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Gentilbordelais
319 abonnés
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Critique de la saison 1
3,5
Publiée le 28 janvier 2024
C'est avec une chronologie destructurée que Fellow travelers retrace une relation passionnelle constamment contrariée mais finalement attachante. Ainsi, des années 50 à 80, défile en toile de fond tout un pan de l'histoire américaine, de la condition des minorités, des combats pour les libertés, aux thématiques sociétales. La 1ère partie, passionnante, se déroulant dans les sphères politiques et son lot d'intrigues périphériques, apporte une tension permanente, avec des vies dans le mensonge à tout prix à cause de la loi anti homosexualité. Adaptation bien écrite et bien mise en scène, avec un M. Bomer charismatique, le bémol de la série est dans l'évolution physique des personnages sur ces 4 décennies.
Une série d'une grande intelligence, habile, nuancée, dense. A travers le compagnonnage de deux amants dont la relation évolue judicieusement, de toxique à bouleversante, le récit dresse l'évolution des combats menés par les homosexuels aux Etats-Unis, des persécutions de McCarthy à l'arrivée du SIDA. S'intéressant à la psychologie des protagonistes, tant le duo principal que les seconds rôles (féminins comme masculins, lumineux comme néfastes), l'intrigue illustre frontalement les obstacles auxquels sont confrontées les minorités en évitant l'écueil du pathos ou du moralisme - puisque même les victimes peuvent agir en coupables. Alternant entre les époques pour dessiner pas à pas une romance singulière ainsi que la réalité sociale, politique, animique de son atmosphère les épisodes conservent cohérence, pertinence, justification (jusque dans les diverses scènes de sexe). Poignant.
Bien que je reconnaisse que certaines scènes sont pour un public averti, la force de l’histoire est tellement grande que cette série mérite largement qu’on en dévore chaque minute. L’intensité des sentiments atteint son paroxysme dans une réalité dure et émouvante et les intrigues politiques se mêlent aussi au jeu. Des acteurs excellents. Bref, une réussite.
Comment des hommes qui s'aiment, au temps du maccarthysme vivent leur relation amoureuse en essayant d'éviter les soupçons parmi une population puritaine. C'est un peu cru, surtout dans les deux premiers épisodes et cela peut choquer certains mais, ensuite, l'orientation se porte davantage sur les parcours de vie individuels. Il y a un second couple gay, afro américain celui-là, ce qui permet de suivre quatre destins dans un contexte répressif et hostile à l'homosexualité. La série dégage une impression de vérité et de souffrance car ces hommes doivent toujours se voir en cachette, donc mentir à leur entourage. Le problème crucial du sida n'est pas, non plus, écarté. Si la série se déroule sur trois décennies, cela augmente l'intérêt. Je trouve que la première partie est largement plus captivante car plus animée et proche du pouvoir politique. Il y a un peu trop de longueurs à partir du quatrième épisode et c'est là que la série perd en qualité. Et puis, en soi, si c'est une bonne idée de montrer l'évolution des relations, le hic, ce sont les sauts dans le futur, sans raison ou annonce préalable. Comme le maquillage de vieillissement des deux hommes est trop peu marqué, ce choix de la réalisation nuit à la compréhension et surtout à la fluidité de l'histoire.
"Fellow Travelers", diffusée sur Canal+ en France, est une mini-série qui transcende les époques avec une narration captivante mêlant une romance tumultueuse à une exploration percutante des enjeux sociétaux de l’époque. Avec Matt Bomer et Jonathan Bailey au casting, les deux acteurs livrent de formidables performances. L’alchimie que dégagent les deux hommes est ressentie à l’écran ce qui donne plus d’émotion et d’authenticité au récit. Au travers des huit épisodes, la série associe parfaitement l’historique au drame offrant une histoire richement émouvante, poignante et actuelle. Malgré quelques soucis de rythme, "Fellow Travelers" est dans l’ensemble une série très réussie qui a su mettre en lumière les périodes sombres de l’Amérique entre la guerre aux déviants sexuels et la crise du sida. - 17,5/20 Critique sur Fellow Travelers (saison 1) Vue du 19 au 28.01.2024 sur Canal+
Les principaux conflits sociaux des States durant les années 50 à 80 constituent la trame de fond de cette magnifique série avec pour fil rouge une grande histoire d'amour entre deux hommes que presque tout oppose. L'un est cynique et pragmatique (Matt Bomer) tandis que l'autre est idéaliste et trop confiant (Jonathan Bailey). Le scénario est très habilement conçu sans temps morts, Mais le principal atout de la série réside dans le jeu des acteurs à commencer par les deux principaux : Matt Bomer (toujours aussi charismatique) et Jonathan Bailey (parfait pour lui donner la réplique). Leur alchimie est incontestable et l'évolution de leur personnage au fil des décennies est particulièrment intéressante. La reconstitution historique est très soignée et la BO tout à fait pertinente. Une très belle série élégante et soignée.
Très belle mini série de qualité qui traite avec profondeur des personnages dans leur histoire et 4 décennies de l' Histoire des US. Les acteurs sont charismatiques et jouent de manière réaliste. Le dernier épisode est particulièrement réussi. A recommander à des ados afin de pouvoir ouvrir la conversation sur l'identité sexuelle, les choix de vie, l'acceptation de la différence, .... A voir !
Cette série offre une plongée historique et sociétale dans un pan de l'Histoire récente, du maccarthysme à l'épidémie de Sida, se concentrant sur une grande histoire d'amour homosexuelle à laquelle sont malheureusement associées de trop nombreuses scènes torrides, Fellow Travelers se privant ainsi sans doute de toute une tranche du public malgré son scénario poignant (plus de détails sur Pamolico, blog de critiques).
Belle réussite pour le réalisateur de Philadelphia , le casting est sur mesure avec des acteurs qui incarnent les personnages totalement . Le sentiment amoureux et la force qu’il donne reste de fil conducteur de la série qui laisse entrevoir les dégâts que peuvent causer l’intolérance.
Une série touchante qui, au-delà de l'histoire d'amour compliquée entre deux hommes, met en lumière les nombreuses difficultés et abus auxquels les minorités ont dû faire, et font toujours d'ailleurs, face.
Je ne m'attendais à rien... Et quelle claque ! C'est super bien joué et réalisé. C'est juste. C'est beau. C'est touchant. Merci pour ce type de réalisation !
Enfin une très bonne série réaliste et très émouvante. Les acteurs sont tops et leur intégration dans des faits réels de l'histoire des USA est une très bonne chose.