Les épisodes très inventifs sont surtout ceux du milieu de saison : La Relativité restreinte, Le Fameux anneau, La Physique pour les nulles... Les intrigues de ces quelques épisodes s'offrent des gags toujours plus farfelus (La Rencontre avec le grand Stan qui nous sert sur un plateau d'argent un caméo du regretté Papy Marvel, ou encore la séquence de cauchemar de Sheldon en Gollum qui est hilarante). En revanche, on commence à ressentir un essoufflement sur quelques autres (les premiers épisodes qui enchaînant les disputes qui séparent sans arrêt le groupe, trop dramaturgiques) et les deux derniers épisodes qui ne servent pas à grand-chose (un récit au passé de l'accident de l'ascenseur qui n'est que du fan-service, et spoiler: un nouveau petit ami de Penny qui ne dure que le temps de rendre Léonard jaloux ...). Heureusement que quelques épisodes tirent carrément toute la saison vers le haut, car on peut commencer à sentir une qualité en dents de scie. Il n'en reste pas moins qu'on se marre toujours beaucoup, qu'on note toutes les références geeks et les théories scientifiques avec l'envie de les ressortir vite, et que le casting est toujours parfait pour jouer ce groupe de physiciens décalés et déjantés.
Ça démarre fort avec le retour de la bande de l’Arctique, et encore c’est pas grand-chose, mais leurs barbes si. Bon ça fait Robinson Crusoé, et on remarque encore à quel point Sheldon se distingue des autres jusque dans ce détail, mais ça change, de même que le mauvais coup qu’ils ont fait au déjanté du groupe. Enfin le principal n’est pas là mais plutôt autour de la trame qui articulera la saison : la relation Penny-Léonard, spoiler: enfin là, enfin consommée, même si c’est alambiqué, mais déjà finie aussi . Certes on l’attendait, mais le fait de pouvoir en profiter pleinement est plaisant. Pour le coup on passe par toutes les étapes de la vie de couple et on peut en voir les conséquences, notamment sur Sheldon spoiler: qu’ils se partagent comme un gosse de parents divorcés . A part ça on approfondit les personnages, le côté geek ressort davantage, surtout lorsqu’on a droit à une apparition de Stan Lee ou l’arrivée de Will Wheaton. Bon a aussi droit à un retour de la mère de Léonard ainsi qu’à une Bernadette qui pointe son nez (dont la relation avec Howard va suivre le même chemin que celle du couple phare apparemment). Un Sheldon en Gollum très bien fait, de même que son discours de l’épisode 18… mais surtout un avant dernier épisode génial, où l’on apprend comment les 2 héros sont devenus colocataires, et un final qui amène du neuf en perspective. Bref du très bon encore une fois, la série continue de se renouveler et d’avancer, difficile de la départager des autres tant elle apporte toujours son lot d’humour sans ressembler aux saisons passées, chapeau.
Véritablement emballante, cette série haute gamme de Chuck Lorre et Bill Prady se révèle être une sitcom de grande qualité qui accumule les situations comiques avec une aisance assez surprenante. Aussi entrainante qu'How I Met Your Mother, The Big Bang Theory est à savourer tant par ses dialogues percutants que par un jeu d'acteur irréprochable. Incontournables pour les passionnés du genre.
Cette troisième saison de "The Big Bang Theory" explore efficacement la love story entre Penny et Leonard. On se délecte toujours devant les mésaventures de nos chers geeks. Le rythme ne s'essouffle jamais.
Bon... Comme devant un très bon sitcom, j'en viens à faire le désormais habituel constat : rien de change vraiment, mais ce n'est pas vraiment grave... Ce qu'on demande après tout à ces cinq personnages c'est ce qu'on demanderait à des potes qu'on voit de temps en temps, dans la soirée, pour un épisode de 20 minutes : rester fidèle à eux-mêmes. C'est ce que fait la série, en sachant malgré tout insuffler, pour quelques épisodes, une petite évolution, une petite histoire, un membre de famille éloigné, ce qui est suffisant, à chaque fois, pour injecter le sang neuf nécessaire. Combien de temps cela durera avant que la lassitude l'emporte ? Je ne sais pas. Pour le moment ça tient, alors continuons gaiement...
Leonard, Sheldon, Howard, Raj et Penny sont de retour dans cette troisième saison de Big Bang Theory. Si le début de cette saison prend un peu trop de temps à démarrer, la suite devient croustillante et il nous est impossible d'arrêter de regarder les épisodes. Cette série est toujours aussi drôle. De plus, un nouveau personnage fait son apparition: Bernadette. Certes, on ne la voit pas beaucoup dans cette saison, mais elle reviendra dans les suivantes. La seule chose qui m'a un peu rebuté, c'est la relation entre Leonard et Penny, qui lorsqu'ils se disputent, devient ennuyeuse à regarder. Heureusement, nos quatre geeks n'ont pas changés et sont toujours aussi drôles et décalés. Sans oublier la première apparition de 'Wheaton!', le jeune héros principal de Stand By Me qui va en découdre avec Sheldon Cooper. Et notons aussi un épisode flashback, avec la rencontre des quatre amis. En espérant que les prochaines saisons soient de la même qualité.
Une troisième saison qui suit la lignée des deux premières, développant ses personnages toujours sur fond d'humour geek et scientifique. Ici, on suit l'intrigue amoureuse souvent difficile entre un Leonard qui manque de confiance en lui, et une Penny qui doute de ce nouveau type de relation. Ce qui amène quelques confrontations amusantes, mais aussi des réflexions plutôt sérieuses. A côté, Wolowitz perd un peu de son côté pervers, et devient plus attachant en développant lui aussi une relation amoureuse. On y découvre aussi, avec quelques trouvailles très drôles, l'ennemi juré de l'incorrigible Sheldon (Wil Wheaton, dans son propre rôle !), et l'on apprend également les circonstances décalées dans lesquelles Sheldon et Leonard se sont rencontrés... En somme, le sitcom poursuit sur sa bonne lancée !