Avis Pushing Daisies S2

Après avoir longuement cherché, je suis enfin parvenu à voir le second volet de « Pushing Daisies », pour un résultat très légèrement décevant. Ce qui est assez logique, finalement : l'effet de surprise est passé, et le renouvellement constant avec un tel pitch n'est pas évident. Malgré tout, Bryan Fuller reste Bryan Fuller : c'est donc plein d'esprit, de charme, de gaieté, d'humour, le tout dans un univers ultra-coloré toujours aussi savoureux, peuplé de personnages singuliers et souvent attachants, Olive (géniale Kristin Chenoweth) en tête, son rôle prenant ici encore plus d'importance pour notre plus grand plaisir. De plus, certaines nouvelles sous-intrigues viennent parfois enrichir un univers qui ne manquait déjà pas de singularité et d'imagination, si bien que l'on sort tout de même de ces 13 épisodes le sourire aux lèvres, malgré un dénouement manifestement très écourté, les producteurs ayant décidé de ne pas se lancer dans une troisième saison... Vous comprendrez que ce sont donc trois étoiles++ que j'accorde à cette série vraiment pas comme les autres, et qui aurait mérité un tout autre destin. Vous savez ce qui vous reste à faire...

Suite et fin de la série, la saison 2 de Pushing Daisies suit nos héros dans leur dernière ligne droite et clôt de façon prématurée cette fabuleuse aventure. Bryan Fuller est un génie mais encore une fois cela n'aura pas suffit et Pushing Daisies et condamnée à mort au bout de seulement deux petites saisons. Cette dernière saison est encore meilleure que la précédente et profite de ses 13 épisodes pour approfondir tout ce qui était resté un peu lisse lors de la première. La réalisation est toujours aussi bonne et l'univers toujours aussi plaisant et coloré malgré quelques intrigues plus sombres. Les personnages secondaires sont énormément mis en avant et on en apprend beaucoup plus sur Olive (son séjour au couvent était assez amusant), Emerson (le mystère sur sa fille est levé), Lily et Vivian (qui font leur come back). Mes deux personnages favoris à savoir Olive et Emerson gagnent donc en profondeur et continuent à être toujours aussi hilarants. Kristin Chenoweth est décidément une petite déesse sexy, remplie de charme et d'humour et qui pousse encore une fois la chansonnette pour notre plus grand plaisir. L'histoire avance, le rythme est plus fluide, les enjeux sont plus grands. L'intrigue avec Dwight Dixon est intéressante bien qu'un peu courte et celle avec le père de Chuck n'a malheureusement pas eu le temps d'être approfondie, la saison 2 ne lui servant que d'introduction. Chuck parlons en, elle est assez insupportable et elle m'a beaucoup lassé. Ses réactions sont souvent stupides et son histoire avec Ned ne décolle pas. D'où un soulagement de voir les personnages secondaires voler de leurs propres ailes et éclipser le couple Ned/Chuck un peu trop niais. La seconde saison offre pas mal de révélations, des rencontres et des interactions entre des personnages parfois inattendues et des intrigues improbables tout simplement délicieuses. Ce qui console c'est que le dernier épisode peut être vu comme une fin. Même si des questions restent sans réponse (notamment les intrigues sur le père de Chuck et le père de Ned) la dernière scène de la série et les dernières répliques de la voix off sonnent bien comme une conclusion. On aura pas toute les réponses, la fin est ouverte mais cela reste une conclusion très acceptable. On ne peut s'empêcher de trouver cela dommage car le final de la saison 2 aurait donné lieu a une saison 3 palpitante vu le nombre d'intrigues qu'il restait à résoudre. Malgré seulement deux petites saisons à son actif Pushing Daisies a fait preuve de créativité et a marqué le petit écran.

Avant de pouvoir déposer une critique, vous devez noter cette saison

Cette série est pleine de poésie, de personnages loufoques et fantasque, un univers à la tim burton en un peu moins prétentieux.
Quel dommage qu'il n'y ait que deux saisons.