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Catherine V.
56 abonnés
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Critique de la série
2,0
Publiée le 26 juillet 2021
Très déçue et ce pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, il s’agit d’un documentaire (surtout une interview) qui traine beaucoup trop en longueur. Les mêmes scènes , les mêmes plans sont répétés maintes fois.
On a plus que l’impression qu’en agissant ainsi, le seul but du réalisateur est de faire ”durer” le documentaire en question mais ça n’apporte rien de plus à l’histoire elle même, bien au contraire.
Je ne vais pas pousser le bouchon au point d’écrire que sur les 3 heures diffusées deux auraient pu être supprimées sans pénaliser grand chose à l’ensemble mais presque !!
De plus, si l’affaire a fait grand bruit (surtout au Brésil) c’est principalement parce que le mari tué par son épouse (Elize Matsunaga) n’était autre que le richissime homme d'affaires nippo-brésilien Marcos Kitano Matsunaga, PDG de l'entreprise alimentaire Yoki (c’est le groupe américain General Mills en 2012 qui a conclu le rachat de l'entreprise agroalimentaire brésilienne Yoki pour 880 millions d'euros).
Et enfin parce que je fais partie des téléspectateurs qui n’ont eu aucune empathie pour cette jeune femme qui finalement a tué son mari par jalousie (une jalousie que l’on peut qualifier de maladive) mari auquel elle n’avait pas grand chose à reprocher à part son infidélité) et qui n’a rien trouvé de plus ”logique” que le débiter en tranches (j’exagère un peu j’en conviens car elle ne l’a ”que” démembré...) pour pouvoir le sortir incognito de leur maison.
Quand on lui pose la question du démembrement, tout juste si elle ne répond pas ”Bien sûr, que pouvais je faire d’autre ?”
C’est sûr, pour le sortir dans des sacs poubelle à l’intérieur de sacs à dos, il fallait bien le découper.
De plus, elle dit avoir été complètement ”dévariée” pour en arriver à agir de la sorte comme si elle ne réalisait pas sur le moment l’énormité de ses actes.
Or, son mari ne l’a pas menacée. Il n’a pas été violent avec elle non plus. Elle ne lui a pas tiré dessus en situation de légitime défense.
Ensuite, elle a su attendre que le lendemain pour méticuleusement le démembrer.
Elle n’ignorait pas que la décomposition débute dès la mort en stoppant la circulation sanguine et qu’une douzaine d’heures après la mort, le phénomène atteint son intensité maximale : même si on déplace le corps, le sang ne bouge plus : les lividités sont toutes fixées. Les experts interrogés le disent : c’est la raison pour laquelle il n’a été retrouvé que très peu de sang sur la scène.
Agir donc de cette façon là est plutôt une ”démarche” bien réfléchie et ce n'est pas un ”comportement” que l’on peut avoir dans la panique.
Enfin et surtout, pour qui aime les chroniques judiciaires, certains aspects de l’affaire ne sont pas abordés et au niveau de l’exploration, il y a des ellipses peu minces.
Il faut se contenter de ce qu’elle dit finalement elle même : ”il y a des secrets que j’emporterais dans ma tombe”.
Bonjour, Je voudrais tout d’abord nuancer la critique du documentaire suite à la critique laissée qui m’a fortement dérangé. D’abord une critique n’est pas censé spoiler tout le documentaire et surtout prendre position basée sur les faits pas très objectifs. Le documentaire vaut la peine d’être vu pour se faire une opinion. Pour ma part le sujet est très fort car on a inversé les faits, il s’agit d’une femme qui assassine son mari et pas l’inverse. On voit tout le jugement machiste du corps judiciaire qui ne sont que des hommes qui la condamnent d’abord parce c’est une femme! C’est affligeant ! Concernant la critique plus haut qui prend position sur le fait que ce pauvre mari n’avait qu’un défaut « être infidèle », elle a oublié que dans le documentaire la femme est victime de la part de son mari de pressions psychologiques, d’humiliations, menacée d’être internée dans un hôpital psychiatrique et d’être privée de sa fille et ce parce que lui a du pouvoir. Cela n’excuse en aucun cas son geste, mais quand on fait une critique il faut rester objectif de mon point de vue. Sur les points d’accords il est vrai que le documentaire est un peu long que certains plans sont répétitifs.
Beaucoup d'interviews, des séquences montées et remontées à l'envie, pour un ensemble manquant de percussion. Ou comment tenter de faire paraître un fait divers (certes sordide) en événement ayant marqué toute une génération de brésiliens.
Une docu-série super intéressante, levant le voile sur l'affaire Elize Matsunaga, du nom d'une Brésilienne qui a tué son richissime époux avant de le démembrer. Une dispute conjugale, un corps découpé, une ancienne call-girl, un appartement luxueux, une maîtresse bavarde, tous les ingrédients du polar à rebondissements sont là ! Au cours de quatre épisodes de 50 minutes, la série revisite le passé d'Elize, de son enfance modeste à Chopinzinho, une petite ville de l'Etat du Paraná, jusqu'à sa relation compliquée avec l'homme d'affaires, successeur de l'Empire Yoki, avant son meurtre. Elle révèle également les détails qui ont suivi le crime, depuis les tentatives de dissimulation jusqu'à l'arrestation, la confession et enfin le procès en 2016. Nous assistons donc au procès, à l'audition de la mise en cause lors de sa garde à vue par les enquêteurs et au recueil de sa parole pendant son incarcération lors d'une autorisation de sortie temporaire accordée par la législation brésilienne (sa toute première interview), avec en fond le débat qui fait rage entre préméditation ou coup de folie, barbarie ou légitime défense. En plus du témoignage d'Elize, la parole est donnée aux proches et collègues du couple, aux experts qui ont suivi l'enquête, aux journalistes, aux avocats de la défense et de l'accusation et aux spécialistes en criminologie. Le dernier épisode est en trop et n'apporte rien au sujet de départ.
J'ai arrêté au deuxième épisode premièrement parce que je savais déjà ce qu'il s'était passé et que je n'aime pas trop les répétitions et épisodes à rallonge. Deuxièmement parce que comme je l'ai lu ici, ce qui m'a le plus dérangé c'est qu'ils en ont fait une affaire d'État certes car la victime était un homme d'affaires connu mais surtout parce que c'était un homme tué par sa femme. Combien de femmes meurent à cause la "simple jalousie" de leur mari ? Combien de femmes sont démembrées sans raison valable sinon le plaisir pervers de l'individu qui les a tuées ? Je suis désolée mais si la pression psychologique induite par son mari ne lui a donné comme idée que de le tuer pour s'en débarrasser et vivre tranquillement avec sa fille c'est compréhensible, je ne ferais certes pas la même chose. Tous ces hommes interviewés qui se permettent toutes sortes de suppositions, le "pote" de la victime qu'il n'a pas vu depuis 5 ans se permet de dire "Il n'était pas méchant, ne criait pas" blablabla, qu'en sait-il ? Beaucoup d'hommes dits tranquilles sans histoires battent leur femmes. Ça ne m'étonnerait pas que beaucoup de femmes se soient retrouvées battues violemment par leur conjoint après ce documentaire soit sorti, pour leur apprendre qu'elles ne réussiront jamais à leur faire pareil.
1) Le documentaire est intéressant mais le principal bourreau joue trop la carte de la 'victimisation' et du 'sexisme' pour justifier son meurtre probablement commis avec préméditation. Elle aurait dû prendre 20 piges ou à la perpétuité alors qu'elle n'a pas même fait 10 piges en prison.
2) Le documentaire traîne parfois en longueur, mais c'est intéressant de voir les différentes parties s'exprimer. La partie où l'on expose la vie privée et intime de la victime était inutile.
3) Si c'était un homme qui avait commis le même type de crime, l'affaire aurait été traitée différemment. Je ne comprends pas que les potentiels complices n'ont pas pu être attrapés et le verdict final était décevant.
4) Ce documentaire montre clairement que les décisions de justice envers les femmes sont largement plus clémentes que pour les hommes et que la coupable s'en sort presque avec une tape sur les doigts. Je trouve cela injuste et dégoûtant mais beaucoup dans les commentaires tout comme dans le documentaire ose nous sortir à plusieurs reprises la carte du 'sexisme' puis du 'machisme' pour justifier l'injustifiable.
Mon commentaire va soulèver des points très importants sur la violence psychologique et ses effets dévastateurs. Il est crucial de reconnaître que cette forme de violence, bien que souvent invisible, peut être tout aussi destructrice que la violence physique. Les victimes de manipulateurs narcissiques peuvent subir des dommages psychologiques profonds, parfois irréparables, qui peuvent mener à des actes désespérés. L'inégalité de traitement dans le système judiciaire, ce qui est un sujet de préoccupation légitime. La perception que la richesse et les relations influencent les verdicts et les peines est malheureusement répandue et mérite une réflexion approfondie.
Il est essentiel de continuer à sensibiliser le public sur la violence psychologique et à plaider pour une justice équitable pour tous, indépendamment de leur statut social ou économique. Mon commentaire met en lumière la complexité de ces situations et l’importance de ne pas juger trop rapidement sans comprendre tous les aspects de l’affaire.