Je disais que cette série est très similaire à Friends, et il faut avouer qu’on voit là le même départ sur des chapeaux de roues : pas d’introduction, ni de présentation des personnages, et arrivée d’une personne déclencheuse de toutes les intrigues. On a déjà droit aux parents de Raj’, la sœur jumelle de Shelly ainsi qu’à sa mère et celle d’Howard. De plus,
Penny et Leonard s’embrassent, sortent ensemble et cassent déjà
, un peu tôt, je ne m’en souvenais pas. C’est le principal reproche que je ferai à cette saison qui lance tout : un manque de profondeur, pas trop d’empathie avec les protagonistes car on zappe trop vite leur personnalité au profit de l’action, qui là aussi se consume trop rapidement.
Bon du coup ça bouge, on ne s’ennuie pas, les épisodes ne se ressemblent pas la trame avance, le rythme est soutenu, pas de longueurs, l’histoire est claire, la mise en scène simple (primordiale pour une série comique), les décors sont plantés, la VF est pas mal mais maitrise mal certaines traductions (Flash Gordon au lieu du Flash), la chanson « Doux chaton » arrive (pendant de « tu pues le chat » ?), les acteurs sont déjà bien dans leur rôle (surtout Sheldon, toujours égal à lui-même), les références à la pop culture et aux comics pullulent, contribuant à donner le cadre geek et on a quelques bonnes surprises tel le passage avec les Morlocks et la machine à remonter dans le temps, beau clin d’œil aux cinéphiles et qui rend bien. D’ailleurs il y a également une allusion à Amy.
Bref ça démarre fort, trop même, cependant c’est nouveau, frais et sympa. J’hésite à désigner cette 1ère saison comme un socle, ou peut-être en association avec la 2ème alors, mais elle a le mérite de nous accrocher. Sans être parfaite elle remplit son rôle : divertir et amuser sans être débile.