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    Wasapat
    Wasapat

    24 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    j 'aurai mis du temps pour la voir mais ça y 'est c 'est fait
    je l' avais testée il y'a 2 ou 3 ans et je n 'avais pas accroché, au 1er épisode j ai laissé tombé et pourtant les critiques étaient unanimement positives voir dithyrambiques sur la qualité de celle ci .
    j ai refais un essai il y'a un deux mois et la j 'ai plongé la tète la première et je n 'ai pas remonté à la surface avant la fin
    que dire de plus que tout ce qui a déjà été dit donc je vais vous éviter tout les superlatifs amplement mérités et ça va faire drôle de ne plus les voir
    je ne sais pas si c 'est la meilleur série de tout les remps car il faudrait les avoir toutes vu mais je ne vois pas pour l 'instant celle qui pourrait la détrôner
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,5
    Publiée le 19 février 2014
    Plus elliptique encore que lors de sa première saison, la série de David Simon marque un retour fracassant. L’on n’attendait sincèrement rien de moins du show HBO qui poursuit d’exposer sa science policière, criminelle, d’une manière systématiquement tournée vers le docu-fiction. Si l’on délaisse majoritairement les tours de Franklin Terrace pour s’orienter vers le port de Baltimore, les dockers et leur syndicat, la pègre de l’Europe de l’est, des Balkans, le propos est sensiblement similaire à celui de la saison initiale, soit la constitution d’une petite cellule policière privilégiant les écoutes et en chasse de trafiquants et meurtriers dans le collimateur d’un pontife de la police locale. L’attention des enquêteurs, sensiblement les mêmes que précédemment, s’oriente vers la contrebande, les trafics itinérants au port de fret de la ville, monument post industrielle en voie d’extinction.

    Hormis cette nouvelle incursion au cœur d’une enquête complexe, retors, elliptique, David Simon nous entraîne d’avantage encore profondément à l’intérieur de la cicatrice laissée par l’industrie massive sur la société d’une ville maintenant devenue à la limite de l’incontrôlable. Baltimore, haut fleuron de l’industrialisation des Etats-Unis est une laissée pour compte ou évoluent les criminels, les opportunistes et des politiciens nombrilistes. Nous faisons alors connaissance avec des dockers, leur représentant syndical, personnalité de la communauté polonaise de la ville et en froid avec un commandant de police issu de la même nationalité. Un conflit d’estime entre deux immigrés permet à la police de s’intéresser d’avantage aux pratiques usuelles du port, déboulant sur la mise à jour d’un vaste trafic en tous genres. Aussi intéressante que novatrice, cette seconde saison, sans doute moins rythmée que la première, amène du grain au moulin en faisant du trafic non pas une cible prioritaire mais le facteur nécessaire à l’expansion d’une société pour laquelle l’argent est la seule bouée de secours.

    Si dans un premier temps, l’amertume d’avoir dû quitter les cités de l’ouest de la ville prédomine, le nouveau contexte prend une forme on ne peut plus saisissante. Ajoutons à cela le fait que les carrières criminelles de Stringer Bell, Barcksdale, Omar Little et j’en passe ne sont pas terminées, les évènements narrés durant cette seconde session ayant pour but l’introduction d’une troisième saison annoncée meilleure encore. Oui, si l’impression première est que David Simon a couper les ponts avec l’univers de la saison précédente, il n’en n’est rien. Non seulement, les personnages y relatifs évoluent mais l’affaire principale, celle du port, est indissociable du trafic dans les rues de la ville. L’on remonte en somme la filière, une filière d’approvisionnement en perpétuelle évolution, sans compter sur l’accord passé entre les deux boss des quartiers de la ville pour assurer la quantité et la qualité du produit vendu. Imparable.

    L’on retrouve donc nos inspecteurs McNulty, Greggs, Freamon, Moreland, Daniels, Carver, Herc et toute la fine équipe à laquelle l’on peut ajouter Amy Adams en policière du conté. L’intégralité du casting est impeccable et l’on se permet le luxe d’y incorporer de nombreux personnages dont l’excellent Frank Sobotka. Audacieux, astucieux, drôlement bien écrit, ce deuxième chapitre de sur écoute laissera sans doute sur leurs faims les aficionados des séries policières rythmées mais plongera dans le bonheur les fidèles des élucubration documentées de David Simon. L’arrivée de Dennis Lehane à l’écriture du scénario dès la saison suivante permet encore de nombreuses réjouissances. Superbe. 18/20
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    4,5
    Publiée le 13 mars 2014
    Troisième saison pour la très ample série de David Simon, troisième confrontation face à la réalité d’une métropole en déclin. Plus étalée encore que les deux précédentes, cette nouvelle traversée d’une jungle urbaine aussi menaçante qu’éblouissante nous mène une fois encore dans les traces d’une hiérarchie policière toujours plus malmenée. Mais pas seulement. Diversifiant une fois encore son propos tout en ne lâchant pas la bride à cette chasse au clan Barcksdale, David Simon plonge les mains en avant dans les entrailles de la machine politico-juridique de Baltimore, ville vivant sur les subventions accordées par l’Etat fédéral, ville en souffrance qui voit sa population mettre les voiles faute d’insécurité, de manque de moyens accorder à l’éduction. Les trafiquants se noient dans la population, investissent dans des domaines légaux, la police est sous pression politique du fait de ses mauvais résultats statistiques et les initiatives personnelles viennent perturber l’élan économique, médiatique et social de la ville de Baltimore.

    Poursuivant la traque incessante, par le biais des écoutes, du clan de l’ex Franklin Terrace, David Simon pivote sur lui-même pour introduire un certain nombre de personnages indispensables à la bonne suite de la saga. Arrivent donc sur les planches toutes la frange politique de la ville, du commissionnaire Carcetti au maire en personne, hommes politiques déclencheurs des évènements qui rythmeront cette troisième saison. La pression mise sur le dos des commandants de districts verront l’initiative captivante d’un dénommé Colvin prendre forme, Amsterdam. Légalisation partielle de la drogue, zone franche en plein secteur urbain désaffecté, l’intrigue est captivante d’autant que celle-ci influe sur l’enquête en cours de notre brigade préférée. L’attrait d’une saison aussi brillante tient simplement au fait que le public est confronté à l’ensemble des problématiques qui régissent le bon fonctionnement d’une métropole moderne. Le spectateur se voit dès lors affublé d’une sorte de mission divine d’audit d’une ville américaine qu’il contemple de par une multitude de prismes.

    Si cette saison s’avère nettement moins linéaire que les précédentes, qui ne l’étaient déjà que très peu, ce n’est pas pour autant que Simon et ses scénaristes ne nous réservent aucune surprises. D’une mort de l’un des personnages principaux en passant par l’avènement d’une nouvelle génération violente de gangsters, tout y passe sans le moindre ennui à l’horizon. Captiver par tous les enjeux proposés, le public fait d’autant bien la transition entre les différentes séquences que tout est habilement lié par un fil rouge savamment entortillé autour d’un pot commun, pot pourri estampillé ville post-industrielle. Jamais mélodramatique, jamais complaisante ni même rébarbative, la série de David Simon et HBO laissera sans doute quelques spectateurs sur le bord de la chaussée. Si cela n’est pas un défaut, loin de là, soyons tout de même averti de la complexité de l’œuvre, semi-documentaire sanglant et peu didactique qui demande une certaine réflexion. Alors que les précédentes moutures étaient déjà cossue, celle-ci l’est encore plus, toujours d’avantage elliptique. Avis aux amateurs.

    Le final du 12ème épisode nous promet toujours plus de complexité, de changement, si bien que l’attente de la quatrième saison sera longue. Indéniablement la série policière, faute d’être le plus captivante, du moins la plus rythmée, le plus documentée de tous les temps. Porté un jugement sur ce type de support revient à prendre conscience d’une réalité sociale. Si l’on parvient à se divertir en parcourant les méandres de The Wire, c’est un plus, un bonus, prenant en compte l’aspect dramatique mais jamais très fictionnelle de la série. Du haut de gamme télévisuelle dont on attend avec impatience la suite des hostilités. 18/20
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    5,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Cinquième et dernière saison de ce qui est sans le moindre doute le plus aboutie, d’un strict point de vue construction narrative, des séries dans leur ensemble. Certes, la suite verra sans doute poindre une certaine concurrence, chez HBO notamment, mais notons tout de même qu’en terme de productions achevées, The Wire s’affiche comme le plus elliptique des séries TV. Bref, cette cinquième saison, justement, s’appuyant sur la crédibilité, la solidité des années précédentes, offre une très belle critique du monde médiatique des grandes métropoles américaines. L’on ne parle pas ici de télévision, de radio, mais bel et bien de la presse écrite, branche pouvant être considérée comme dépassée de l’industrie médiatique telle qu’on la connaît mais finalement l’emblème de la distribution de l’information, haut lieu de l’information locale. Lorsque l’on sait David Simon, créateur de la série, sorti tout droit du carcan journalistique, l’on ne peut qu’envisager une approche d’une crédibilité sans faille de la profession.

    Sur ce fait, après l’école, quatrième saison, le monde des journalistes rejoint la danse et permet de tracer un trait d’union entre un univers bien différent de celui de la police et la criminalité. Comme de coutume dans The Wire, tout est lié. Des méfaits prodigieux, appelons un chat à chat, de Jimmy McNulty au Sun de Baltimore, des répercussions politiques au mépris des budgets alloués à la loi et l’ordre, l’ensemble, compact, permettra l’avènement d’une conclusion à la hauteur de l’intégralité de la série. Alors que l’on connaît maintenant tous les personnages comme de bons vieux potes, comme des mauvaises rencontres perturbantes, pour certains, l’on pensait sincèrement David Simon incapable de nous surprendre réellement. C’était sans compter sur une intelligence hors norme qui propulse définitivement la série au panthéon des plus inventives.

    L’obstination maladive d’une branche policière face au crime, à un malfaiteur tout désigné, n’aura jamais été aussi bien mise en avant qu’ici. Roublards, imprudents mais surtout obstinés, cette dernière quête pour la justice, la leur, d’une bande de policiers, éternels troubles fêtes de hiérarchie, compose l’ultime tour d’honneur pour David Simon. Le créateur met un point final à son œuvre, une série qui aurait eu les capacités de se renouveler à l’infini. L’homme fait tout juste, n’enfonçant pas son bébé vers des sentiers balisés moins surprenants, préférant laissé choir Baltimore cinq ans après avoir commencé à raconter l’histoire de ses rues et banlieues. Bien des choses se sont passées ces cinq années durant, l’avènement d’un maire, des mouvements incessants dans la police ou encore une multitude de renversements dans la sphère criminelle qui gangrène la ville. Des hommes ont été promus, des hommes sont morts, beaucoup, des grands objectifs ont été remplis. Pour autant, David Simon signe un final dantesque du fait qu’il démontre que ceci n’est qu’une éternelle boucle, un perpétuel recommencement. Comme l’on pouvait en effet s’y attendre, les policiers sont remplacés, de nouveaux politiciens seront élus et le monde n’ira ni moins bien ni mieux.

    L’on quitte donc l’âme en peine une série mythique qui aura bercé quelqu’une de nos chères soirées. Avec maintenant la certitude d’avoir déjà mis les pieds dans les bas fonds de Baltimore, Maryland, l’on pressent, sans doute à juste titre, ne plus retrouver une telle fresque de sitôt. Ne désespérons pas, le monde fourmille de talents, suffit de leurs accorder du crédit, comme HBO l’a fait avec David Simon. Un cinquième et dernière saison ni meilleure ni moins bonne qu’une autre, peut-être plus culottée, mais qui possède l’unique mérite d’être la dernière, soit celle que l’on regarde en sachant qu’il n’y aura donc pas de lendemain. Superbe. 19/20
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 11 décembre 2009
    Ce que je n'arrive toujours pas à comprendre avec The Wire, c'est comment cette série arrive à me captiver autant... Ici, point de scénario fumeux, tout va lentement, progressivement... A coup sur, l'ambiance et le réalisme
    Romuald Bares
    Romuald Bares

    5 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 21 octobre 2019
    Cela me fait bien rigoler à voir les gens qui encense cette série...!! Cette série est d'une lenteur à mourir, rébarbative, non réaliste et si peu d'intérêt, on se croirait dans Julie l'Escau des années 80, et encore, dans cette dernière il y à bien plus d'action, c'est pour dire !! Je suis pourtant un inconditionnel de série en tout genres, mais la il faut réellement une surdose de patience, de tolérance et ne pas souffrir de somnolence pour ne serait ce que suivre des épisodes long et d'une mollesse énorme...!! Normal qu'en France cette série est passée aux oubliettes et n'a pas marché du tout, à un moment, faut être réaliste.!! À bon entendeur.!!
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 3 octobre 2012
    Évidemment, c'est facile de passer à côté de cette série. Le début est compliqué à suivre tellement les personnages sont nombreux mais le tout est tellement fouillé et complet qu'il est bon de s'accrocher. C'est la série la plus complète et la mieux construite qui m'ait été donné de voir. Et pourtant, j'en ai vues (de the Shield à NYPD) mais là, on est dans une autre dimension.
    Theo
    Theo

    17 abonnés 896 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 23 mars 2024
    "Sur écoute" ("The Wire") est une série télévisée qui transcende le genre du drame policier pour devenir une étude sociologique profonde et nuancée de la ville américaine, et plus spécifiquement de Baltimore. À travers ses cinq saisons, la série dépeint avec une rare précision les intrications complexes entre le crime, la loi, la politique, l'éducation et les médias, révélant les failles et les dysfonctionnements des institutions censées servir et protéger les citoyens.

    La première saison plonge le spectateur dans les guerres de territoires entre les gangs de dealers et la brigade des stupéfiants, montrant avec acuité la dualité et les similarités entre les deux mondes. Ce n'est pas seulement une bataille contre le trafic de drogue, mais une représentation méticuleuse des vies affectées des deux côtés de la loi. La deuxième saison élargit le tableau avec l'introduction de l'univers des dockers, ajoutant une couche de complexité à la narration en explorant les répercussions de la mondialisation et du déclin industriel sur la classe ouvrière américaine.

    La troisième saison s'attarde sur les arcanes du pouvoir municipal et le concept révolutionnaire d'Hamsterdam, proposant une réflexion audacieuse sur la politique de la drogue et ses impasses. La quatrième saison, peut-être la plus émouvante, s'aventure dans le système éducatif, offrant un regard sans concession sur la façon dont les écoles publiques deviennent le théâtre des échecs et des réussites, des tragédies et des espoirs de toute une communauté.

    La cinquième et dernière saison se concentre sur les médias, examinant le rôle de la presse dans la construction de la réalité urbaine et questionnant l'éthique journalistique dans une époque de sensationalisme et de réduction budgétaire. Cette saison clôt magistralement le cycle en démontrant comment chaque institution, bien qu'ayant le potentiel d'apporter un changement positif, est souvent entravée par ses propres intérêts et limitations.

    Ce qui distingue "Sur écoute" des autres œuvres de son genre, c'est son refus de simplifier ou de moraliser. Les personnages, qu'ils soient policiers, dealers, politiciens, enseignants ou journalistes, sont dessinés avec une profondeur et une complexité telles qu'ils échappent aux clichés. Chacun est le produit de son environnement, luttant avec ses propres démons et ses aspirations, ce qui rend la série incroyablement humaine et profondément émouvante.

    "Sur écoute" est une série qui ne se contente pas de divertir; elle éduque, interpelle et laisse une empreinte indélébile sur son spectateur. C'est une œuvre qui, bien que se déroulant dans les années 2000, reste d'une actualité brûlante, abordant des thèmes universels et intemporels avec une intelligence et une sensibilité rarement atteintes dans le paysage télévisuel. En somme, c'est un chef-d'œuvre du petit écran, une fresque sociologique inégalée qui mérite amplement sa place au panthéon des séries télévisées.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 16 septembre 2015
    Je ne comprends pas tout ce tapage à propos de the Wire, ça se laisse regarder certes, mais on y croit pas une seconde. Beaucoup d'incohérences selon moi : Ils forcent la vulgarité et certains personnages sont présentés comme invincibles (Omar) alors qu’objectivement il ne vaut pas mieux que les autres dealers qui se font flinguer les uns après les autres....
    Gouchou
    Gouchou

    24 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    Si pour beaucoup la Haine de Mathieu Kassovitz reste un film prophétique qui annonçait les émeutes des banlieues, The Wire est également qualifié par de nombreux observateurs comme une série ayant prévu avant tout le monde l'explosion du conflit entre la communauté blanche et celle des afro-américains aux Etats-Unis. Cette excellente série diffusée par HBO regroupe à elle seule toutes les racines du malaise social américain. A Baltimore (une ville connue pour sa pauvreté et sa violence) une police désabusée tente de démanteler un trafic de drogue qui fait vivre toute la population noire des quartiers difficiles de la ville.

    Ici on oublie le côté manichéen des séries américaines, ne cherchez pas les bons flics face aux mauvais dealers car avec The Wire personne n'est innocent! Chaque saison, cette série nous amène à suivre une enquête différente mais qui au finale poursuit le même objectif : faire tomber les gros trafiquants de drogue. Au sein d'un ghetto à l'Ouest de Baltimore dans la saison 1, sur les quais dans le milieu difficile des dockers dans la saison 2 ou encore dans une école municipale où les plus jeunes participent au trafic, la police enquête pour faire tomber les dealers.

    Une unité spéciale regroupe plusieurs policiers (plus ou moins talentueux) qui utilisent les écoutes téléphoniques pour attraper les dealers, mais encore faut-il comprendre les codes utilisés par des trafiquants toujours plus ingénieux. Parmi ces policiers la star de la série reste Jimmy McNulty (Dominic West actuellement dans The Affair) est un flic qui ne respecte rien ni personne, sérieusement porté sur la bouteille, irrespectueux, infidèle et pas très fiable pour ses collègues ou ses supérieurs. A ses côtés le génial Wendell Pierce dans le rôle de Bunk (actuellement dans Suits) l'épaule contre vents et marées. Parmi les autres policiers on notera la performance de l'excellent Clarke Peters (Lester Freamon), Lance Reddick (Cedric Daniels) et Sonja Sohn (Shakima Greggs). Face à cette flopée de policiers, on trouve les trafiquants et là encore le casting est tout simplement énorme avec la prestation d'Idris Elba mais aussi de Michael K. Williams ou encore Jamie Hector. Pour couronner le tout John Doman (Gotham, Les Borgias) et Aiden Gillen (Littlefinger dans Game of Thrones).

    The Wire nous révèle la triste réalité des quartiers difficiles où participer au trafic de drogue est bien souvent le seul moyen de subsister pour des populations fragilisées et très peu éduquées. Pour mener cette lutte contre la drogue et la violence, des policiers soumis au dictât des statistiques et des objectifs fixés par des politiciens qui ont besoins de résultats pour se faire réélire. Et c'est bien là, la force The Wire, la série montre ce cercle vicieux où des policiers sans moyen et laissés dans la nature doivent se débrouiller seuls pour faire leur travail. En parallèle, le monde de la drogue apparaît aussi comme un cercle vicieux où les plus jeunes se retrouvent rapidement pris au piège.

    S'il faut faire une critique à cette série, elle concerne essentiellement le rythme souvent inégale. En effet, si certains épisodes nous tiennent en haleine d'un bout à l'autre, certains autres manquent de rebondissements et n'avancent pas assez rapidement.
    antonin T.
    antonin T.

    5 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 16 mai 2013
    Une série exceptionnelle qui dépasse de loin les productions cinématographiques du genre. Tout est presque parfais: le scénario de l'ensemble des saisons, les acteurs qui se renouvellent à chaque fois, et les décors qui portent l'ensemble. Il y a une vraie force politique et sociologique dans chacun des épisodes de cette série qui nous accroche et nous bluff à chaque fois.
    Bravo à tous ceux qui ont put faire que cette oeuvre existe et merci à ceux qui la diffuse et la médiatise par le bouche à oreille, ça vaut vraiment le coût.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Un chef d'oeuvre. La série dégage une atmosphère vraiment à part. La vie de chaque personnage est complexe et décrite avec objectivité à travers des scènes et dialogues que certains pourraient trouver longs mais qui font finalement toute la qualité de cette série : on en oublie que c'est une fiction. Les acteurs jouent tous vraiment bien, et le casting est incroyable de justesse.

    L'autre point agréable de la série est qu'il n'y a pas de cliffhanger, chaque saison développe une histoire particulière et l'intrigue principale se finit à la fin de chacune.
    Concernant la qualité des saisons, les trois premières sont phénoménales, la quatrième un peu moins bonne (je m'étais aussi pas mal attaché à un personnage qui meurt saison 3) et la 5eme permet à la série de finir sur une belle note.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    comment ça the wire n'a qu'une moyenne de 3.7??? qu'est ce que c'est que ce délire, pourquoi pas mettre cinq aux experts et à dexter !!
    Je suis obligé d'écrire quelque chose car il y a une critique de la part de quelqu'un qui ne semble pas avoir compris la portée de cette série quand je vois écris des termes telles que "scènes et inutiles " . M'étonnerait pas qu'on est à faire à quelqu'un qui a trop longtemps été lobotomisé à coup de Walker texas Ranger.
    The Wire c'est la sobriété par excellence: pas besoin d'une vieille musique de fond pour vous faire comprendre qu'il y a soit de la tension soit même que vous êtes sur une scène de crime (là où n'importe quelle série, à part deux ou trois, vous lache une musique de hamster sous ecctasy même quand les persos vont ... au toilettes). Les images parlent bien souvent d'elle-même et nous évite beaucoup de dialogue qui ne servent à rien : "il est mort ? oui il semblerait" (le mec en question n'a plus de tête).
    Quand je vois aussi que la série verse dans la facilité, je frise la syncope. Il est pourtant évident que chaque saison apporte quelque chose en s'enfonçant plus loin dans les rouages de cette machine inarretable qu'est Baltimore. Aucuns personnages n'est fades, ils laissent tous une impression bonne ou mauvaise, affinité ou dégout.
    Pas de rebondissement spectaculaire : vous n'apprendrez pas en fin de série que c'est en fait le frère caché de Mac Nulty qui a tué Wallace !! désolé de vous décevoir mais par contre vous aurez une vraie fin avec un vrai épilogue, dans la droite continuité de la série.
    Dire que The Wire verse dans la facilité, c'est oublié les multiples trames scénaristiques qui sont lancées et qui ont TOUTES une fin contrairement à quasiment toutes séries vu à ce jour, le plus bel exemple étant Lost.
    La saison 4 n'a aucun intérêt , mais il est sérieux le décrébré !! sans parler du fait que le thème principal (l'éducation aux USA) est montré de façon non complaisante, on peut voir aussi comment on devient Omar, Bubs ou je ne sais qui encore.
    Ma saison préférée reste la deux : le personnage maudit de Frank sobotka est surement l'un des plus touchants du monde de la série, un vrai héros, plus un vrai mec, que dis je un vrai docker !!

    The Wire n'est pas une série policière, c'est juste l'un des meilleurs polars télévisuels qui existent, je ne dis pas le meilleur car c'est en fait le seul vrai polar au format série qui existe (svp ne me parlez pas de Dexter, la comparaison est intenable et me donne des envies de meurtre). Si vous n'aimez pas, essayer the shield qui est sympa à la rigueur (bien que la fin aurait pu être vraiment plus courte) et sinon retourner voir "les experts au Caire : le poil de cul de la momie" !!

    Bon je m'en vais trucider les gens qui ont dis du mal de games of throne, me comparer ça à Bolgia, faut vraiment être mou du bulbe et avoir été bercé près du mur trop longtemps
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 15 août 2013
    the Wire, ou comment comprendre le fonctionnement et les défaillances d'une société à l’échelle raisonnable d'une ville comme Baltimore. Cette ville est le personnage principal de la série, tous autres sont secondaires tel des pions sur l'échiquier tentant de trouver leur place pour étre toujours dans la partie, sauf qu'ici entre aussi en jeu le problème de corruption, racisme et hiérarchie .
    Deux camps pas si opposé, d'un coté on à le système fonctionnariat de la ville, que se soit la mairie, la police ou le système éducative, et en parallèle on a le système de la rue.
    dans ces deux mondes ont y trouve des personnages variés et attachant, avec des motivations différentes, pas gentil pas de méchant, seulement des citoyens dont on a l'impression de faire partis durant 5 saisons.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2012
    Meilleur série, pas envie d'expliquer tout le contenu de mon jugement, les personnes précédentes l'ont déjà très bien fait !
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