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    L’Énigme de Flatey
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    3,0
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    5 critiques spectateurs

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    sylvio41
    sylvio41

    15 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    1,5
    Publiée le 17 août 2021
    Faussement présentée comme une chasse au trésor nordique, cette mini série, librement inspirée du roman éponyme de Viktor Ingólfsson, est dans les faits plutôt une enquête policière dissimulant un violent pamphlet féministe. L’héroïne, qui a jadis échappé à son compagnon ultraviolent, est partie enseigner à Paris où elle a vécu avec enthousiasme la « libération » de mai 1968, avant de revenir sur son île natale pour l’enterrement de son père, qui enquêtait depuis toujours sur l’énigme d’une saga médiévale qui indiquerait l’emplacement du « dernier roi islandais de l’ère païenne ». En arrivant, elle annonce la couleur en dénonçant le « patriarcat chrétien », et il est vrai que tous les hommes sur cette petite île semblent, sauf le gentil militant de gauche qui l’aide dans sa tâche, avoir de sérieux problèmes psychiatriques : le flic chargé de l’enquête, qui n’est autre que son ancien compagnon tortionnaire, a tous les symptômes de la psychopathie, le mari de sa meilleure amie qui passe son temps à la frapper, le grand-père fou qui tire sur tout ce qui bouge, etc. spoiler: A la fin, au moment où l’enquête devient franchement ennuyeuse, heureusement la chasse au trésor démarre, et la jeune héroïne, à l’aide de calculs alambiqués sur des reliefs de côtes, trouve rapidement la solution là où les hommes avaient lamentablement échoué, même si la découverte relève du gros coup de bol. Le dénouement confirme la grosse morale féministe.
    Ceci dit, la série vaut pour son atmosphère lourde et son rythme lent, le jeu satisfaisant des principaux acteurs, et surtout les sublimes paysages islandais qui forment un personnage à eux seuls.
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 19 août 2021
    "Flatey" existe bien ("île plate" en islandais - mais on pense aussi au "flat" anglais..), au nord-ouest de l'île principale.
    Le romancier Viktor Arnar Ingólfsson en fait le cadre naturel d'un polar (qui a été traduit en français), ici adapté (plutôt librement) pour la télévision islandaise. L'île ne compte actuellement que... 5 habitants. Pour les besoins de l'intrigue portée à l'écran, la scénariste mène le récit d'une petite communauté plus conséquente, de pêcheurs surtout, avec magasin général et pasteur. On est au moment de la Guerre du Vietnam (entre 1970 et 1971, plus précisément), et l'héroïne, Jóhanna, qui vit depuis 1968 en France, y revient enterrer son père, un universitaire original à la retraite, accompagnée de son fils, né hors mariage (chose fort mal vue, à l'époque, chez ces Scandinaves du Septentrion).
    Le "Livre de Flatey" existe bien - il est même fameux. Rédigé et enluminé à la fin du 14e siècle pour l'essentiel, complété au siècle suivant, il avait rejoint au 17e la Bibliothèque royale du Danemark, le pays des "colonisateurs", et sera restitué à l'Islande, indépendante totalement depuis 1944, seulement en 1971 (comme le montre la fin de la série).
    Il apparaît que l'histoire mise en scène par un illustre inconnu chez nous (Björn Br. Björnsson, apparemment islandais - ?) n'est "historique" que par prétexte (à la recherche de la tombe du dernier "Godi" - c-à-d un puissant chef de clan - païen d'Islande - "énigme" sur laquelle père, puis fille, vont buter, jusqu'à ce que....dont la résolution est assortie d'une récompense), de même que l'aspect "enquête de police" !
    Le fond de l'affaire feuilletonnée (4 épisodes, bien longuets...) est l'émancipation féminine (d'où l'obligation de situer le récit en 1970, quand on sait combien la république d'Islande est aujourd'hui à l'extrême pointe du "féminisme" !). Avec lutte, y compris physique, avec de gros machos amateurs de castagne... Et spoiler: "trouvaille" (du Godi) symbolique de ladite.

    Dépaysant sur le plan des décors naturels, grandioses, honnête quant au casting (dominé par un méchant très méchant, qui ne déçoit jamais dans la posture : rôle de l'enquêteur Brynjar), mais un (grand) brin ennuyeux et prêchi-prêcha.
    Dionys C.
    Dionys C.

    11 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 13 octobre 2021
    Un petit peu en-dessous de 'Trapped" le petit bijou islandais, cette mini-série reste néanmoins d'un très bon acabit avec un dépaysement à la fois géographique (l'Islande est véritablement une terre à phantasmes) et temporel (l'action se passe en 1971, époque où les portables n'existaient pas, où le fait d'être isolé du monde voulait encore dire quelque chose, mais surtout où le patriarcat protestant était tout puissant et où les femmes étaient à 1000 lieues du mouvement "me too" : bref la préhistoire ! )
    La chasse au trésor, bien qu'au centre de l'histoire, n'est néanmoins qu'un prétexte à la description d'un microcosme (en cela on retrouve l'ambiance de huis-clos de "Trapped") et de ces protagonistes sur fond de dénonciation des violences faites aux femmes. La durée (4x50') est juste assez longue pour s'imbiber de l'atmosphère sans tomber dans la longueur. Les acteurs (tous Islandais) ne diront sans doute rien au public français mais s'en tirent fort honorablement.
    Sans être un chef d'oeuvre cette série se laisse regarder avec plaisir et change de ce qu'on nous propose habituellement.
    Laureline Logiaco
    Laureline Logiaco

    1 critique Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 18 août 2021
    Une tres belle serie, dans laquelle l'enigme moyenne-ageuse reste au second plan et le drame social est au premier. Portes par un tres bon jeu, les episodes son tres captivants. spoiler: Le realisme des relations difficiles entre les protagonistes, et la force de leurs emotions contradictoires, rendent certains passages un peu longs et difficiles a supporter. Toutefois, la charge emotionelle du spectateur est soulagee par un denouement heureux.
    On en ressort avec une peinture elaboree de protagonistes relativement complexes, reussissant a aborder le theme des difficultes feminines dans les annees 60-70 avec une nuance peu commune.
    Hhhherve
    Hhhherve

    13 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 20 août 2024
    Plus mélodrame que policier. Genre que je n'apprécie pas. Trop facile pour créer une tension. Ça alourdit le propos et casse le rythme. L'héroïne bravache un peu bébête pas prudente en rajoute et attire tous les malheurs du monde. A chaque fois qu'elle quitte son foyer, il lui arrive des misères. Flou dans la narration qui nous désintéresse de l'enquête. Heureusement, on découvre l'île de Flatey en 1971. Pas marrant mais beau!
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