9 adolescents déjantés qui se traînent de fête en fête. On ne peut pas dire que la série soit parfaitement réaliste comme le pilote qui enchaîne des scènes abracadabrantes. C'est loin de coller à nos petites journées. Brève petite présentation pour voir à qui vous allez vous frotter. Tony, le tombeur de ces dames, le manipulateur, le fourbe, l'arrogant, le je m'en foutiste par excellence. Cassie, la blonde anorexique qui ne voit que le mot "eat" dans sa vie, la rêveuse, l'esprit ailleurs, c'est une enfant qui ne se sépare jamais de ses mots fétiches: "lovely", "ouahhh", "totally" and "miCHELLE". Jal reste le personnage le plus "normale" ou "réaliste" de la série. Elle a un sacré caractère, fait de la clarinette, c'est la super copine, la bonne écoute, la compréhension absolue. Chris, l'amoureux transi de sa prof, le taré complètement givré, le fêtard, le type qui colle ses paquets de médicaments vides sur le mur de sa chambre, l'adepte au speed et au viagra. Sa maison est un foutoir et sa vie de famille est un désordre ambulant. Sid, le binoclar puceau qui a grand coeur, qui traîne avec lui mille soucis et qui se pose sans cesse le genre de questions auxquelles on aimerait avoir réponse. Maxxie, le playboy gay, danseur de claquettes et dessinateur à ses heures. Anwar, le pseudo-religieux, qui a dû mal à canaliser ses désirs sexuels et qui ne pense qu'à sa prière. Michelle, la belle gosse, avec son gros caractère, son amour qui la torture, l'objet de tous les regards, elle attire et elle désire. Et enfin Effy, la menteuse, l'allumeuse, avec ses penchants pour la pyromanie, ses expériences dangereuses, non elle n'a pas froid aux yeux. On accroche donc beaucoup aux idées et forcément on envit leurs gigantesques fêtes qui se finissent en orgie boulimique. Avis aux fêtards, Skins est une réussite. A noter un générique éblouissant, la musique colle l'ambiance de la série, quand aux images, elles sont d'une esthétique fabuleuse. Accrochez vous, ça débarque chez nous.