Avis The Big Bang Theory S10

Une véritable bonne surprise ! Alors que je commençais à me lasser de ces saisons qui se ressemblent depuis quelques temps (disputes amoureuses, gags soit excellents soit lourds, intrigues en "one-shot" par épisode), cette dixième saison m'aura faite mourir de rire ! On commence à renouer (doucement) avec l'esprit des premiers gags de la série, davantage tournés vers un scénario dont découlent une large palette de situations comiques (au lieu de sortir les blagues au forceps, comme les saisons 8 ou 9). On repense au voyage en train de Sheldon qui part en obsession destructrice, à la réconciliation (tant attendue !) de Sheldon et Amy, à l'utilisation du personnage de Stuart dans l'équipe (ce n'est pas trop tôt ! Depuis le temps que ses apparitions furtives à la boutique de BD sont des moments comiques réussis, on se demande bien pourquoi les scénaristes n'ont pas eu l'idée plus tôt de le faire intervenir dans le groupe). Le scénario a vraiment beaucoup progressé, car à présent on inclue aussi de nombreuses situations dans lesquelles le groupe est entier (au lieu de faire des scénettes chacun de son côté), le seul petit reproche que je lui fais est de n'avoir pas mis de réel enjeu dans le dernier épisode (comparé aux saisons précédentes qui mettaient le paquet, pour le meilleur comme pour le pire lors de cet épisode final). Pour ma part, cette saison a été comme le jour et la nuit avec la saison précédente, et j'ai beaucoup (mais alors : beaucoup !) rigolé.

Toujours aussi hilarante cette saison 10 se réinvente en apportant de nouveaux éléments.
Les interactions entre les personnages restent de bonnes qualités avec tout le temps de nouvelles blagues qui réussissent à nous surprendre.
Vivement la saison 11

Après les pistes lancées en fin de saison 9, auxquelles on commence à être habitué d’ailleurs, on peut s’attendre à de grands changements.
Si la trame des saisons commence à se ressembler, malgré le fait que nos héros ne seront plus des geeks asociaux loosers patentés et célibataires, leurs devenirs est intéressant. On le voit surtout lors de l’épisode 8 où tout le monde ou presque est impliqué, et où Sheldon détonne. Chacun évolue à sa façon, et surtout les couples habitent enfin ensemble, amenant son lot de situations cocasses. Les intervenants passagers sont là (parents des héros), Stuart a toujours une place importante et on découvre également enfin la famille de Penny. Cette dernière a une meilleure coupe et sort aussi de son côté paumé. Le bébé d’Howard et Bernadette arrive avec une voix… particulière, Raj est célibataire sans qu’on comprenne vraiment pourquoi ou comment, et il tente une approche osée pour lui, avec une femme plus âgée.
Bref du nouveau malgré pas mal d’éléments imposés. La série se réinvente un peu, et malgré les changements radicaux l’humour demeure. Le rythme de croisière est atteint, et les derniers épisodes sont toujours aussi intéressants.

Une saison beaucoup trop molle et beaucoup moins drôle que les précédentes. Seul les derniers épisodes sont vraiment intéressant et amusant, avec de l'émotion. Et c'est vraiment un immense regret.... Malheureusement j'ai juste hâte de voir la fin de cette série.

Un dixième saison toujours amusante, qui se focalise en bonne partie sur la grossesse de Bernadette, permettant de se centrer sur son couple avec Howard. Des gags sympathiques, en grande partie du au fait que l'on s'est attaché aux personnages pendant 9 saisons de bonne qualité. Et si le côté geeko-scientifique est peu à peu mis de côté à mesure que les personnages évoluent, on s'amuse toujours.

Mon Dieu si vous avez l'idée de revoir le show depuis le début, attention énorme choc, il s'agit de 2 séries totalement différentes. Les 6 premières saisons sont ciselées, ultra originales, incroyablement novatrices. Arrivé à la saison 10, TOUS les poncifs de la bien-pensance américaine conservatrice sont restaurés, à notre plus grand regret : tout le monde se case ou veut se caser, tout le monde se propose en mariage, car bien sûr il n'y a que ça de vrai dans la vie, plus aucun dialogue de "nerds" teintés de trigonométrie, de polyglotte ou de ce petit mépris envers les gens normaux qui en faisait la patte et le côté irrésistible. Plus aucun lien crédible entre les personnages, chacun est là pour honore son cachet mirobolant et ça crève l'écran, et c'est là qu'on voit bien que n'EST PAS un grand acteur qui veut. Adios TBBT, et vive les premières saisons, vierges des cachets holywwodiens et des pannes d'écriture qui ont eu raison de cette série, comme la plupart de celles qui durent au-delà de 5-6 ans d'ailleurs... (à l'exception notable de Seinfeld)