Il est certain, qu'il fut un temps où Dexter régnait en maitre sur le paysage des séries américaines. Un époque bénie, où le show continuait de surprendre ses fans, et de les enfoncer, pour leur plus grand bonheur, dans l'âme sombre et tourmentée de leur héro. Cette époque est révolue. Après le final assourdissant de la saison 4, un nouveau membre est arrivé dans la partie, et a mit TOUT le monde à terre. Le grand Walter White. Malgré tout, Dexter restera, à mes yeux, une des séries m'ayant le plus marqué. Le tueur le plus aimé de le télévision (qui est d’ailleurs le seul...) à garantie son succès grâce a un très bon scénario et des personnages tous très attachants. Grâce à sa bo absolument superbe, jonglant constamment entre le mélancolique et l'horreur. Grâce à son suspens et à la tension , que la série a su conserver, jusqu’à la fin. Et grâce à la question philosophique, traitée de manière différente dans chaque saison (avec plus ou moins de succès...), celle d'un homme "bon", qui fait de mauvaise choses. Un homme qui doit ce cacher, mentir et se torturer psychologiquement pour protéger les personnes qu'il aime. Chacun ses vices... La série avait immédiatement compris ses atouts, et elle a utilisés. Ou plutôt usés, jusqu’à la corde. Dès la 3e saison, un problème s'est fait sentir. La répétition. Mais le show a appris de son erreur, et nous a offert cette fantastique saison 4, dotée d'un final époustouflant. Et là, BAM ! Changement de showrunner... Choix surprenant, surtout après un tel succès. Et ainsi, la série à sombré dans les abîmes de la déception constante. Bien que la saison 6 ne soit certainement pas la pire (elle est même plutôt sympathique), et que le dernier coup de génie se soit produit (ce fantastique cliffangher de la saison 7), je ne vais pas continuer a défendre une série qui m'a physiquement fait mal, durant l'insoutenable visionnage de son final si pitoyable. Nous avons perdu Dexter Morgan mais nous avons gagné Walter White. Un mal pour un bien ? La réponse est oui. Après tout, il nous restera toujours la nostalgie...