Avis Becoming Karl Lagerfeld - Page 2

La série prend le parti de montrer l'ascension de Karl Lagerfeld s'arrêtant à l'aube de sa plus grande réussite : prendre la direction de la maison Chanel. Ce parti pris nous révèle une autre image de celui qui allait devenir le Kaiser de la mode. La série tente, autant que faire ce peut, de découvrir l'homme derrière les fameuses lunettes sombres. Elle y parvient en partie car KL n'était pas homme à se dévoiler. Il ressort quand même l'impression que cet homme, s'il vivait très entouré, a toute sa vie été profondément solitaire, la plupart du temps par choix.
L'interprétation de Daniel Brülh et de Théodore Pellerin est excellente. Il y a une belle alchimie entre eux qui permet de mieux comprendre leur histoire d'amour.
Les décors et les costumes sont dignes d'une série de grande qualité.
Une très belle réussite.

Mention particulière à l acteur qui incarne Jacques , qui efface du coup la prestation de Karl. On aurait aimé davantage d échange entre les acteurs . Mais le jeu des acteurs sauve la faiblesse du scénario

Après la magnifique série sur Balenciaga, puis le moins bon mais honorable DIor, j'attendais avec curiosité le biopic sur Lagerfeld. J'ai donc regardé cette série qui frôle le lamentable. Vous n'en saurez pas plus sur le travail de ce grand couturier avant son embauche chez Chanel. Vous n'en saurez pas plus sur son histoire avant 1970 et les dialogues minimalistes ne vous permettront pas d'apprécier l'esprit acéré et la grande culture de cet homme singulier.
Par contre, vous saurez tout sur sa vie privée ! Et sur la vie privée de l'homme qu'il a aimé alors. La série donne même par moment l'impression d'avoir été tournée uniquement pour nous monter des scènes gay dénudées qui n'auraient pas fait tache dans les années 2000 spécialisées dans les parties de jambes en l'air. Le SIDA ne sera pas abordé.
Mais des robes, de l'histoire de Lagerfeld, de la naissance de sa rivalité avec St Laurent, rien ou presque.Le strict minimum.
J'ai mis une étoile pour l'acteur qui incarne Lagerfeld et une autre parce qu’il prend le célèbre accent de Karl (j'ai eu très peur que ce ne soit pas le cas). Vous n'en saurez pas plus après le visionnage qu'avant sur la carrière du couturier.
Voila c'est tout, ça ne vaux pas plus que ça.

Alors que l'interprétation de Daniel Brühl est crédible en Karl Lagerfeld, celle du comédien de Jacques de Bascher est à peine supportable. Quelle erreur de casting alors que ce personnage était si riche. Malgré des moyens mis en place, la série manque de subtilité.

Décevant en tout point et inintéressant si vous vous intéressez réellement à la mode ou même à Karl Lagerfeld. Le personnage de Jacque est omniprésent à un tel point si on se demande si la série n’est pas sur lui.
Outre ça l’acteur Daniel Brühl nous propose une assez bonne performance, c’est le seul point positif

En bref, c’est une honte à la mémoire de Karl, qu’il repose en paix loin de cette horreur

La série se centre sur la période 1972-1984 qui est celle de l’ascension de KL. Elle nous montre un homme assoiffé de reconnaissance sociale, bourreau de travail, frustré d’œuvrer avec la marque Chloé dans la catégorie méprisée du prêt à porter. Un homme viscéralement liée à sa mère, redoutable et pertinente conseillère, sobre, chaste, avide de contrôle mais qui est aimanté par Jacques de Bascher, un dandy homosexuel que le Tout-Paris s’arrache à commencer par Yves Saint-Laurent qui lui voue une passion.
La série montre la complexité des liens qui unissent Karl et Yves Saint-Laurent, une amitié et une complicité contrariées par leur compétition artistique et par leur environnement avec à la manœuvre le puissant et cynique Yves Berger (très bon Alex Lutz).
La série se termine par l’apothéose, la nomination de Karl en qualité de directeur artistique de Chanel. Pendant ces six épisodes nous sommes plongés dans ce Paris des années 70 où mondains, artistes, jeunes ambitieux se lâchent dans des fêtes somptueuses où tous les excès sont permis.
Daniel Brülh et Théodore Pellerin incarnent brillamment Karl et Jacques. Nous sommes intéressés par les dilemmes de Karl entre carrière et amour et par la plongée dans le microcosme toxique de la haute couture.

Je viens de terminer la série, je me suis régalée. L'écriture est un bonheur, on ne s'ennuie pas un seul instant, on apprends pleins de choses sur le milieu de la mode et ce jeune Théodore Pellerin, quelle révélation ! Il est magnétique et charmeur au point de presque voler la vedette à Danier Brülh, qui campe un Karl Lagerfeld étonnamment touchant.
C'est une très grande réussite, bien meilleure que les séries consacrée à Dior et à Balenciaga et j'espère qu'il y aura une suite

Il est bien indiqué que les faits etc ont pu être modifiés pour exprimer la vision des auteurs. Ou simplement pour faire le plus trash, le plus décadent, le plus vicieux possible. Sérieusement? La vie du grand Karl Lagerfeld se résume à ça? J'ai honte pour eux.

Série qui détonne des séries françaises habituelles. On est captivés, elle est rythmée et la musique très sympa. Ça met dans le bain. On découvre les liens entre haute couture et prêt à porter. Les costumes, les décors sont recherchés et colorés. J’aime beaucoup les différentes ambiances. On se laisse facilement happer par le scénario.

Ca commence bien, belle reconstitution de l'époque, mais c'est loin d'être un biopic de KL. Le personnage principal est son amant, qui n'est qu'un gigolo volage sous des airs de dandy. Le souci est qu'on s'attend à voir l'évolution du talent de Lagerfeld et que tout est centré sur l'amant. A part griffonner des esquisses rapidement on ne voit jamais KL créer ses robes. Au fil des épisodes on picore quelques scènes intéressantes, comme celle avec Marlene Dietrich, mais on en revient toujours au gigolo. C'est un peu dommage car dans le rôle titre Daniel Bruhl est excellent comme toujours, sobre et juste dans le rôle. Semi réussite ou semi ratage, au choix.

"Karl Lagarfeld", ça vous évoque un vieux Monsieur avec des lunettes de soleil qui fait la tronche ? Allez, suivez (l'excellentissime) Daniel Brühl, qui agite frénétiquement son éventail pour dépoussiérer notre image du modiste, nous plongeant assez rapidement et facilement dans sa jeunesse, son intimité, ses échecs, dont le principal : son jeune amant qui lui échappe continuellement... On pensait s'ennuyer, et dès le premier épisode, on était dedans : le rythme est bon, la photo est travaillée, les reprises musicales de grands tubes sont souvent des réussites (on a sorti le téléphone pour Shazamer...), et on tourne autour du plus grand atout de la série (alors nommons cet éléphant au milieu de la pièce), son casting. Daniel Brühl s'approprie le personnage en deux secondes et demi, et flamboie jusqu'au dernier épisode (avec quelques scènes émotions où son visage impassible lutte avec son regard embué et une veine qui gonfle sur son front : impressionnant), Théodore Pellerin est également à mille pour cent dans ce rôle de jeune homme qui se cherche (la jeunesse de Jacques est incompatible avec l'absence de Karl, mais tout le ramène vers lui inlassablement), et en solides rôles secondaires, on peut trouver quelques bonnes surprises comme Agnès Jaoui et Alex Lutz. On avouera quand même que les épisodes 2 et 3, qui prennent la tangente sur le point de vue de Karl, pour se concentrer sur celui de Jacques, sont moins palpitants et intéressants (bien que nécessaires pour bien comprendre les décisions de ce personnage dans la suite, et surtout le final), un petit coup de mou qui heureusement s'arrête avec le début de l'épisode 4 qui repasse directement la sixième vitesse (on s'est fait attraper par l'émotion de la scène "Take On Me"...). Aussi, le final jure avec le reste de la série : le premier épisode vous cueille quel que soit votre niveau de connaissances sur Karl, vous accompagne en vous expliquant patiemment tous les enjeux de sa vie, mais la dernière scène de la série, à l'inverse, part du principe que vous connaissez la suite. On aurait aimé un petit carton pré-générique, pour nous dire que Karl Lagarfeld va spoiler: effectivement accepter l'offre de Chanel, que Jacques va être dépisté séropositif juste après, et que Karl l'accompagnera jusqu'à son dernier souffle en 1989.
Aussi, contrairement à ce que la série laisse entendre, les deux amants n'auraient jamais consommé leur relation, s'en tenant à une fascination, un fantasme platonique. On ne peut que vous recommander cette série portée par le dynamisme de son casting, par quelques scènes émotions (sur une BO qui claque) qui nous ont eu, par un binôme Daniel Brühl et Théodore Pellerin qui casse l'écran à chaque scène.

"Becoming Karl Lagerfeld" est une série particulièrement osée et surprenante de la part de Disney +. Cette plateforme ne nous a pas habitués à des projets aussi transgressifs.

En effet, la vie de Karl Lagerfeld est remplie de personnes avec des vies destructrices. Le livre de Raphaëlle Bacquet dont est adapté la série le rappelle.

Sex, drogues et mode. Il serait toutefois injuste de réduire la série à cette apparence.

Au contraire, elle développe comme la lutte entre les anciens et les modernes de la haute couture (notamment la fronde menée par Thierry Mugler), mais également les amitiés et les inimitiés de ce milieu. Des thèmes encore peu exploités.

Cette série porte un regard en arrière intéressant voire passionnant sur la mode parisienne des années 70-80.

Le tout est soutenu par des acteurs tous plus brillants les uns que les autres.

Une mini-série qui vaut vraiment le coup d'oeil !

Karl Lagerfeld n’est pas une de mes personnalités préférées mais j’ai décidé de le découvrir plus amplement en regardant cette nouvelle série. Je suis assez fan de Daniel Brühl que j’ai découvert dans l’aliéniste et c’est déjà un bon point parce qu’il l’interprète à la perfection, et l’acteur qui interprète Jacques a aussi énormément de charisme. Je me suis donc laissée porter et j’ai vraiment beaucoup apprécié cet univers de la mode, ces sentiments torturés entre Yves Saint Laurent et lui. J’attends la saison 2 avec impatience !!!!

une série intimiste, on en réclame d'avantage, j'aurais aimé encore des épisodes supplémentaires. les décors sont magnifiques, les rôles magnifiquement joués. bref j'ai adoré

Série excellente!. On ne peut pas décrocher.,une grande finesse, et un homme dont on découvre les drames intimes. Assez bouleversant aussi. Scénarios de tous les épisodes hyper bien écrits.