SKINS,malgré que la saison 5 et 6, et un léger soupçon,moins génial, que les 4 premières saisons, mes la 5 et 6, reste tous de même d'un très grand niveaux, une génialissime série, qui restera gravé a jamais dans ma mémoire, et les perso, sont très très attachant, et le mélange de comédie et de dramatique, et d'une grande efficacité, et Effy, je l'adore. Et vivement la saison 7, en VF, une série, un chef d'oeuvre.
Tout simplement un chef d'oeuvre résumant notre génération. La meilleure série du monde pour grandir en tant qu'adolescent. A regarder encore et encore.
Cette série est hypnotique. On en voit pas le moindre intérêt ou la moindre forme d'intelligence et pourtant je l'ai regardé de bout en bout. Certes les personnages sont bien travaillés et c'est surement là le secret qui plonge le spectateur en émois. Hormis un bilan catastrophique du bien être des adolescents il n'existe aucune trame.
Véritable phénomène vers 2007-2008, Skins, série dramatique anglaise créée par Jamie Brittain et Bryan Elsley, fit les beaux jours de la chaine E4 pendant sept saisons. Au départ étude strictement sociologique de la jeunesse anglaise à Bristol, les créateurs ont eu un peu plus d'ambitions et sont allé tenter d'écrire des histoires un peu plus fantaisistes, diront-nous.
Skins, c'est l'archétype de la série qui a eu une bonne idée et qui a voulu trop tirer sur la corde, et ce, dès la deuxième saison. Car c'est ça le plus triste avec Skins. Sous couvert d'un point de vue très artiste, qui en devient éreintant au bout de sept saisons (chaque épisode s'ouvre sur les yeux d'un personnage, qu'on suivra tout au long des cinquantes minutes, par exemple), avec des scènes purement contemplatives, Skins ne racontait plus rien d'intéressant dès sa seconde itération, là où la première était plutôt réussie, grâce à des personnages attachants comme Sid ou Maxxie. Ils ont pourtant tenté énormément de choses, comme de changer tous leurs acteurs tous les deux ans, mais cela s'est avéré être une terrible idée tant les personnages étaient interchangeables, pénibles, très souvent idiots et illogiques et interprétés par des acteurs incompétents (le personnage de James Cook doit être le pire personnage de l'histoire de la série télévisée). Il ne reste pas grand-chose à se mettre sous la dent, si ce ne sont des scènes si nulles qu'elles en deviennent mémorable. On se rappelera avec hilarité de la scène très importante entre Mini et Liv où la première demande à la deuxième d'avaler une flasque de vodka pure pour pouvoir lui refaire confiance ou dans la saison 3, Effie qui tente de tuer volontairement une des jumelles, qui lui pardonne pendant l'intersaison. La vision de l'amitié des scénaristes est effroyablement abjecte, d'où mon incapacité à accepter d'apprécier une telle série pour ses rares qualités. Ils tentèrent une dernière saison en trois téléfilms avec trois personnages légendaires de la série : si le premier était plutôt bien, les deux autres sont vite retombés dans les travers.
Skins est une catastrophe industrielle dont E4 n'a pas eu à couper les vivres tant elle était couronnée de succès, par des spectateurs qui voulaient souvent voir jusqu'où le ridicule pouvait tomber. Aussi dangereuse qu'une émission débile de TV-Réalité, Skins fait partie de ces scandales inexpliqués de la télévision. Et puis ce(s) générique(s), bon sang...
J'avais aimé cet entrain et ces vies de Skins. Et puis, tout vole en éclat. On arrête tout, on prend les mêmes et on recommence. Cet éternel recommencement ne sert à rien à part renouveler les acteurs et faire des économies de scénariste.
Une quatrième saison où on sent clairement l'essoufflement du concept même si le personnage d'Effy reste un des meilleurs jamais conçus et que des thématiques lourdes sont abordées.
Une première saison excellente pour cette série ados irrévérencieuse qui ajoute l'humour britannique aux séries américaines similaires pour renouveler le genre.
Une deuxième saison plus faible que la précédente mais qui continue de développer les personnages, les remettre en question et nous y attacher avant une fin terrible.
J'ai découvert cette série après la guerre mais c'est un vrai coup de cœur. Si j'ai zappé la troisième génération qui avait l'air d'être la plus évitable, cette série regorge de très bons personnages, interprétés par des acteurs qui ont eu une belle carrière depuis et tant mieux (Nicholas Hoult, Kaya Scodelario, Dev Patel, Jack O'Connell ou même Daniel Kaluuya). Chaque épisode est centré sur un personnage et du coup on peut plus facilement s'attacher à eux, et comme ils gravitent tous les uns autour des autres, cela fait avancer la trame globale, vraiment de qualité. En plus, cela permet de brasser pas mal de sujets : drogue, sexe, autisme, amnésie, homosexualité masculine et féminine... Je trouve que la dernière saison qui décidait de s'attarder sur trois personnages emblématiques de la série était bien vue, d'autant que leurs histoires étaient un peu laissées en suspens au terme des deux saisons qui les concernaient, mais je trouve justement qu'elles viennent un peu gâcher la magie et la mythologie autour de leurs personnages, c'est regrettable, d'autant que certains personnages originaux ne font même plus partie de l'histoire. Si l'on ajoute à ça certains éléments qui montrent que les scénaristes ne savaient pas forcément jusqu'où la série irait (le destin de Tony à la fin de la saison 1, celui de Freddy dans la 4), on aurait aimé une fin plus adaptée et travaillée pour ces personnages. En dehors de ça, "Skins" est vraiment une série à voir, c'est rare de voir une série sur des ados qui comprend à ce point son sujet et les britanniques savent extrêmement bien retranscrire leur mal-être. Je pense malgré tout qu'elle n'est pas à recommander à tout le monde, parce que le côté auto-destructeur de certains personnages spoiler: (la saison 3 qui commence par un suicide ça donne le ton, la dépression d'Effy, la liaison de Naomi) et le fait que personne ne semble pouvoir s'amuser sans avoir recours à la drogue ni connaitre la recette du bonheur simple.
Cette quatrième saison emprunte une voie familière vis à vis de la première génération, cette suite est plus sombre que la précédente qui était jusqu’alors basé sur la surface et saupoudré d'un humour décapant ... Les tourments se font ici plus profonds, ils grandissent, le mal qui les ronges s'approche de plus en plus à l'affirmation de leur tempérament. Cette suite réussit à rendre la quasi totalité du casting attachant, d'ailleurs, tout les épisodes ( hormis le 5 assez laborieux ) se révèle très intense et brillamment construit. Une cassure opère avec l'histoire quelque peu rocambolesque autour d'Effy qui fait perdre selon moi de la texture et de la matière au récit, le tout s’effiloche et abîme les derniers instants au profit du sensationnel ... La première moitié est nettement meilleur, l'épisode 3 ( Cook ) est selon moi l'apogée de cet seconde génération !