt. Tous les personnages sont taillés sur mesure, le jeu d’acteur est fabuleux (l’affreux Frobisher est presque attendrissant de naïveté). Jusqu’aux petits rôles qui sont hyperréalistes.

La série est donc une réussite bluffante. A quoi devons-nous nous attendre dans les saisons suivantes ?