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I'm A Rocket Man
289 abonnés
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Critique de la série
2,5
Publiée le 6 juillet 2023
Série un peu décevante... ca part plutôt bien avec une infirmière glaçante qui est tellement odieuse avec le monde et ses patients qu'on se demande réellement si elle a pu commettre cette série de meurtres à l'hôpital mais très vite le rythme s'essouflle, les scènes d'enquête deviennent répétitives et on finit par s'ennuyer sec... c'est lent, le personnage de l'infirmière perd de son intérêt et on décroche pour de bon... c'est vraiment dommage car si le profil psychologique de l'accusée avait été abordé autrement ça aurait pu être palpitant... tant pis !
Rappelant par son titre français la pièce de théâtre et son adaptation en film « Doubt » de John Patrick Shanley, dans laquelle la culpabilité d’un prêtre accusé de pédophilie n’est jamais confirmée ni infirmée, laissant le spectateur dans un doute inconfortable. Ici, le doute est vite écarté, le titre original signifiant « soupçon » est ainsi très mal traduit (le marquetage et sa formation Franprix fait des dégâts même dans les secteurs intellos…). Peu importe ici la culpabilité du personnage (celle-ci admet qu’elle s’est peut-être trompé malencontreusement). C’est son comportement qui la rend suspecte tant aux yeux de ses collègues, de la police que du public. On est ainsi particulièrement proche de L’Étranger de Camus. Sa froideur et son insensibilité (qui sont en fait ici la conséquence normale d'une vie professionnelle et personnelle difficiles) invitent à la détester, à la rejeter, à la charger, à la condamner… Elle sert ainsi idéalement de bouc émissaire pour une société qui, en condamnant une coupable désignée, en la lynchant publiquement, fait semblant de croire à sa propre innocence alors même que l’immoralité flotte en toute évidence en plein milieu du corps social… On observe tel mécanisme social dans Au bagne d’Albert Londres ou dans les processus d’épuration d’après Seconde guerre mondiale (les femmes tondues), ou encore dans les procès d'animaux au Moyen-âge. Cette série nous montre une société qui se passionne pour une affaire criminelle, rêvant de charger une personne qu’on aime à détester (« the nigga you love to hate », comme le rappait Ice Cube) de tous les maux pour s’en délester soi-même comme un bouc émissaire qu’on offre en sacrifice. Et ainsi toute personne de se mêler, de cracher, et de respirer plus légèrement dans sa propre culpabilité (et en cela on pourra faire le lien avec Kafka, dont les livres ne cessent de faire émerger ce sentiment de culpabilité que tout le monde s’arrange toujours pour repousser dans les eaux profondes de l'inconscient). https://leluronum.art.blog/2022/10/07/tombee-du-canap-face-au-doute-podezreni/
J'ai adoré. On s'attache au personnage de Hanna malgré son caractère entier et son absence de sourire. J'espère vivement une saison 2, car le plus grand suspense, c'est la toute dernière scène spoiler: lorsque Hanna entend les alarmes des chambres de patients retentir et que l'on voit tous les lits videsspoiler:
Tous les comédiens sont excellents de par leur naturel et leur façon de ne pas surjouer. Les coproductions de cette qualité sont les meilleures surprises de Arte, peut on imaginer qu'elles mériteraient un passage sur des chaînes moins intimistes, au risque de secouer un peu les méninges de leur public ? :)
Franchement bien. J'ai démarré la fiction et ça m'a accroché car bien joué. On comprend bien qu'elle est accusée a tord mais elle est froide et rigide .