Nik, notre héros, infirmier psychiatrique bienveillant, proche de ses patients, nous ouvre la porte de cet univers mal connu et si effrayant de la maladie mentale (ceux qu’on appelle à tort « les fous).
La série enlève toute barrière entre malades et soignants, dits « normaux ».
Alors que le scénario nous présente à chaque épisode une catégorie de maladie, on s’aperçoit vite que les soignants sont aussi des humains avec leurs propres comportements (souffrances, immaturité, obsessions, sadisme) autant de personnages attachants ou repoussants. Ici, on quitte la caricature de l’hôpital « blanc, emprisonnant, sans affects) pour nous présenter un univers plus près de la réalité , tout en émotions dont personne ne sort indemne.
La série choisit aussi de nous surprendre par des passages oniriques, des séquences poétiques, musicales et danses Bollywood (Nik est d’origine indienne)
Réussi pour qui s’intéresse au milieu. Juste pour ceux qui le connait