Critiques spectateurs
Critiques presse
Votre avis sur La Mesías ?
Critique de la série
4,5
Publiée le 19 novembre 2024
J'ai été envoûtée par cette série, inclassable, où émotions, réflexions sur le conditionnement, la résilience, sont au rdv. Très bons acteurs, très bon scénario... On se perd parfois, mais pour mieux se retrouver. On espère, on s'indigne, puis on s'interroge. Bref, ça brasse dans tous les sens !
Critique de la série
4,0
Publiée le 3 décembre 2024
"Il n'y a pas de mission. On n'a pas à sauver le monde. Le monde est là-dehors, et on doit y vivre."

Faisant constamment se confondre (et se répondre) passé et présent, une mini-série espagnole bouleversante et déstabilisante sur la famille, l'emprise et la résilience. Et quel casting !
Critique de la série
5,0
Publiée le 25 novembre 2024
Excellente série et excellente surprise pour ce scénario original servi par des acteurs remarquables. Oui chef d’œuvre..
Cdef

2 abonnés 7 critiques

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Critique de la série
4,5
Publiée le 27 novembre 2024
Série haletante, étrange et très originale. Le scénario est très bien conçu autour d'une histoire qui a du sens. Très bien réalisée également.
Critique de la série
4,5
Publiée le 6 décembre 2024
Une production envoûtante magnifiée par une prestation collective des acteurs et actrices vraiment stupéfiante. Félicitations !
Critique de la série
5,0
Publiée le 12 décembre 2024
sublime série, par son originalité, son rythme étrange, et ses moments de grâce. alternant entre l'émotion pure et la grande violence, la mesias est une sorte d'ovni qui ne nous prend pas pour des imbéciles, ne nous fait pas la morale, laisse les portes ouvertes sans jugement définitif...

on peut aussi parler des acteurs qui sont tous extraordinaires...

BRAVO messieurs, c'etait sublime
Critique de la série
5,0
Publiée le 12 décembre 2024
Il faut du temps pour voir arriver le phénomène, mais "La Mesias" est une œuvre totalement à part, par sa finesse d'écriture et sa réalisation hors norme. Les acteurs sont éblouissant, en particulier les enfants menés par l’extraordinaire Biel Rossell Pelfort, dont c'est le premier film. Le genre d'objet qui sèvre du contingent des séries US bêtifiantes.
Très largement au-dessus du lot.
abyssea.

10 critiques

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Critique de la série
4,0
Publiée le 2 décembre 2024
Série prenante et dont les divers thèmes abordent les questionnements sur la quête de la vie et là est abordé le pouvoir de la mère, qui après avoir mener une vie décadente seule avec ses 2 enfants, va tomber sous le joug d'un illuminé qui va lui promettre le rachat de ses péchés par la foi. L'on va alors pénétrer dans un climat malsain ou seul le dieu à le pouvoir de tout. Les enfants endoctrinés suivent le culte, isolés, coupés du monde. Et l'on s'aperçoit qu avec les années, ce lavement de cerveaux va les emmener à refuser, à craindre l'extérieur malgré les divers personnages qui s'interpose t pour les sortir de la. Les sujets sont exploités avec force et nous transporte avec cette mère et ses 2 enfants qui évolue dans le sordide, le doute et la façon dont chacun tente de se raccrocher à la vie, à se trouver un sens . Super série, moderne pour ceux qui aiment la psychologie.
Critique de la série
2,5
Publiée le 2 février 2025
Un passé non digéré

Outre son massif montagneux isolé et son abbaye bénédictine, Montserrat s’avère être un lieu de pèlerinage pour ufologues espérant établir le contact avec une vie extraterrestre. Dans cette curieuse ambiance ésotérique et alors qu’il prend ses aises dans le café de l’hôtel où il réside à l’occasion d’un tournage, Enric est soudainement happé par les images d’un groupe de musique uniquement composé de jeunes filles. C’est tout d’abord la tenue vestimentaire datée de ces demoiselles ainsi que le kitsch absolu de leur clip qui saute aux yeux. Quant aux paroles de cette chanson désolante de mièvrerie, elles se contentent d’appeler les personnes recluses à se tourner vers un Dieu dont elles portent le message. Devant un tel étalage de sérieux dans le mauvais goût, on peut comprendre que cette vidéo soit devenue virale sur les réseaux sociaux. Mais Enric, lui, ne peut détacher son regard hagard de l’écran, à tel point qu’il finit même par « s’oublier ». Dès lors, le récit nous replonge une trentaine d’années en arrière quand Enric et sa petite sœur Irene étaient élevés par un mère défaillante au doux nom de… Montserrat. Un mère au langage inadapté et aux mœurs dissolues dont elle ne protège aucunement ses enfants. Leur vie à tous les trois va cependant prendre une tournure inattendue lorsque cette dernière trouve refuge auprès d’un homme dévot et sectaire qui voit en elle une âme sainte. La série s’attardera par la suite à nous dépeindre la vie d'enfermement qui fut la leur quelques années plus tard, lorsque Montserrat, devenue aigrie et injurieuse envers ses proches, se découvre le don de communication avec Dieu. Il restera enfin à Enric le besoin de renouer contact avec sa mère pour laquelle il éprouve des sentiments ambivalents en plus de venir en aide à des demi-sœurs littéralement coupées du monde extérieur. Il s’agira surtout pour lui d’enfin trouver la paix malgré les souffrances qu’il a endurées durant son enfance.

Un premier acte intéressant

Découpées en trois parties distinctes, « la Mesias » nous dresse dans un premier temps le portrait d’une mère exubérante sans aucun principe éducatif. Trop occupée à festoyer et à se prostituer par par manque d’argent, Montserrat prive Irene et Enric de scolarité, les convie à participer à ses soirées quand le bruit des adultes les empêche de trouver le sommeil ou les expose à la nudité de ses amants. Le reste du temps, ils n’ont d’autres choix que de combler l’absence de leur mère en subvenant eux-mêmes à leurs besoins. Même sa communication est en tout point désastreuse : en effet, ses paroles les amènent soit à endosser des responsabilités trop lourdes pour leurs petites épaules, soit à faire état de confidences intimes impropres à la bonne construction psychique d’enfants de cet âge. Ces deux épisodes saisissants sont sans conteste les plus stimulants de la série tant ils dépeignent avec une grande justesse une femme tellement irresponsable qu’on se prend à appréhender l’impact généré par son comportement sur sa progéniture. Pour autant, cette réalité glaçante se voit entrecoupée par le quotidien d’un Enric dont le mal-être peine à nous attendrir. Peut-être parce qu’il délaisse soudainement son travail pour faire n’importe quoi (se battre avec des jeunes dans un bar puis coucher avec une adepte du spiritisme extra-terrestre) ou parce qu’il entretient un lien particulier avec le monstre de Roswell ? C’est possible. Mais c’est aussi parce que Roger Casamajor, qui l’interprète, n’a pas l’occasion de donner un autre visage à son personnage que celui d’un homme désespérément déboussolé. Un manque de diversité dans les expressions qui, rapidement, finit par agacer.

Des personnages figés

Ce problème, on le retrouve lors d’une troisième partie qui lui est majoritairement consacrée. Mais à son désarroi vient se rajouter la froideur d’une sœur qui s’est forgée une carapace pour se construire une vie décente. Deux postures immuables comme si ces êtres humains ne se définissaient qu’au travers de leur douleur respective. Sans la minimiser, il aurait été préférable de ne pas réduire Irene et Ebric à cette émotion primale et nous montrer au contraire qu’elle s’inscrit dans des personnalités complexes qui la rendent singulière. Ce reproche, on peut également l’adresser à la manière dont nous est dépeinte Montserrat, cette tyrannique mère destructrice. Si on la découvre inconséquente et extravertie dans sa jeunesse, c’est une toute autre femme qui nous est donnée de voir par la suite. A la manière violente et culpabilisante qu’elle a de souligner la constante ingratitude dont elle se sent victime s’ensuit cette période fondatrice où elle se sent en lien avec Dieu. Ses crises de colère puis de démence s’avèrent, il est vrai, très « photogéniques » et ne laissent pas insensible le spectateur. Toutefois, ils ne disent rien ou presque de ce qui a mené à cette forme de folie. Le rendu est assez impressionnant formellement : Montserrat hurle, injurie, traverse des phases de « possession ». Mais cela ne suffit pas à masquer le vide narratif de ces interminables épisodes… Et s’il paraît incompréhensible que les auteurs aient choisi des actrices différentes pour incarner ce personnage «extraordinaire », il est regrettable de constater que cet étrange parti-pris reflète parfaitement le peu de lien existant entre les différentes étapes de sa vie.


Des messages forts noyés dans une mise en forme décevante

Quoi qu’il en soit, ceux qui ont évidemment pâtit de la personnalité toxique de cette impitoyable marâtre, ce sont bien évidemment ses enfants. Pour autant, à part Irene et Enric, toutes paraissent longtemps interchangeables. Elles aussi en sont réduites à la légitime sidération qui les envahit à chaque coup de semonce de la redoutée matriarche. Toutefois, leur virulence ne suffit pas à expliquer l’incapacité des filles à se frotter au monde extérieur. En effet, jamais il ne leur viendrait à l’esprit de s’aventurer au-delà des limites du domaine familial. Sur ce point, la série touche pertinemment sa cible : que les bourreaux persuadent leurs victimes qu’elles ne peuvent se dispenser de leur présence et l’emprise psychologique devient totale. De plus, « La Mesias » évite l’écueil de pointer du doigt les seules dérives religieuses. Elle s’attaque plus généralement aux sectarismes de tous bords tout en faisant état des mécanismes de l’aliénation qu’elle engendre et des traumas qui en découlent. A ce titre, le final fait preuve d’une finesse de propos tout à fait louable. Non, malgré les souffrances qui lui sont associées, on ne peut entièrement se soustraire à son passé. Plutôt que de le combattre, il est plus apaisant de se l’approprier. Malheureusement, pour en arriver à un si sage épilogue, il aura fallu supporter une séance d’exorcisme à la lourdeur symbolique navrante et à l’esthétisme pop discutable. D’une manière générale, et comme il convient de porter un point final à cette chronique, on se prend à regretter que cette série (bien trop démonstrative et globalement dénuée d'enjeux narratifs) ne se soit pas contentée d’un format plus court. Les tranches de vie qu’elle s’emploie à nous narrer y auraient sans nul doute gagné en impact et en intensité.
Critique de la série
4,0
Publiée le 20 décembre 2024
Original, prenant et finalement beau.
U'e série bien montée qui répond à toutes les questions qu'on peut se poser en la regardant.
Critique de la série
1,0
Publiée le 18 novembre 2024
c'est vraiment frappadingue et usant totalement dans l'air du temps c'est à dire idéologiquement ciblé et destiné à un public stupide et béat
Critique de la série
2,5
Publiée le 18 novembre 2024
Je suis très mitigé à l'encontre de cette série...........une mère frappadingue , qui finit par entendre Dieu...!!!!! des enfants un peu terrorisés par elle ........et par dessus le marché , des ovni et 1 E.T !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je n'ai pas vraiment compris le but des 2 réalisateurs.. soit c'est une franche critique de la religion et de ses dérives , soit c'est un appel , au vu des images finales...........une série qui pèse comme 100 ânes morts ; embrouillée , cafarde au possible , éxaspérante parfois , lorsque cette " mère " file des claques.....et pesante , pesante......tous les acteurs-trices sont habités par leur rôles , ça , oui !!!!!! Note mitigée , comme ma critique.............................
Critique de la série
3,5
Publiée le 5 décembre 2024
Comment vivre (ou non) avec une mère toxique ? Comment vivre (ou non) au sein d'une famille sectaire ? Peut-on s'affranchir des traumas de l'enfance ? Peut-on s'affranchir de la foi ? Tels sont les thèmes de cette série qui se déroule en Catalogne espagnole.
Les premiers et les derniers épisodes de la série sont bons, ceux du milieu sont un peu lents et répétitifs. Un traitement plus épuré aurait rendu le propos plus puissant.
La Mesías (La Messie) reste, quand même, une série singulière sur le fond et sur la forme avec quelques scènes visuellement fortes et originales.
Un conseil qui a son importance, regardez les génériques de fin d'épisode jusqu'au bout !
Jillue34

1 critique

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Critique de la série
5,0
Publiée le 14 mars 2025
Pour ceux qui ne sont pas Espagnols, un peu de contexte.

La Mesías est clairement inspirée d’une histoire vraie, même si les créateurs - Los Javis- ne l’ont jamais dit officiellement (sans doute pour éviter des ennuis juridiques). Il s’agit de la famille Bellido Durán, qui a fait le buzz en Espagne il y a une dizaine d’années avec un groupe musical totalement improbable : Flos Mariae.

Flos Mariae chante AMEN (chanson virale) >> https://www.youtube.com/watch?v=cwBLP44l1HE
Flos Mariae en chantant "Vive le pape" >>> https://www.youtube.com/watch?v=mBZT0xHs99s
Flos Marie en chant "Hero" >> https://www.youtube.com/watch?v=OKOKrgHjThI

Sept sœurs, habillées de façon étrange, chantant des louanges à Dieu sur une musique électro complètement chaotique, avec des paroles bizarres et des voix forcées. Leur chanson Amén est devenue virale et a été parodiée partout, à la télé comme sur Internet. Au début, tout le monde pensait que c’était une blague ou un coup marketing bien ficelé… Elles ont fini par expliquer dans une vidéo qu’elles avaient monté ce groupe pour remercier la Vierge en 2013 après la guérison de leur mère atteinte d’un cancer.

Et puis, petit à petit, on a découvert des choses assez troublantes sur cette famille. Les filles n’étaient presque pas scolarisées, elles vivaient complètement isolées dans une grande maison en Catalogne, et il y a même eu des plaintes contre la famille (qui n’ont jamais abouti). On parle aussi de maltraitance au sein du foyer. Le plus perturbant, c’est que les frères aînés ont coupé les ponts et ont publié des lettres où ils racontent que leur mère disait recevoir des messages de Dieu… Cela fait des années que la famille est impliquée dans des activités religieuses. Ils sont propriétaires de plusieurs entreprises en ligne, comme des sites de "rencontres pour catholiques" et des "consultations catholiques" où la mère donne ses conseils à travers des consultations en ligne. De plus, les livres qui compilent les messages que Dieu lui aurait envoyés sont également disponibles sur leur site, Primavera de la Gloria de Dios, où ces écrits peuvent être consultés.

Si le sujet vous intrigue, voici un documentaire assez complet sur toute cette histoire, réalisé par un YouTuber espagnol. Il explore en détail l’affaire Flos Mariae, des origines du groupe aux récentes polémiques.

 Partie 1 : https://www.youtube.com/watch?v=9H76HnzIJ6w
 Partie 2 : https://www.youtube.com/watch?v=Cj7blUg5kII

N’hésitez pas à activer les sous-titres automatiques traduits en français, ça vaut vraiment le coup. Franchement, c’est hallucinant ! 

Mais ce qui a vraiment provoqué une onde de choc, c’est l’image que les sœurs projetaient sur YouTube. À travers leurs vidéos, elles vendaient le modèle d’une famille catholique idéale (16 frères et sœurs au total), alors qu’en coulisses, leurs frères aînés dénonçaient une toute autre réalité. Ils ont pointé du doigt l’hypocrisie des Flos Mariae, affirmant qu’on les avait même empêchés d’assister aux funérailles de leur mère. Ils ont aussi révélé le contenu des fameuses lettres accusatrices.

De leur côté, les sœurs n’ont pas tardé à réagir. Elles ont menacé les créateurs de La Mesías de poursuites judiciaires pour diffamation, ajoutant encore plus de controverse à une histoire déjà bien rocambolesque…

Dans cette vidéo >>>> https://www.youtube.com/watch?v=qI41Ly9e8ms
3 des sœurs rejettent totalement l’idée que La Mesías ait le moindre lien avec leur histoire. Elles affirment que la série ne ressemble en rien à leur vie et dénoncent ce qu’elles considèrent comme une tentative de manipulation médiatique.

Les créateurs de La Mesías, Los Javis, n’ont jamais admis qu’ils s’étaient inspirés de cette histoire, mais franchement, c’est flagrant : le décor, l’esthétique, les événements… Tout colle. Certains disent même que les frères aînés auraient participé à l’écriture du scénario.

Si ça vous intrigue, il y a plein de vidéos et documentaires sur Flos Mariae sur YouTube. Aujourd’hui, le groupe n’existe plus, mais deux des sœurs continuent leur délire sous le nom de Mariah’s Pop, avec toujours cette ambiance électro-religieuse bien perchée. D’ailleurs, elles ont quitté la Catalogne et vivent désormais dans un petit village de Tolède. Une nouvelle étape dans cette histoire déjà bien particulière…
Critique de la saison 1
5,0
Publiée le 4 février 2025
Magnifiquement écrit et interprété. Vraiment très beau, remuant et émouvant. Ne pas se laisser "impressionné" par le premier épisode en kaléidoscope.. Quand vous aurez fini le voyage, vous retournerez le visionner sans doute. Tout y est sans qu'on puisse vraiment tout pressentir . Mais on saura tout, vous ne serez pas laissé de côté dans cette histoire saisissante inspirée d'histoires réelles je crois bien. La construction du scénario est parfaitement justifiée, rien d'artificiel, vous verrez..!
Choix de musiques super. Cette mini série faite de longs épisodes, films en eux mêmes, est largement au dessus du lot ces derniers temps. Bravo pour cette richesse de l'œuvre !