Cette série s'est longuement fait attendre. Il faut dire que poursuivre une franchise telle que Terminator sous forme d'épisodes à moindre budget est un exercice osé et difficile. Sans compter que le talent ne s'achète pas.
Ce n'est donc pas une surprise de constater un échec total, comme toutes les autres séries.
Critiquer "Terminator: sarah chronicles" revient à critiquer les recettes des séries actuelles, telles "Heroes", "Prison Break" et bien d'autres: des acteurs de secondes zones tout droit sortis d'une pub pour problèmes de peaux, une mise en scène inexistante, des scénarii racoleurs, et surtout des dialogues mielleux, moralisateurs et cucul à souhait, qui font de ces séries, des expériences pénibles au possible.
Les séries américaines sont donc avant tout destinés à un public d'ados évangéliste américain, et en France, à un très jeune public.
En l'occurence, cette série ne s'adresse surtout pas aux cinéphiles et creuse une nouvelle fois le fossé en série TV et Cinéma, deux univers bien distinct.
Si vous êtes un fan pur-souche de "Terminator" (les films) et du savoir-faire de James Cameron (son créateur), passez votre chemin.
"Terminator: sarah chronicles" ne respecte pas du tout la mythologie de la franchise. Sarah Connor apparait comme une mère au foyer, soumise et vulnérable, là où "Terminator 2: judgement day" nous montrait une femme combative, parfois folle et idéaliste dirais-je.
John Connor est un ados à problème, associal, différent des autres, bref, un cliché tartiné à coup de frères scott, carrément à l'opposé du John Connor de Terminator 2 là où James Cameron a toujours insisté sur le coté rebelle et "punk" du personnage, qui justifie quand même qu'il soit le dernier espoir de l'humanité. Dans la série, rien de tout cela, c'est une brêle. On enfonce le clou à coup de massu dans la niaiserie.
Le Terminator est une caricature de Robert Patrick (Le T-1000) et cabotine à mort, vétu comme un SDF, "regard de kaîd" à l'appui, et jamais créd