Un casting excellent. Daniel Brühl incarne magnifiquement un Karl dont on découvre la fragilité des débuts. Théodore Pellerin nous offre une incarnation si juste de Jaques de Bascher et Arnaud Valois est incroyable en Yves Saint Laurent tourmenté. Les décors et les tenues qui nous replongent dans les années 70-80 sont un un régal.
Série beaucoup trop centrée sur la vie sexuelle de Jacques de Bascher et sa relation platonique avec Karl. Ce dernier passe au second plan, son génie créatif au second plan, son amour de la culture passe également au second plan. Cette série ne fait aucunement éloge à sa mémoire (ni à celle d’Yves Saint Laurent, par ailleurs), leurs vies sexuelles n’est pas ce qui les définissait. Ce qu’il a apporté à la haute couture/mode est complètement passé à la trappe dans ce biopic aseptisé mais esthétiquement réussi.
Dans cette série magistralement mise en scéne et interprétée, on retrouve l'ambiance du Paris des années 70/80 , notamment la célébre boite "le sept" rue Ste Anne. On est plongé dans le mileieu de la mode et de ses rivalités. Karl Lagerfeld, interprété par Daniel Brühl, est présenté comme plus humain que l'image qu'il a pu donner par la suite. Alex Lutz en Pierre Bergé, est époustouflant. Au delà de son image de "méchant", on imagine la difficulté qu' a pu être la gestion d'un génie aussi fantasque qu'YSL.Le jeune acteur Théodore Pellerin incarne avec sensibilité le dandy Jacques de Bascher, personnage souvent insupportable d'arrogance et d'exigences mais attachant cependant.. La série présente ses personnages avec nuance et évite le manicheisme. Enc onclusion série qui se regarde avec plaisir, et occasion de voir ou revoir l'ambiance des années 78/81, dans un certain milieu festif et privilégié.
On est immédiatement plongé dans le monde glam et chic du Paris des années 70. Daniel Brühl offre une interprétation particulièrement émouvante d'un personnage qu'il n'est pas si évident de rendre sympathique. Theodore Pellerin est fascinant en Jacques de Bascher, et l'histoire d'amour racontée ici entre les deux hommes particulièrement prenante. Chapeau aussi à Alex Lutz qui campe un Pierre Bergé tout à fait vraisemblable. Pas de portrait hagiographique ici: sur fond d'univers de la mode, on parle d'ambition, d'ego, et des failles d'un personnage capable de tout pour créer sa propre légende. Décors, costumes, musique, mise en scène, tout est soigné, et la série nous tient en haleine jusqu'au bout. A voir.
Avec Becoming Karl Lagerfeld, on embarque dans ce passionnant Paris de la mode, ces enivrantes années 70 et ces haletantes histoires d'amour, d'amitié et de trahison. J'ai, pour ma part, été notamment conquis par ce personnage de Karl (et cette interprétation de Daniel Brühl) provoquant son destin en puisant l'inspiration ou le courage dans l'amour et l'amitié.
La mode n'est pas un milieu que je connais et je n'étais pas dans l'attente de la description de ce qu'il est, je veux dire avec une véracité interpellant ses protagonistes. J'ai aimé cette série, j'ai aimé ses acteurs, tous je crois (cela pour insister sur le fait que je ne suis pas les critiques de Théodore Pellerin, que j'ai trouvé excellent, tout comme évidemment Daniel Brühl). J'ai aimé du début, jusque la fin (c'est rare que j'apprécie les fins). Certains moment pouvaient me mettre un peu mal à l'aise au regard de mon éloignement des écarts montrés, mais ça va, cela s'arrête juste quand il le faut pour que cela ne devienne pas trop ostentatoire. Bravo à toute l'équipe et merci pour le bon moment.
la série est d'une sensibilité incroyable on plonge avec délice dans le monde sulfureux et cruel du milieu de la haute couture et de la mode. Le jeu d'acteur est impeccable. l'histoire d'amour qui est en fond tout le long de la série nous montre avec subtilité un Karl tiraillé entre sa passion pour la mode et son envie de proximité avec Jaques. série documentée et intéressante.
Très bonne série avec une reconstitution des différentes époques traversées dans la série, surtout l'ambiance entre les différentes maisons de coutures. Casting 5 étoiles.
Une histoire qui aurait mérité un film cinéma. Une série comme on en voit rarement. Du rythme, un vrai scénario, une distribution brillante. Ça redonne envie de revoir des séries.