Terminator, les films, c'était 80% d'action, et 20% d'accalmie. Scènes fortes servant à l'expression des sentiments, philosophie, et n'étant pas là par erreur. Lors d'une interview de James Cameron à propos du 1er terminator, celui expliquait que pour renforcer la pression, l'histoire était expliquée par petits bouts au cours des scènes d'action.
Au niveau budget, on était en droit d'attendre quelque chose d'aussi bon que le premier terminator qui n'avait pas eu un cout prohibitif et avait un cachet série B. Il n'en est rien.
Des séries survoltées mythiques tels que 24h ou prison break doivent leur succès à plus de 90% d'action (suspens, fusillades, dilemnes, rebondissements).
Une série sur Terminator se devait de respecter un agenda aussi trépidant pour assurer son succès et respecter pleinement l'esprit des films.
A part un premier épisode à peu près correct, l'équipe de production ne fait que s'endormir sur ses lauriers, sans doute assurée de tenir le coup par la seule exploitation de la licence.
Au lieu de construire la série dans une optique de "compression" (avoir tellement d'idées et d'action qu'il faut comprimer pour tout faire tenir dans un épisode), la série est batie sur le principe de "dilatation" (peu d'idées, peu de suspens, on fait du remplissage pour combler l'épisode, un peu comme dans "lost").
Au final, on se retrouve avec une série à 20% d'action, et 80% de calme, scènes de sentiments, réflexions pseudos philosophiques exaspérantes en voix-off.
Alors qui est responsable de ce fiasco ?
- Les scénaristes, majoritairement, qui ont choisi d'imposer un semblant de sédentarité qui nuit à l'intrigue (envoyer John connors au lycée), et sont incapables d'imposer un script nerveux.
- La réalisation, qui parfois fait dans "l'artistique" alors qu'on lui demande de l'explicite, comme nous priver d'un scène de fusillade d'un terminator avec la police pour montrer une piscine à la place.
- Les acteurs corrects, mais pas pressurisés.
- La production a