Une saison qui commence à décliner sur le plan de l'humour, un peu réchauffé et sans prise de risque par rapport à ce que l'on connaît déjà des trois premières saisons, mais toujours loin d'être désagréable ! L'épisode qui voit la bande de geeks se transformer en super-héros ("Aquaman ça craint !", hilarant Raj) est l'un des meilleurs, avec celui de l'arrivée du père de Penny qui force les deux ex à jouer aux amoureux transi (pour le plus grand bonheur de Léonard). En revanche, le personnage de Priya est pénible car l'on n'y croit pas une seconde dans l'alchimie du groupe, et les bons gags qu'elle déclenche sont si rares que l'on s'en serait finalement bien passé, dommage. Les intrigues ne sont pas aussi fofolles qu'avant, mais on ne boude pas son plaisir devant un Sheldon qui s'est fait "cambrioler" sur son jeu en ligne, un Howard qui commence à sérieusement flirter avec Bernadette (très bon rôle féminin), et surtout l'arrivée d'Amy est excellent pour contrebalancer l'unicité de Sheldon. On ne pensait pas en trouver deux comme ça, très bonne idée ! On attend donc de voir où tous ces couples vont aller...
La saison précédente ayant fait très fort, en renouvelant l’intrigue, en approfondissant la culture geek et la psychologie des personnages notamment, cette 4ème s’annonçait en deçà. C’était sans compter sur le Némésis n°2 : le pendant de Sheldon alias Amy. On découvre donc un nouveau perso de la bande spoiler: qui deviendra récurrent et qui suivra un développement différent de celui de son alter ego , ce qui tendrait à prouver que les nanas sont différentes des mecs. Amy apporte un énième renouveau, ce qui empêche de se lasser de la série, et son personnage est d’emblée façonné comme étant pire que Sheldon. Autre femme qui arrive : la sœur de Raj’ qui spoiler: a des mœurs très libérés, incompatible avec sa vie en Inde, et qui a une relation avec Leonard depuis un moment, inattendu. Enfin Bernadette revient, on apprend pourquoi elle est partie, tort de la saison 3 réparé, puis elle aussi prend de l’importance. A noter un passage avec Sheldon en Flash bien fait et la voix française de Raj’ qui change dans les 2 derniers épisodes, mais surtout un cliffhanger final balaise. De bons points néanmoins avec le dernier épisode, le père de Penny ou des incartades de Will Wheaton et de la mère d’Howard. Les femmes prennent le pouvoir dans cette 4ème saison, c’est pas plus mal mais ça ne vaut pas les saisons précédentes. Si cette dernière demeure plaisante et apporte de nouveaux éléments, le niveau global baisse un peu, comme l’humour.
Chaque saison de The Big Bang Theory, véritable phénomène aux Etats-Unis, réserve son lot de péripéties avec l'envie de toujours se renouveler. Continuellement irrésistible, la bande de Geek la plus attachante du petit écran a encore de beaux jours devant elle.
Après quatre saisons, la série ne s'essouffle pas, quasiment tous les épisodes sont excellents, et on rit toujours autant. Les scénaristes réussissent à garder l'intérêt de la série, tout en faisant évoluer les personnages. La fin de saison laisse présager de bonnes choses. Hâte à la rentrée.
C'est une saison très mouvementée dans la comédie. Les acteurs sont toujours autant drôles. Seul reproche : Kaley Cuoco perd du charisme à chaque saison.
Avec cette quatrième saison, "The Big Bang Theroy" commence à tourner en rond au niveau des blagues de geek, et autres vannes scientifiques. La série compense avec plusieurs situations très amusantes, mais surtout de nouveaux personnages. D'une part, le timide Leonard se trouve une idylle avec Prya, la sœur de Raj. Ce qui amènera quelques drôleries (la jalousie du frère notamment), sans plus, le personnage de Prya n'étant pas très attachant. En revanche, l'idée d'incorporer Amy, équivalent féminin de l'incorrigible Sheldon, est séduisante. Mayim Bialik campe ainsi au départ une jeune femme aussi psycho rigide, brillante, coincée, et froide que Sheldon, pour évoluer vers une version plus girly et sensible. Si bien que la série est toujours appréciable, malgré une fraicheur qui commence à passer.