Une série qui a déjà réussi à se frayer une solide place au panthéon. Rien à ne redire ici, tout est très bon, à commencer par l'originalité du pitch. L'acteur principal crève l'écran. Les saisons arrivent sans peine à se renouveler, le suspens est toujours présent. Une série à voir de toute urgence!
Une bonne série, et malgré le fait que je l'ai trouvé bien sympa, je n'ai quand même pas accroché, mais bon, je la conseil quand même car elle a du potentiel, et j'aime bien le principe. Bref, à voir, sauf pour les âmes sensibles bien sur !
Une série dérangeante dès les premiers instants, mais le malaise que suscite Dexter se transforme en fascination malsaine, mêlant pitié et sympathie pour ce serial killer qui vit caché parmi les flics pour mieux sévir selon son propre code d'honneur. Mention spéciale aux scénaristes, qui distillent brillamment à chaque épisode des détails sur l'homme, son histoire et ses secrets, et rendent accro à ses tribulations d'autant plus intéressantes que les enquêtes auxquelles il collabore sont excellentes. Bon casting, mise en scène de qualité (caméra parfois trop près selon moi), "héros" original et scénario béton qui monte en puissance, une belle réussite si on adhère au concept.
Minée par les remords, Debra a tout plaqué pour devenir privé, et se perd dans les excès en tous genres. Renié par sa sœur, Dexter est désemparé. Approché par la psychiatre qui collabore à une enquète et semble bien le connaitre, il se laisse amadouer et va apprendre tout ce qu'il voulait (et ne voulait pas) savoir sur ses "origines". Ajoutons un adolescent aux prédispositions effrayantes, le retour de Hannah et la traque d'un serial killer lié à la famille, et l'on obtient une ultime saison fourre-tout et déséquilibrée qui tente de conclure dramatiquement sans parvenir à mettre un point final cohérent à l'histoire. Mais bien ou mal, il était vraiment temps de dire au revoir à ce très cher Dex.
Grosse crise identitaire pour Dexter, qui ne sait plus quoi penser de lui-même à mesure qu'il en apprend sur son passé, et se tourne vers les autres en suivant leur influence plus ou moins positive. Cela donne une thérapie sanglante bien sûr, mais aussi répétitive, et qui s'embrouille jusqu'à une conclusion bien prévisible. L'attention narrative portée aux personnages est déséquilibrée, et réduit certains au rang de faire-valoir (mais mention spéciale à J. Carpenter qui crève l'écran en petite sœur devenue grande), et puis le rôle caricatural de la "marraine" n'aide pas à rentrer dans son jeu. Mais un faux pas, la suspicion d'un collègue et l'arrivée du FBI vont resserrer l'étau sur notre serial killer préféré...
Dexter va-t-il sombrer dans la folie après ce que Trinité lui a infligé? Rattrapé par ses instincts, il reprend ses activités nocturnes pour retrouver un "équilibre" et rencontre une victime qu'il va vite prendre sous son aile. Le tueur va alors se transformer en enquêteur, le prédateur devient malgré lui un vengeur. En parallèle, Dexter doit faire face à nouveau à la suspicion d'un de ses équipiers alors que peu à peu, l'enquête de Debra semble aussi la mener sur ses traces... Cette saison reprend les bases avec talent et développe une intrigue prenante qui maintient la série sur les bons rails, malgré quelques péripéties un peu too much et une conclusion qui manque de punch et de surprise.
Une saison monumentale. Grâce à John Lithgow d'abord, qui "Hannibalise" brillamment la série et impose un personnage de tueur terrifiant qui a beaucoup à apprendre à Dexter. Grâce au scénario particulièrement bien déroulé, qui donne un second souffle à un héros perdu dans un environnement familial particulièrement étouffant, et le pousse à jouer plusieurs rôles qui le conduiront à commettre de graves erreurs aux conséquences parfois dramatiques. Grâce enfin à un final hallucinant qui achève d'imprimer la série dans l'inconscient collectif et lui redonne une gravité que l'humour des dialogues avait jusqu'au bout contribué à masquer, et ouvre des portes scénaristiques pleines de promesses.
Confronté à des choix dans l'éducation de son fils, Dexter se demande sur quelle voie le placer, et se pose la question de la foi, lui qui ne jure que par la science. Ce prétexte nous précipite dans une saison lourdingue qui empile les clichés religieux (repenti sauvé par la foi, fanatique accro au jugement dernier...) et souffre de pertes de rythme dues à des épisodes sans lien avec une histoire à la conclusion tirée par les cheveux. Heureusement, les seconds rôles s'animent, les filles prennent du galon, mais là aussi Debra part sur des questionnements sans fin au sujet de son frère, et il faut attendre le rebondissement final scotchant pour reprendre espoir à un avenir explosif pour la série.
Obligé de rendre des comptes et de tenter de se raisonner avant d'agir, Dexter remet en question son code déjà bien éventé. Ses hésitations lui font s'attirer les foudres d'un dangereux criminel prêt à engager le duel pour se venger, tandis que l'enquête sur le "boucher de Bay Harbour" est rouverte. Mais la rencontre d'une criminelle avec qui des liens se tissent malgré une méfiance réciproque lui fait perdre le nord, et parasite le suspense (Isaak) par beaucoup de parlote (Hannah). Une saison qui s'étire trop faute d'avoir de réelles nouveautés à apporter au héros, et trouve son salut en poussant peu à peu Debra sur le devant de la scène, pour finir sur un choc qui aurait pu (du?) être le dernier.
Ce cher Dexter s'embourgeoise, il se sent à l'abri caché auprès d'une Rita qui devient une vraie desperate et s'efforce de créer une famille. Il se laisse aller au point de négliger son code et de commettre une erreur. Débarque alors dans sa vie la famille Prado, dont l'aîné, procureur, va vite s'intéresser à lui mais d'une manière bien inattendue, Dexter se laissera-t-il approcher par un homme qui semble le comprendre? Malgré des motivations floues, le personnage de Miguel est rehaussé par l'interprétation de J. Smits, et l'intrigue autour de la recherche, y compris par un dangereux tueur, d'un dealer dont seul Dexter sait qu'il est mort (et pour cause!), lui assure d'agréables activités nocturnes.
c'est fun, addictif, original, avec des réflexions intéressantes et intelligentes sur l'homme, son rôle, la vie.. Et l'acteur Michael C. Hall, qui interprète le héros Dexter Morgan, joue de manière excellente ! Au summum des séries actuelles !
Rien à dire, 8 saisons à suivre intensément. Certes sur 8 saisons il y en a des moins bonnes, mais dans l'ensemble l'évolution du personnage est fascinante, les intrigues palpitantes et les acteurs excellents.
Dommage qu'elle soit achevée, on en aurait aimé encore quelques unes... :-)