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Mayté A
5 abonnés
64 critiques
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Critique de la série
4,0
Publiée le 7 juin 2024
Série très intéressante sur la condition de la femme au Japon. Je comprends mieux maintenant que les Japonaises n' aient pas envie d' avoir des enfants, ni de vie de famille. Le traitement qui leur est infligé est à la limite de la maltraitance : jugement permanent et autres critiques peuvent finir par détruire quelqu'un. Série riche en enseignements, je recommande.
Il y a trente ans, j'ai vu un documentaire sur la condition féminine au Japon et c'était horrible . Pour les femmes ce n'était que culpabilisation, humiliation, solitude...avec des hommes affreux d'egoïsme, totalement prisonniers de leur travail et femmes et hommes prisonniers des convenances, aux ordres du qu'en-dira-t-on. Eh bien cette série -excellente !- montre que rien n'a changé ! Ca ne va pas me réconcilier avec la société japonaise ! (En même temps, un pays capable de faire une loi réglementant la hauteur des talons des femmes au travail, ça craint ! ) Enfin c'est une série durant laquelle on est dans état émotionnel intense permanent. Son propos est essentiel ! Très intéressant sur le plan anthropologique ☝️
La femme japonaise est au cœur de l'intrigue et elle se présente sous des parcours et personnages a priori très différents mais avec une quête commune : comment choisir et vivre une vie de femme japonaise qui me corresponde sans me laisser imposée par des modèles définis par ma mère, mon mari, mon travail, mon amant, mon université etc... La musiques remplace des dialogues importants comme pour nous inviter non pas à écouter l'argument mais ressentir leurs émotions. Laquelle auriez vous sauvé finalement ?
Une mère acculée lâche son bébé dans le bain et il se noie.
Une autre mère est jurée. Elle découvre qu’elle est dans la même situation que l’accusée : - Dévalorisée par sa mère - Idem par son mari - Trompée La série traite : - Du rôle de juré - De la pression sociale - Des différences de milieu et de point de vue Une bonne série pour réfléchir à la maternité, au rôle de l’épouse, au travail de la justice et de la difficulté d’être juré. Bien qu’un peu long à monter en puissance, la série tient finalement bien ses promesses et conclut plutôt positivement, ce qu’on apprécie, tant la misère des meurtres non voulus est prenante.
Difficile de comprendre le point de vue japonais à propos du crime de cette femme sur son enfant. En l'état en France cette mère relèverait de soins psychiatriques et non d'une cour d'assise. Si cette série est un témoignage des relations hommes femmes au Japon alors ils ne sont pas sortis de la Geisha et autres carcans culturels qui rendent les individus profondément névrosés. Les Japonais ont parait-il réussi à se relever après le 2ème conflit mondial en alliant traditions et modernité. En voyant cette série ils sont loin du compte...
A partir de themes difficiles (infanticide, maltraitance) la série pouvait aisément versée dans le glauque. Au contraire, elle est lumineuse. Si dans le premier épisode quelques clichés ou stéréotypes sont véhicules, très vite grâce au procédé narratif mis en place et à la distribution feminine formidable, on bascule dans une histoire captivante. A la fois série de procès, chronique sociale et plus encore societale, oui c'est bien la société dans son ensemble qui est convoquée. Formidable plaidoyer aux mères, aux femmes, la série montre enfin ce que devrait être tout procès aux assises, la reconnaissance de la responsabilité partagée de la société dans la commissions d'un crime. A voir absolument.
Très décevant. Ce n'est pas une incursion dans la vie courante du Japon. Alternances sans fin entre plaidoiries avec témoignages ternes au tribunal et entre fadaises sur la difficulté à élever des enfants dans un foyer sans aucun relief. Incroyablement ennuyeux.
Cette série ,spoiler: ( dont le titre japonais, est plus évocateur que le titre anglais) nous offre une étude de la société japonaise, des fonctionnements de couples, du patriarcat, à partir de la participation d’un juré populaire autour d’un infanticide. Une des jurée, l’héroïne, s’’identifie tellement à la condamnée, que plus on avance dans le procès, plus elle est fatiguée, plus sa vie est difficile, plus son mari se plaint car elle ne répond pas à ce que la société japonaise attend de la mère, où se mêlent devoir, enfant unique et pouvoir de l'argent Au-delà, c’est la femme japonaise qui est au cœur de l'intrigue et elle se présente sous la forme de personnages avec des parcours très différents mais avec une quête commune : comment être femme et mère au Japon ? La mère est liée par cette morale étriquée, son quotidien anxiogène, le mari qui doit rentrer après 22h pour être servi et l’influence omniprésente et castratrice beaux parents En cela, la série joue sur 2 genres qu'on mixe rarement : la chronique judiciaire et la chronique familiale :: très intéressant. Enfin, on reste abasourdit devant ce Japon de "Mr et Mme Tout-le-monde", resté si traditionaliste et rétrograde
Une plongée dans le système judiciaire japonais du côté d'un membre du jury. J'ai aimé cette mère jurée débordée par sa fille qui ne fait que des caprices. Une mère qui tente d'être exemplaire et qui veut en même temps satisfaire son mari. Une vision sans concession de la place de la mère dans la société japonaise : uniquement le paraître. C'est glaçant. Les décors et les costumes sont à cette image : très lisse, très sobre. J'ai aimé que cette série nous montre petit à petit l’envers du décor : oui, les bébés pleurent et parfois les mères ont envie de les jeter par la fenêtre. A ce propos, les pleurs sont omniprésents et viennent renforcer le climat oppressant. Une série qui prend son temps mais qui tape juste.
Une série efficace qui reprend différentes thématiques telles que la parentalité, les relations de couple, la place de la femme au japon, le jugement de l'autre.