Cette série ,
( dont le titre japonais, est plus évocateur que le titre anglais)
nous offre une étude de la société japonaise, des fonctionnements de couples, du patriarcat, à partir de la participation d’un juré populaire autour d’un infanticide.
Une des jurée, l’héroïne, s’’identifie tellement à la condamnée, que plus on avance dans le procès, plus elle est fatiguée, plus sa vie est difficile, plus son mari se plaint car elle ne répond pas à ce que la société japonaise attend de la mère, où se mêlent devoir, enfant unique et pouvoir de l'argent
Au-delà, c’est la femme japonaise qui est au cœur de l'intrigue et elle se présente sous la forme de personnages avec des parcours très différents mais avec une quête commune : comment être femme et mère au Japon ?
La mère est liée par cette morale étriquée, son quotidien anxiogène, le mari qui doit rentrer après 22h pour être servi et l’influence omniprésente et castratrice beaux parents
En cela, la série joue sur 2 genres qu'on mixe rarement : la chronique judiciaire et la chronique familiale :: très intéressant.
Enfin, on reste abasourdit devant ce Japon de "Mr et Mme Tout-le-monde", resté si traditionaliste et rétrograde