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Lyah
385 abonnés
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Critique de la série
3,5
Publiée le 13 décembre 2022
Un mini série d'animation japonaise très réussie qui raconte les aventures d'un jaune d'oeuf et d'une jeune poussine partis à la recherche de leur maman poule. Le scénario est simple, mais avec de bonnes petites touches d'humour. Les deux héros sont tellement mignons que cela plaira aussi bien à un jeune public qu'à tous ceux qui ont gardé une âme d'enfant. Sur le plan visuel, le graphisme est vraiment bien fait. On a presque l'impression que Gudetama et Shakipiyo sont vrais. Un super divertissement kawaii.
Une aventure très distrayante avec des personnages tellement improbables que seuls les japonais pouvaient nous les pondre. Cela se regarde sans effort et reste très amusant du début à la fin. Bien sûr, pour ceux qui recherchent une histoire dramatique avec des personnages complexes, vous pouvez passer votre chemin, cela s'adresse d'abord aux enfants et à ceux qui peuvent continuer à regarder avec des yeux d'enfant.
L'association d'une animation et d'acteurs est un procédé pertinent dans cette série. Il s'agit d'historiettes réunissant un poussin et un oeuf de poule non fécondé. spoiler: L'idée d'un poussin recherchant sa maman motive bien les petits. Pour des jeunes enfants, par contre, je trouve que les dialogues sont un peu trop complexes.
Malgré un scénario original et un suspense certain, l'action est vite expédiée. La psychologie des personnages est stéréotypée. Le sens de cette monde d'aliments mystérieuse fait défaut. En bref, de belles promesses non tenues. Même les enfants ne s'y trompent pas. Les références à James et la grosse pêche, Jules Verne et le capitaine Nemo, ou encore les disparus de Lost et leur île hors norme, donnent un précipité improbable et inégal.
Plutôt surprenant au départ, on s'attache tres rapidement aux personnages. A shakipiyo, le petit poussin fonceur et rêveur. Mais surtout, a Gudetama. Cet oeuf fainéant sans ambition, aux repliques parfois tres droles. Evidemment plus adapté aux enfants, ca reste tres mignon et visionnable par des adultes qui ont gardé une âme d'enfant.
Je ne savais pas à quoi m'attendre avant de regarder cette série inspirée du célèbre personnage de Sanrio (la compagnie derrière Hello Kitty et Aggretsuko notamment). Et le visionnage m'a confirmé... Que je n'aurais jamais pu me préparer à ce que j'allais voir.
D'emblée, Gudetama parvient à rassembler les deux éléments qui feront de chaque épisode une réussite : un humour franchement décalé, et une capacité à susciter l'émotion (après tout, il s'agit d'une quête désespérée des deux protagonistes pour retrouver leur mère dont ils ne savent rien). Seulement, il y a plus, bien plus : Gudetama n'esquive pas son sujet. La série aurait pu traiter ses personnages comme n'importe quels autres, pour finir par pondre (pardonnez le jeu de mot) une aventure enfantine et clichée au scénario hautement prévisible, mais non : le caractère "oeufesque" de Gudetama est pleinement exploité. Que ce soit au niveau de son caractère (un oeuf sur le plat visqueux, mou, qui se laisse aller), que dans son arc narratif (en découle tout une morale sous-jacente sur la notion du devenir, de la possibilité d'échapper à son destin et à ce que l'on est). Chaque épisode utilise son cadre (prenons par exemple le restaurant) comme base d'une réflexion "philosophique" qui servira de trame à l'épisode (être mangé signifie mourir, mais le destin de la nourriture est d'être mangée, n'est-ce pas une bonne chose ? Dans la mesure où c'est l'accomplissement de ce qu'ils sont, les aliments auraient-ils tort d'essayer d'y échapper ?). Le tout en réussissant à évoquer certains troubles actuels qui agitent le Japon (la corruption du gouvernement, la sensation de désenchantement, la possibilité d'avoir une identité propre en dehors de ses fonctions...).
En bref, Gudetama est une petite série joyeuse, pétillante, pleine d'humour et de bons sentiments. Mais là où elle réussit à poser sa marque, c'est en utilisant ses drôles de personnages et son humour décalé à souhait pour nourrir un vrai propos de fond sur la question du destin, reflétant finalement des inquiétudes populaires qui agitent la société nippone. Et le faire à partir d'un œuf sur le plat fainéant qui adore montrer ses fesses à tout va, ça relève du génie créatif.