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Arnaud R
91 abonnés
826 critiques
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3,0
Publiée le 6 août 2020
Une saison correcte même si les situations se répètent avec des relations amoureuses qui ne bougent pas tellement. Ça manque de relief mais c'est plaisant.
Toujours quelques personnages secondaires qui ne sont pas vraiment utiles (Lucy et Alex, seulement là pour retarder les échéances amoureuses du groupe qu'on a deviné depuis le début), mais quelques prises de risques dans l'humour qui font du bien ! On verra notamment nos foufous partir costumés en Star Trek pour une convention et se spoiler: retrouver coincés au milieu de nulle part, des parties de Donjon et Dragon toujours plus délirantes (surtout si les filles s'y mettent !), un voyage dans l'espace qui ne se passe pas comme prévu et qui n'a pas le retour fantasmé sur Terre... La série s'est offert l'aide d'un vrai astronaute (Massimo qui joue son propre rôle à l'écran aux côtés d'Howard) qui l'a conseillé pour le réalisme, et même une visio-rencontre avec un autre astronaute dans l'espace qui était fan de la série (grand moment à découvrir dans les bonus des DVD !). Le train-train humoristique de cette série qui commençait à devenir prévisible est renouvelé par quelques gags audacieux et des scénarios plus profonds, un peu mieux et plus drôle que la saison 5 !
Déjà bravo aux producteurs pour avoir mis Howard en apesanteur, c’est bien fait et réaliste. Ensuite on en revient au quotidien des geeks, à la relation homosexuelle sous-jacente, à la différence que les situations ont évoluées : Howard et Bernadette vivent mariés, Stuart prend une place plus importante dans le groupe petit à petit, la relation de Leonard et Penny avance aux yeux de tous, Amy s’aguerrit au point qu’il y ait des contacts avec Sheldon et que ça parle sexualité, puis spoiler: Raj’ trouve plus ou moins quelqu’un en se dénigrant, mais surtout ça l’amènera à casser son blocage envers les filles . On a aussi le désormais habituel et culte déguisement, en cosplay Star Trek pour une convention cette fois, mais ça rend toujours bien, puis pendant ce temps les filles s’intéressent aux comics, génial. Puis le professeur Proton arrive, Sheldon le prenant même comme père adoptif. Dans une mesure générale ce dernier s’ouvre et montre davantage de sentiments humains. Sans faire de déséquilibre quant aux sorts et à la présence de chacun, les scénaristes font encore avancer la trame, les personnages, l’histoire commune, tout en gardant un comique de circonstance et bienvenu. La vitesse de croisière est atteinte, et elle est bonne.
The Big Bang Theory est une série de Chuck Lorre. Autant vous dire que pour l’évolution des personnages, on repassera. Hormis quelques petits changements, la série ressemble peu ou prou à son point de départ.
Cette sixième saison éloigne Howard pendant une bonne partie des 24 premiers épisodes. C’est une véritable bénédiction pour la série étant donné que le personnage était devenu incroyablement pénible. Avec Bernadette, dont la voix finit par ne plus être drôle ni attendrissante mais tout simplement irritante, le problème est plus complexe : elle parvient à enfin exister avec le départ de Wolowitz et c’est bien malheureux tant le personnage est inintéressant. On s’amuse énormément avec Sheldon, comme d’habitude et seulement avec lui, tant on a déjà vu tous les ressorts comiques de la série auparavant. Vraiment tous ? Oui. Car la seule bonne idée de la saison est tuée dans l’œuf par des scénaristes frileux. Raj et Stuart s’aperçoivent que leur relation est très proche d’être un amour platonique homosexuel. Et au lieu de continuer dans le bon sens, les scénaristes oublient totalement ce petit arc.
The Big Bang Theory n’évolue toujours pas. Et quand ils essaient d’avancer, ils se freinent tout seuls. Rageant. Et fainéant.
La sitcom geek et scientifique poursuit sur une sixième saison qui parvient à garder le cap, grâce à des situations bien exploitées (Howard enfin dans l'espace, développement de Stuart, le vendeur dépressif de comic book, arrivée d'une nouvelle assistante pour Sheldon, Leonard et Penny poursuivent leur relation contre vents et marée...). Pour le reste, on retrouve les mêmes ficelles de blagues jouant sur l'humour nerd, et le personnage toujours aussi drôle de Sheldon.
Le début de la fin. La suite de cette pauvre saison 5. Certains personnages deviennent des caricatures d'eux même et il faut se forcer à se rappeler qu'ils sont des génies. Sheldon devient une obsessif absolu et peine fortement à briller intellectuellement. Raj devient une caricature de gay fortement efféminé. Penny devient l'alcoolo dont les seules répliques sont des histoires à moitié humiliantes la forçant à boire un peu plus.